Histoire
Impressions
Les descriptions sont méticuleuses, la narration aussi.
Des objets répertoriés avec méthode, précaution.
Des échantillons biologiques observés au microscope, cadeau du frère du muséographe.
L'écriture est subtile, empreinte de poésie.
C'est un récit à lire en prenant son temps, sans bousculer le rythme.
L'art du non dit est maîtrisé, les sentiments sont esquissés en ombre chinoise.
L'ambiance générale est étrange, voire oppressante.
Derrière l'apparence quelconque du village et des ses habitants, règne une atmosphère surnaturelle, de monde parallèle hors de la société, et de dangers aussi sous-jacents, à l'image de cet attentat et du meurtre d'une femme qui restent impunis...
Le décor contribue à cette ambiance :
- le village est anonyme, sans particularité géographique, où le paiement des impôts est régi par la taille des oreilles ...
- un manoir aux pièces labyrinthiques, retiré du monde citadin...
- le monastère des prédicateurs du silence - encore le silence- atteint après avoir traversé en barque un marais aux eaux vertes...
"Il y a très longtemps, ces trous étaient utilisés pour faire le tri des contribuables. On pensait que le corps s'arrêtait un jour de grandir, mais que les os des oreilles continuaient toute la vie à se développer. C'est pourquoi ceux qui arrivaient à glisser leur oreille dans ces trous et entendre les bruits au travers n'étaient pas encore obligés de payer l'impôt. "
Le bizarre habite les personnages, la vieille dame bien sûr mais aussi la jeune fille qui assiste le muséographe.
Comme chez Murakami, un de mes auteurs favoris, la frontière entre réel et irréel est ténue, floue.
Et l’atmosphère s'appesantit au fil du récit...
Des objets répertoriés avec méthode, précaution.
Des échantillons biologiques observés au microscope, cadeau du frère du muséographe.
L'écriture est subtile, empreinte de poésie.
C'est un récit à lire en prenant son temps, sans bousculer le rythme.
L'art du non dit est maîtrisé, les sentiments sont esquissés en ombre chinoise.
L'ambiance générale est étrange, voire oppressante.
Derrière l'apparence quelconque du village et des ses habitants, règne une atmosphère surnaturelle, de monde parallèle hors de la société, et de dangers aussi sous-jacents, à l'image de cet attentat et du meurtre d'une femme qui restent impunis...
Le décor contribue à cette ambiance :
- le village est anonyme, sans particularité géographique, où le paiement des impôts est régi par la taille des oreilles ...
- un manoir aux pièces labyrinthiques, retiré du monde citadin...
- le monastère des prédicateurs du silence - encore le silence- atteint après avoir traversé en barque un marais aux eaux vertes...
"Il y a très longtemps, ces trous étaient utilisés pour faire le tri des contribuables. On pensait que le corps s'arrêtait un jour de grandir, mais que les os des oreilles continuaient toute la vie à se développer. C'est pourquoi ceux qui arrivaient à glisser leur oreille dans ces trous et entendre les bruits au travers n'étaient pas encore obligés de payer l'impôt. "
Le bizarre habite les personnages, la vieille dame bien sûr mais aussi la jeune fille qui assiste le muséographe.
Comme chez Murakami, un de mes auteurs favoris, la frontière entre réel et irréel est ténue, floue.
Et l’atmosphère s'appesantit au fil du récit...
Sur le thème de la transmission. Un roman envoûtant, poétique. A déguster.
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