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Liste par auteurs & titres dans Kronik list

mercredi 29 mars 2017

267: 'Un amour impossible' de Christine Angot


Genre : auto-fiction

Histoire
Rachel aime Pierre même si celui-ci refuse de l'épouser et de vivre avec elle. Pierre restera de cet avis même si Rachel a une fille de lui...

Impressions

Un premier sujet: la différence des classes.
Rachel, belle et intelligente, est secrétaire et vient d'un milieu modeste. Des origines trop modestes pour Pierre, un intellectuel traducteur, brillant mais lâche (et antisémite sur les bords ?...).
"L'amour rend aveugle" est pour moi le thème central du roman.
Comment Rachel a-t-elle pu à ce point s'obstiner à croire en cet amour, en dépit des frustrations, des mensonges, des humiliations subites ?...
Enfin Christine Angot parle de ses relations mère-fille qui évoluent douloureusement, d'une fusion sublime à une séparation où chaque rencontre se traduit par des heurts blessants.
Des thèmes intéressants traités à travers ce récit autobiographique.
En dépit des sujets sensibles abordés, pas de scènes choquantes, pas de provocations, apparemment à la différence de romans antécédents qui ont pu choquer des lecteurs (c'est le premier livre de cette auteure que je lis).


Mais (il y a un mais, et conséquent), l'écriture est sobre, sans aucune poésie, voire très quelconque. Un sommet est atteint par les dialogues comme le suivant:
«- Ah la la mon Dieu, qu'est-ce que j'en ai marre, mon Dieu, mais j'en ai marre, j'en ai marre, j'en ai marre, mais j'en ai marre!... Mais j'en ai marre, mais marre, mais j'en ai marre, marre, marre, mais marre! J'en ai marre j'en ai marre j'en ai marre, mais qu'est-ce que j'en ai marre, mais qu'est-ce que j'en ai marre mon Dieu…» p 58

Ou encore:
"La viande était accompagnée de frites, fines, bien grillées.
–Oh qu'est-ce qu'elle est bonne, Pierre, cette viande !
Il en a coupé un morceau et l'a mis dans sa bouche.
–Humm.
Il a fermé les yeux pour mieux l'apprécier.
–Elle est bonne hein Pierre !?
—Humm !...Ah oui. C'est rare une bonne pièce de viande. Humm !... Comme celle-ci. Bien tendre. Humm !...
–Une bonne entrecôte c'est délicieux. Elle est très bonne ici la viande Pierre. Tu nous as amenées dans un excellent endroit. "

Aucune poésie, un style à pleurer ou fuir, et une construction banale suivant la chronologie de ces instants passés.
Pas convaincu par cet écrivain connu médiatiquement, et encore moins enclin à me plonger dans ses autres romans: selon mes recherches sur le Net, ses autres ouvrages sont souvent jugés trop provocants et toujours axés sur la propre vie de l'auteure et donc sur ses tragédies vécues pour lesquelles il faut avoir le moral.

Récit autobiographique aux thèmes riches mais à l'écriture sans saveur.
Quel contraste en regard de la chronique précédente !
Ce livre avait été nominé pour le Goncourt... Décidément je ne suis pas lecteur compatible avec ce prix.

samedi 25 mars 2017

266: 'Une vie entière' de Robert Seethaler

Genre : parcours poétique d'un montagnard qui dit qu'un 'homme doit vivre la tête haute'

Histoire
Andreas Egger naît orphelin dans les Alpes autrichiennes à la fin du 10ième siècle. Il est recueilli à contre-cœur par un membre éloigné de la famille...

Impressions
Roman très court, empreint d'une poésie sans emphase ni mélodrame.
Andreas vit dans une bulle qu'il a construite pour survivre aux aléas de la vie, pour surmonter la maltraitance, la mort de l'être aimé, la guerre, et la modernité qui envahit les pentes montagneuses. Sérénité et ténacité, des qualités humaines qui nous emportent à travers ce portrait d'un homme simple doué pour savourer les instants de bonheur. 
La nature grandiose et omniprésente nous ramène à la réalité de notre vulnérabilité: le vent, les avalanches peuvent changer un destin...

Récit sobre et pur, un moment de poésie dans les grandes montagnes où l'homme peut cultiver comme Andreas Egger un havre de silence et de solitude.

samedi 18 mars 2017

265: 'Le Cercle' de Bernard Minier

Genre : 'Mouillé' après 'Glacé'

Histoire
On retrouve le commandant Servaz avec ses fantômes de Julian Hirtmann et de ses anciennes amours. Le récit ne se déroule plus dans un décor de prison isolée de psychopathes dangereux mais dans la ville de Marsac et plus précisément de son lycée où Servaz lui-même étudia en khâgne.
La découverte d'une de ses professeurs assassinée fait revenir le flic dans les pas de son passé...


Impressions
J'ai eu du mal à lâcher ce roman, presque 800 pages qui se dévorent d'un trait. Les portraits sont profonds, pas de super héros, et l'intrigue est très bien amenée. En parallèle de cette énigme à faces multiples qui se détricote peu à peu, le passé de Martin Servaz est fouillé révélant un être profondément seul et fragile que même un tueur en série pourrait prendre en pitié ...

Tonique, efficace, un très bon thriller. Et qui annonce sa suite dès les premiers chapitres ! Marketing habile ;)

samedi 4 mars 2017

Jérusalem



Les remparts
Rempart Sud, vers la Vallée du Kidron

Le Mont du Temple depuis le rempart Sud

Rempart Ouest


La Tour de David


Porte de Jaffa


Porte de Damas

Les Lieux Saints
Eglise éthiopienne copte

Station IX du chemin de Croix

porte de la Basilique du St Sépulcre

Pierre de l'Onction dans la Basilique du St Sépulcre

Le Mur des Lamentations, 'Western Wall'


Le Dôme du Rocher



264: 'Melville Street' de Xavier Deville

Genre : documentaire sur le travail d'assistant aux handicapés

Histoire
Un Français s'occupe des résidents handicapés d'une maison de Melville Street à Dunedin en Nouvelle-Zélande. Il témoigne à travers son journal de bord de cette expérience de 2 ans.

Impressions
Sobriété, humour, l'auteur dresse les portraits des habitants de cette maison et relate ses relations avec ses 'hardis' mais aussi avec ses collègues de travail.
C'est tellement descriptif et linéaire que je me suis interrogé sur la dimension romanesque de ce livre. C'est instructif -surtout sur les frustrations des professionnels face aux procédures administratives kafkaïennes- mais pas captivant. Je l'ai lu comme un reportage dans une revue sur la société.

Un regard tendre mais pas du tout mièvre. Mais plus un journal de bord ou un reportage qu'un roman.

263: 'Ils savent tout de vous' de Iain Levison

Genre : course poursuite pour télépathes

Histoire
Un tueur de flic en attente dans le couloir de la Mort dans une prison de l'Oklahoma.
Un flic du Michigan.
Un 'super-pouvoir' en commun: la télépathie. (titre anglais: 'Mindreader')
        Un pouvoir si 'super' ??

Impressions
Qui n'a pas un jour rêvé de lire dans les pensées des autres ? Certes ce don apporte des avantages dans certaines situations mais pas toutes; votre patron marié est attiré par un collègue masculin, une femme pense à la vaisselle en faisant l'amour, ... ;)
Sans compter que le télépathe est assailli sans cesse par les pensées de l'entourage, plus de repos de l'esprit.
La course poursuite engagée très vite dans ce roman imprime un rythme relevé, mêlant humour, médecine futuriste et une dénonciation des travers hyper-sécuritaires des gouvernements américains et de leurs associations secrètes flirtant avec les limites du droit.
Fin abrupte -et reproché par des blogueurs- mais pour moi bien adapté au rythme précipité du scénario. Au lecteur d'inventer la suite...

Un thriller court, alerte et haletant. Bonne détente.

mercredi 1 mars 2017

Tel-Aviv

La plage de Tel-Aviv



Le quartier de Névé Tsedek, surnommé le petit Paris par les habitants.
Le plus cher de Tel-Aviv





Les livres qui m'ont marqué... (pas tous chroniqués)

  • 'Beloved' & 'Jazz' de Toni Morrison
  • 'Charlotte' de David Foenkinos
  • 'Crime et châtiment' de Dostoievski
  • 'Kite runner' de Khaled Hosseini
  • 'La joueuse de go" de Shan Sa
  • 'Le quatrième mur' 'Profession du père' de Sorj Chalandon
  • 'Les enfants de Minuit' de Salman Rushdie
  • 'Sombre dimanche' & "L'art de perdre" d'Alice Zeniter
  • 'Sous le soleil des Scorta' et 'Eldorado' de Laurent Gaudé
  • "1984" de George Orwell
  • "Au Zénith" de Dong Thuong Huong
  • "Candide" de Voltaire
  • "En attendant Godot" de Samuel Beckett
  • "Fanrenheit 451" de Bradbury
  • "L'écume des jours" de Boris Vian
  • "L'insoutenable légéreté de l'être", de Milan Kundera
  • "L'œuvre au noir" de Marguerite Yourcenar
  • "L'ombre du vent" de Carlos Ruis Zafon
  • "La métamorphose" de Kafka
  • "La vie devant soi" de Romain Gary
  • "Le Hussard sur le toit" et "Les âmes fortes" de Jean Giono
  • "Le parfum" de Patrick Suskind
  • "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde
  • "Le rouge et le noir" de Stendhal
  • "Les Cavaliers" de Joseph Kessel
  • "Les Déferlantes" de Claudie Gallay
  • "Les Raisins de la Colère" de John Steinbeck
  • "Malevil" de Robert Merle
  • "Mr Vertigo" de Paul Auster
  • "Sur la route" de Jack Kerouac
  • à suivre
  • L'univers de Haruki Murakami
  • Les contes d'Alessandra Barrico
  • Les polars de Fréd Vargas
  • Les romans de Sepulveda
  • Les romans de Yasunari Kawabata

Grand Canyon

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