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Liste par auteurs & titres dans Kronik list

mercredi 5 décembre 2012

110: "Unité de vie" de Fabienne Swiatly

Genre : mémoires en péril

Histoire

Une photographe, ancienne réfugiée bosniaque, rend régulièrement visite à sa belle-mère  en maison de retraite. La vieille dame perd la mémoire tandis que sa belle-fille tente d'oublier son passé douloureux.

Impressions

Court roman avec le thème de la maison de retraite qui apparait au premier abord, me rappelant d'autres lectures, comme Dernière adresse.

Et ma crainte: un roman de plus qui décrit ce lieu du vivre et du mourir ?
Avec ses habitants ...
"Les hommes sont rares dans ce lieu qui accueille surtout des veuves. Les hommes qui peuvent vieillir chez eux parce qu'ils meurent avant leur compagne."
"... entourée de vieux toute la journée, ce n'est pas drôle, tu sais."
et l'épreuve que peuvent constituer les visites...
"Des odeurs chaudes de nourriture, d'excréments et de produits de nettoyage. Respirer par la bouche."
"Je ne m'habitue pas à ce lieu du vivre et du mourir."
Au cours desquelles  face à face entre deux générations souvent en décalage...
"Tu es d'une génération de femmes pour qui le sexe a créé trop d'inquiétude pour être du plaisir."
"Je ne dis rien, sauf la chance des femmes d'aujourd'hui de pouvoir travailler et gagner leur vie."

Et puis on découvre que la narratrice exerce le métier de photographe pour témoigner des massacres en Bosnie qu'elle a vécus au plus profond de sa chair...
"Tu ne vois pas l'intérêt de mon travail, préférant l'art qui magnifie le beau. L'art qui rassure."
 "Des photos pour imposer à tous ce passé qui est encore hier pour moi, et dont on ne me demande jamais de nouvelles."
"Mon obsession pour les lieux insolites et sans âme n'aurait rien eu de rassurant ...."

Et que de ce passé il lui faut gommer les souvenirs
"Des photos pour imposer à tous ce passé qui est encore hier pour moi, et dont on ne me demande jamais de nouvelles."
"C'est loin déjà tout ça, madame. 
Une gifle à ma mémoire. Livres refermés alors que de nombreux corps sont encore disparus."

Et finement brossé, en écho à cette mémoire de souffrances, la vieille dame a elle aussi du oublier ses années d'enfance avec
"Une mère qui n'arrivait pas à t'aimer et te le faisait payer cher."
Et comble du sort, ce passé ne s'efface pas alors que la mémoire des événements récents et présents est grignotée peu à peu par la maladie d'Alzheimer.
"Alors qu'elle a oublié l'existence de ses petits-enfants, elle parvient à décrire chaque babiole de son appartement avec une précision étonnante."
"Ses yeux bleus qui cherchent ce que la mémoire restitue sans parvenir à nommer."
"L'angoisse, je la lis dans la pupille noire de son oeil qui ne parvient plus à trouver un point d'attache."

Ce chassé-croisé entre les souvenirs de cette femme réfugiée et de la vieille dame anime ce roman au rythme lent, comme celui des maisons de retraite. 
Quelques phrases claquent et ponctuent le récit, comme:
- De l'adolescence. "Grandir exige du temps."
- Des émigrants de Calais. "Les vêtements oubliés plus tristes que des cadavres."
- Du déracinement. "Pour la première fois, il me semblait rentrer chez moi. Un chez-moi.."
- De l'isolement physiques des personnes âgées. "On ne peut pas exister si l'on n'est pas touchée".

Un roman que le lecteur quitte en espérant, que lors de ses vieux jours, il sera touché après avoir été touché...

dimanche 2 décembre 2012

109: "Le chapeau de Mittérand" d'Antoine Laurain

Genre : relais de chapeau magique

Histoire

Les années 80. 
Daniel Mercier décide de s'offrir un petit plaisir culinaire en solitaire dans une grande brasserie parisienne.
Le chef de l'état s'assoit à ses côtés avec deux convives et repart en oubliant son chapeau...

"La voix de François Mitterrand accompagne sa dégustation et Daniel se dit que plus jamais il ne mangerait d'huîtres au vinaigre sans entendre : «Je l'ai dit à Helmut Kohl, la semaine dernière.» "

Impressions

Ecriture légère, un roman qui se lit avec plaisir.
Par ce jeu de relais de couvre-chef-talisman, s'enchaînent avec fluidité les épisodes de tranches de vie souvent drôles. Directeur adjoint brimé, amante engluée dans une aventure sans fin, nez sans inspiration, bourgeois conservateur, tous voient leur vie bousculée au contact de ce chapeau illustre. 
L'auteur semble prendre beaucoup de plaisir à rappeler l'actualité de ces années "Mitterand": mort de Balavoine, Coluche et Le Luron, l’explosion de Challenger, Séguéla, Tapie, Lang, colonnes de Buren... 

Roman très plaisant et plein d'esprit, Chapeau !!

A écouter
"Country" par Keith Jarrett & Jan Garbarek ( Album My Song). 
"Leaving" de Richie Beirach : http://www.youtube.com/watch?v=iHwTOfvwD6w

dimanche 4 novembre 2012

108: "No et moi" de Delphine de Vigan

Genre : regard sur le monde de la rue

Histoire

Lou, 13 ans, brille par son intelligence précoce à l'école (2 ans d'avance).
"J'absorbe tout, tout le temps, je suis perméable. Ma grand-mère trouve que c'est dangereux et très mauvais pour la santé. Elle dit cette pauvre petite, elle a la tête qui va finir par exploser, avec tout ce qu'elle ingurgite, [...]."
Très intimidée par les autres, elle s'engage devant sa classe et le professeur à faire un exposé sur les sans-abri basé sur l'interview d'une SDF.
La SDF en question, c'est No, âgée de 18 ans, qui a complètement lâché prise avec la société, et que Lou a rencontrée à la gare d’Austerlitz, où elle prend plaisir à regarder les gens.
L'adolescente se met en tête d'aider No... 



Impressions

Belle histoire d'une rencontre entre deux filles que toutes les apparences séparent. Alors qu'au contraire, elles souffrent toutes les deux de solitude et de manque d'amour.
Lou souffre de voir sa mère emmurée dans le silence et sous tranquillisants, elle se sent isolée des autres tellement elle est différente des enfants de sa classe.

Après mes 4 lectures précédentes, ce conte urbain apporte une cure de jouvence.
Une belle leçon d'amour porté d'abord vers les autres, et en retour, d'une découverte de l'Amour avec un grand "A".
"J'essaie de ne pas penser qu'un jour Lucas pourrait m'entourer de ses bras et me serrer contre lui."

Traduit en vingt langues et adapté au cinéma par Zabou Breitman en 2010.

samedi 3 novembre 2012

107: "Les belles endormies" de Yasunari Kawabata

Genre : au pays du sommeil levant

Histoire
Sur les conseils d'un ami, le vieil Eguchi, 67 ans, découvre une maison un peu particulière où les vieillards peuvent dormir avec des jeunes filles, suffisamment droguées  pour que rien ne puisse les réveiller. Ce sont les "Belles Endormies" que les "clients" peuvent caresser et toucher mais pas plus.


Impressions

Le dernier des 4 romans d'auteurs japonais que j'ai lus pendant mon voyage en Australie et Japon.
Et ... devinez ? Encore une histoire assez tordue... Tordue au premier abord de par ce concept de nuit avec une fille droguée, mais après quelques pages de lecture, c'est un récit d'une délicatesse extrême et touchante qui se profile.

Récit de cinq nuits dans cinq chapitres.
L'émotion ressentie par Eguchi devant la beauté et le destin incongru des belles, réveille en lui le souvenir des femmes qu'il a aimées. Il réfléchit à sa vie, à ses amours alors qu'il est assailli par ses désirs mais est vaincu par la triste vérité que la décrépitude et la mort le guettent. Et ces jeunes femmes nues données en pâture ne peuvent lui apporter l'illusion d'être encore un homme digne d'une femme, leur état de sommeil profond lui évoquant la mort.

Teinté d'un érotisme raffiné, ce roman tendre décrit cette âge de passage entre jeunesse et vieillesse, entre force et résignation. Avec pudeur, avec un art maîtrisé de la suggestion.


Un petit bijou.
Kawabata reçut le prix Nobel en 1968.

vendredi 2 novembre 2012

106: "La Clef, la confession impudique", de Junichirô Tanizaki

Genre : Sensualité et cruauté au pays du soleil levant

Histoire
Un professeur de 56 ans veut pouvoir continuer à satisfaire les besoins sexuels de sa femme Ikuko plus jeune de 10 ans. Il constate que le jeune homme, Kimura, qui fréquente sa fille est attiré par sa femme, et que la jalousie qu'il en ressent attise sa libido. Il se sert donc de l'attraction que son épouse exerce sur ce jeune homme pour réveiller le désir de sa belle et le sien.

Impressions

Encore un auteur japonais que j'ai lu pendant mon voyage en Australie et Japon.
Et encore une histoire assez tordue, qui peut être dérangeante aux regards de certains lecteurs...

La confession ?
Le professeur écrit depuis des années un journal sans y dévoiler ses sentiments personnels. A partir du moment où il confesse ses pensées intimes, sa femme commence son propre journal intime. Chacun se défend de lire le journal de l'autre mais sait bien qu'il est lu et lit, ces écrits étant le dernier moyen de communiquer entre eux.


"Jusqu'à présent, je me suis tracé une frontière rigoureuse, et me suis efforcée de ne pas aller plus loin, mais je ne suis plus certaine de ne pas la franchir. Je souhaite que mon mari ne se fie pas trop à ma vertu."


Impudique ?
Ce jeu d'échange par journaux intimes leur permet d'oser dévoiler leurs pensées et envies au-delà du convenable. Le professeur confesse sans pudeur son amour pour sa femme, passion qui le poussera jusqu'à une issue fatale. Ikuko, engluée dans son éducation d'avant-guerre, se libère à travers l'écrit, dévoile sa méchanceté, ses fantasmes sexuels.

Impudique aussi est le comportement d'Ikuko qui ose se laisser dénuder  tout en se cachant derrière une passive innocence en feignant un sommeil d'ivresse..


La clef ?
La clef du bureau du professeur où se cache son journal intime ?
La clef des rapports humains ? Si tel est le message, tout est perversité et dissimulation. Mais une lueur d'espoir peut poindre...

Ce roman est construit et écrit avec maîtrise et délicatesse. Les jeux érotiques sont décrits avec raffinement et de manière suggestive, sans vulgarité. 

Un excellent roman d'une grande finesse. A lire.
Roman paru en 1956.

mardi 30 octobre 2012

105: "Une affaire personnelle" de Kenzaburo Oe

Genre : coup de sonde de l'âme humaine

Histoire

Pour Bird, ses rêves d'Afrique risquent de ne jamais se concrétiser avec la naissance de son fils atteint d'un handicap physique -une hernie cérébrale- le faisant ressembler à un "monstre"...
Bouleversé, ses pensées oscilleront entre l'abandon par la fuite, l'élimination physique et le désir de le garder.
Refuges dans la fuite chez sa maîtresse ou dans l'alcool. 
Moments de remords, de culpabilisation...
Errances qui le mèneront où ?...


Impressions

Roman très déconcertant. 
Il expose avec brio les errances morales de Bird, tiraillé entre les médecins qui veulent sauver l'enfant, ses beaux parents qui désirent s'en débarrasser, sa femme à qui on ne dit pas la vérité, et sa maîtresse qui le presse de partir ensemble.
Va-t-il continuer à se soumettre au poids des conventions ? Laissera-t-il mourir l'enfant, risquant par son égoïsme et sa lâcheté d'être lui le Monstre de l'affaire ? Le cheminement -souvent tortueux- psychologique et existentiel de Bird oscille entre le bien et le mal.

"Ce choix faisait de lui le véritable ennemi du bébé, son premier ennemi, le pire. S'il y avait une vie éternelle et un dieu pour juger les hommes, pensa-t-il, il serait déclaré coupable. Mais cette culpabilité, comme la tristesse qui l'avait envahi dans l'ambulance, lorsque les pansements du bébé l'avaient fait penser à Apollinaire, avait un goût presque agréable."

C'est souvent malsain, parfois dérangeant et très dur, mais tellement humain.
La fin est finalement assez inattendue, et un peu peut-être trop moralisatrice / morale ?

Une vague de surf sur web m'apprend que cet auteur vécut une histoire similaire, son fils étant né avec un handicap mental grave.


Un roman très personnel et troublant.
Kenzaburô Oé a obtenu le Prix Nobel de Littérature en 1994.

samedi 20 octobre 2012

104: "Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil" de Haruki Murakami

Genre : un Murakami pas trop à l'ouest

Histoire

A cette époque "La plupart des familles [...] comptaient deux ou trois enfants" et Hajime né en 1951 est fils unique, comme Shimamoto-san, une fille de sa classe qui boite. Isolés des autres élèves, ces 2 jeunes de 12 ans passent de longs moments ensemble, en particulier à écouter de la musique sur la chaîne stéréo du père de son amie. 'South of the border', de Nat King Cole... Ils s'aiment mais ne se l'avoueront pas avant qu'ils ne perdent de vue suite au déménagement des parents de Shimamoto-san. "C'est elle qui m'apprit, en me prenant la main, qu'il existait bel et bien un lieu de plénitude au cœur même de la réalité."
La vie poursuit son cours, et désormais, à 37 ans, Hajime possède une belle petite famille, deux voitures, un appartement et deux bars de jazz à la mode à Tokyo qu'il gère avec succès.
Mais un soir de novembre, une femme  "s'assit tranquillement au comptoir, commanda un daïquiri [...]
"Tiens, voilà une bien jolie femmme" 
"-Shimamoto-san, murmurai-je d'une voix sèche."
...

Impressions
Mon séjour au Japon (après 1 semaine et demi en Australie) se devait d'être accompagné d'une immersion en lectures nippones et de manière incontournable devait comporter un 'Haruki Murakami'.
Haruki a été responsable pendant huit ans responsable d'un bar de jazz à Tōkyō dans le quartier de Kokubunji qui s'appelle Peter Cat. Un roman à forte teneur autobiographique ?
Ce qui est certain est que ce roman replonge le lecteur dans cet univers mystérieux et envoutant propre à cet auteur. 



C'est un livre sur la recherche du bonheur, sur l'accomplissement de soi, sur cette étape tant commentée des 40 ans où l'homme, comblé par une vie rangée et tranquille, est fragile, aisément tourmenté, miné de contradictions, nostalgique des souvenirs idéalisés du passé... Le doute s"insinue, a-t-il fait les bons choix ? (j'en rajoute ...)

[...]
"- Star-Crossed Lovers, dit Shimamoto-san. Qu'est-ce que ça signifie ?" 
"- Des amants nés sous une mauvaise étoile. Des amants au destin malheureux. Tu vois, en Anglais, il existe un mot exprès pour exprimer ça. Il s'agit de Roméo et Juliette, en fait."
- [...] On dirait que ce morceau a été composé pour nous, non ?"
Ce conte se distingue des 2 autres romans que j'ai déjà lus de Murakami par sa sensualité, voire ses scènes empreintes d'un érotisme subtil.
En revanche, une fois de plus le héros-narrateur n'est pas particulièrement sympathique:  Hajime est égoïste, faible et adultère. Mais le lecteur reste ensorcelé par ce conte grâce à une écriture distanciée accompagnée d'observations et d'analyse fines de la nature humaine qui décryptent le comportement et les pensées de ce personnage.

Un roman mélancolique et sensuel pour quarantenaires ?...
Encore un moment d'évasion offert par cet écrivain 

dimanche 7 octobre 2012

Suite des errances à Tokyo

En quitant Shinjuku vers le sud

Un énigmatique système électrique à l'arrière de ce scooter ?

Après la frénésie du métro et des grands centres urbains, les ruelles paisibles, comme dans un roman de Murakami


Mon repas du midi


En arrivant à Harajuku

Des magasins kitschs pour adolescentes
 

Le pont où les cosplayers paradent le dimanche (c'est samedi)

Le sanctuaire Meiji Jingu
 Le plus grand portique du Japon, diamètre 1.2m, cyprès de 1500 ans provenant de Taiwan !



Purification des mains et de la bouche.






Entrée dérobée du temple


Un mariage de haute classe
 Monsieur le curé et son assistant

Les mariés protégés du soleil (le teint bronzé est réservé aux paysans ...)

Remise des alliances ??
 Les familles sur leur 31

Des messages du Monde entier




Encore un bassin pour les ablutions, vous aurez compris que j'aime les photographier

Un autre temple, le sanctuaire Togo, à l'écart de la Takehita-dori très bousculée

Il reste encore des instantanés sympas, mais il est temps de se coucher pour prendre la navette demain, direction retour en France...

samedi 6 octobre 2012

Déambulation dans Tokyo


SHINJUKU

Le quartier des gratte-ciel, avec le Metropolotan Government Building de Tange Kenzo.
Un air de famille (voulu) avec Notre-Dame de Paris


 Le Cocoon, mon préféré


Au Nord-Est de Shinjuku










Je n'ai pas compris ce que vend (ou propose en service) ce magasin ??? Un cinéma de films d'horreur ? Des produits pour chasser les blattes ?

Un magasin de plats cuisinés en plastiques pour les restaurants


Des exemples d'utilisation des plats en plastiques ...


Dans le parc de Shijuku-Gyoen, un des nombreux pumons de verdure de cette capitale tentaculaire

Des familles pique-niquent

Un petit temple au bord d'une mare



 Je ne connais pas le nom de cette tour... A compléter.




En sortant du Parc

Pour Pierre !!

A suivre...

Les livres qui m'ont marqué... (pas tous chroniqués)

  • 'Beloved' & 'Jazz' de Toni Morrison
  • 'Charlotte' de David Foenkinos
  • 'Crime et châtiment' de Dostoievski
  • 'Kite runner' de Khaled Hosseini
  • 'La joueuse de go" de Shan Sa
  • 'Le quatrième mur' 'Profession du père' de Sorj Chalandon
  • 'Les enfants de Minuit' de Salman Rushdie
  • 'Sombre dimanche' & "L'art de perdre" d'Alice Zeniter
  • 'Sous le soleil des Scorta' et 'Eldorado' de Laurent Gaudé
  • "1984" de George Orwell
  • "Au Zénith" de Dong Thuong Huong
  • "Candide" de Voltaire
  • "En attendant Godot" de Samuel Beckett
  • "Fanrenheit 451" de Bradbury
  • "L'écume des jours" de Boris Vian
  • "L'insoutenable légéreté de l'être", de Milan Kundera
  • "L'œuvre au noir" de Marguerite Yourcenar
  • "L'ombre du vent" de Carlos Ruis Zafon
  • "La métamorphose" de Kafka
  • "La vie devant soi" de Romain Gary
  • "Le Hussard sur le toit" et "Les âmes fortes" de Jean Giono
  • "Le parfum" de Patrick Suskind
  • "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde
  • "Le rouge et le noir" de Stendhal
  • "Les Cavaliers" de Joseph Kessel
  • "Les Déferlantes" de Claudie Gallay
  • "Les Raisins de la Colère" de John Steinbeck
  • "Malevil" de Robert Merle
  • "Mr Vertigo" de Paul Auster
  • "Sur la route" de Jack Kerouac
  • à suivre
  • L'univers de Haruki Murakami
  • Les contes d'Alessandra Barrico
  • Les polars de Fréd Vargas
  • Les romans de Sepulveda
  • Les romans de Yasunari Kawabata

Grand Canyon

Grand Canyon