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Liste par auteurs & titres dans Kronik list

mardi 28 avril 2020

416: "Un putain de salopard', T1, BD de Régis Loisel & Olivier Pont

Genre : Quête du père dans la moiteur tropicale


Histoire
Max débarque à Kalimboantao, dans la jungle amazonienne, avec deux photos de sa mère et lui enfant quand ils vivaient au Brésil. Sur chacune d’elles, un homme différent. L’un des deux serait-il son père ?

Impressions
Premier épisode de ce cycle.
Le graphisme est flamboyant, non sans rappeler 'Peter Pan' ou 'la quête de l'oiseau du temps'. Couleurs chatoyantes, un trait de crayon qui sait à merveilles rendre la jungle luxuriante. Mais ici c'est Olivier Pont qui dessine, Régis Loisel a écrit le scénario. 


Le début de cette BD est assez léger, voire volage, et on ne comprend pas vraiment le ton sur laquelle cette quête du père va jouer...
Mais très vite Loisel fait monter la sauce et dévoile progressivement des nouveaux ingrédients pimentés mêlés à quelques cuillerées d'humour.
Et Olivier Pont maîtrise les cadrages et les dessins lumineux.


Scénario qui s'anime progressivement, BD séduisante par son graphisme et ses personnages attachants. Vivement la suite de cette nouvelle série.

dimanche 26 avril 2020

415: 'Debout les morts' de Fred Vargas

Genre : Hêtre ou ne pas Hêtre ?...


Histoire
Un matin, la cantatrice Sophia Siméonidis trouve dans son jardin un arbre qui n’y était pas la veille . . . Qui a planté ce hêtre et pourquoi ? Est-ce que les trois historiens fauchés qui ont investi la baraque pourrie voisine de la maison de Sophia sauront l'aider ?

Impressions
Deuxième roman lu en parallèle de celui de Damasio (après 'Leviathan' de Paul Auster). Pour combler le besoin de m'échapper de l'atmosphère somme toute très oppressante des 'Furtifs', et un rythme narratif vraiment lent.

Alors voici 'Debout les morts', un polar bien construit et ô combien truffé d'humour, de poésie et d'imagination.
L'intrigue souffre souvent d'invraisemblances, mais quel plaisir de lecture ! On se laisse emporté par cette enquête menée par ces 3 jeunes assez loufoques en parallèle de celle de la maréchaussée assez discrète dans ce récit.

Les trois bras cassés se sont répartis les étages de la baraque pourrie par ordre chronologique de leurs spécialités:
- Mathias Delamarre, expert en préhistoire, réside au 1ier étage. Il porte des sandales en cuir, aime se promener nu...
- Marc Vandoosler, au deuxième étage: médiéviste, comme Fred Vargas de formation
- Lucien Devernois, locataire du troisième, est spécialiste de la première guerre mondiale. Apparemment son personnage est est inspiré du frère de Fred Vargas, l'historien Stéphane Audoin-Rouzeau.
Il ne faut pas oublier un quatrième personnage, Armand Vandoosler, l'oncle de Marc, ancien commissaire à la retraite, qui lui est relégué dans les combles !

L'interaction entre les locataires est truculente. 
"Mathias, bien qu’indifférent et plutôt hostile à l’égard de tout ce qui avait pu se passer après 10 000 ans avant J.-C., avait toujours fait une incompréhensible exception pour ce mince médiéviste toujours habillé de noir et d’une ceinture en argent. A dire vrai, il considérait cette faiblesse amicale comme une faute de goût. Mais son affection pour Marc, son estime pour l’esprit souple et incisif de ce type l’avaient obligé à fermer les yeux sur le choix révoltant qu’avait fait son ami pour cette période dégénérée de l’histoire des hommes
Face à ces évangélistes conduits par le vieux flic, les personnages féminins, Sophia, Juliette, une voisine, et Alexandra, la nièce de Sophia, sont intrigants et attachants.

Les dialogues sont vifs, le style est facile à lire, les fausses pistes se succèdent.
"N'invente pas ce qui n'existe pas sous prétexte que tu as paumé ce qui existe."
"Mais il y a une différence entre être dans la merde et être cuit. Dans un cas on glisse mais dans l'autre on brûle.'

Trio insolite pour une enquête divertissante. Un agréable moment de lecture.

lundi 20 avril 2020

414: BD "Das Feuer" de Joe Pinelli, Henri Barbusse et Patrick Pécherot

Genre : Enfer aquatique des Tranchées


Histoire
Témoignage de la survie animale dans les tranchées pour ces soldats allemands sacrifiés. Inspiré du roman "Le feu" de Barbusse, prix Goncourt 1916,  transposé dans le camp ennemi.
 

Impressions
Une première pour moi. J'ai lu cette bande dessinée sur la tablette, bénéficiant le temps du confinement d'un abonnement gratuit à la bibliothèque numérique.
Première constatation: ce n'est pas le format d'une page de BD -c'est beaucoup plus petit-, c'est pixelisé, et cela perd en émotion visuelle ainsi qu'en sensation de toucher.
Indépendamment du support, la forme de cette BD est inhabituelle.

Dessins aux crayonnés noirs, austères: uniquement des paysages dévastés, d'océans de boue et de cadavres et ces soldats casqués, sans pied (car dans la boue) aux visages décharnés. Les pages se ressemblent, pas de lieux reconnaissables, pas de visages identifiés.
Même austérité en ce qui concerne les dialogues. Quasiment pas de dialogue mais une voix off, qui énonce les statistiques et décrit l'horreur du quotidien.

La BD est découpée en 13 chapitres, tous localisés dans le champ de bataille.
  1. Kamerad, Camarade
  2. Graben, Fossé
  3. Verbindungsgraben, Boyau
  4. Streifzug, Dégagement
  5. Kanonenfutter, Chair à Canon
  6. Die Gezeichneten, Les Marqués
  7. Boschung, Talus
  8. Wasserelache, Eau
  9. Morast, Marécage
  10. Stimmen, Voix
  11. Flachland, Plaine
  12. Morgenröte, L'Aube
  13. So ist es, C'est ça
Ce récit dénonce d'abord l'injustice sociale.
"Autour de nous il y a peu d'intellectuels, de professions libérales, d’instituteurs, d'artistes. Il y a peu de riches qui risquent leur figure aux créneaux sinon en passant ou sous des képis galonnés."

Mais ce roman graphique dénonce surtout un enfer absurde où la terre est ravagée, les soldats aussi.

Evidemment par  la mitraille
"Autour de nous, les coups de fusil, la canonnade qui crépite, qui roule."
"On arrive dans une grande plaine. Écorchée, défoncée."

Mais aussi pa
"Le brouillard qui pénètre la vareuse en gros draps lourd d'eau qui fait comme un suaire avant l'heure."
"La pluie devient torrentielle. C'est le déluge dans la nuit."



Et surtout par l'eau...
"Au début j'ai cru que le pire enfer c'était les flammes, les obus. Puis j'ai longtemps pensé que c'était l'étouffement des souterrains qui se rétrécissent éternellement. Mais non, tous ceux qui ont mis un pied sur le bord d'un trou d'obus le savent. Le pire enfer, c'est l'eau."
"La pluie pénètre nos étoffes. La pluie pénètre nos corps. La pluie pénètre nos âmes. La pluie remplit nos bottes."

A l'image de son thème, cette bande dessinée est évidemment pesante, triste, sans espoir.
"Gardant juste assez d'énergie pour repousser la douceur qu'il y aurait à se laisser mourir."
"Rien qu'on est, rien qu'un point parmi des milliers d'autres pareils malheurs. On est rien. Rien."

Mais elle a le mérite de témoigner, pour ne pas oublier.
"C'est que nous, les hommes, on est des machines à oublier."
"Il n'y aurait plus de guerre si on se rappelait."
"La voici la guerre qui viole le bon sens, qui avilit les grandes idées, hideuse au moral comme au physique, la guerre qui commande tous les crimes."

"La bêtise et l'oubli sont des péchés et des crimes.
Le silence, n'aura d'autre conséquence que la répétition des événements."

La transposition du roman côté allemand témoigne de ce que tout est pareil et que rien ne change, la Guerre est abominable des deux côtés, il n’y a que des victimes.

Bande dessinée pas plaisante à lire, à considérer comme un témoignage pour ne pas oublier.

mardi 14 avril 2020

413: 'Léviathan' de Paul Auster

Genre : roman polymorphe


Histoire
Benjamin Sachs est devenu un poseur de bombes. La question est posée et Peter Aaron, son ami, raconte.

Impressions
La narration est classique en cela qu’elle commence par la fin et reprend tout de suite à un moment antérieur où se sont rencontrés les deux personnages principaux 
Le corps du récit s'efforce de reconstituer le pourquoi de l’événement qui ouvre le livre.

Décor
Le décor est planté à New York, dans le Vermont et San Francisco. New-York bénéficie d'un traitement de faveur, Paul Auster oblige, et fait parfois partie des personnages.

P182 "Les explosions avaient métamorphosé New York en une ville spectrale, une métropole assiégée, et je savourais le délire fou du spectacle: le bruit incessant, les corolles de lumière éclatée, les couleurs flottant à travers d'immenses dirigeables de fumée."

Paul Auster aime planter ses récits dans le cours de l'histoire. Des repères jalonnent le roman, comme lorsque Peter liste les événements racontés dans le roman de Ben 'Le Colosse':

  • Défaite de Custer à Little Big Horn
  • Edification de la Statue de la Liberté
  • Grève générale de 1877
  • Exode des juifs de Russier en Amériques
  • Invention du téléphone
  • Emeutes du Hatmarket à Chicago
  • Propagation du Ghost Dance chez les Sioux
  • Massacre de Wouded Knee

Message ?
Certaines critiques parlent d'un portrait d'une Amérique déboussolée qui perd ses valeurs. Un pays des coups tordus avec l'arrivée ce Ronald Reagan. Personnellement j'ai perçu la dimension politique comme plutôt mineure, en filigrane avec par exemple le passé activiste écologiste de Dimaggio. C'est à la fin du roman qui dévoile les dessous du Fantôme -l’engagement terroriste- que cette veine est la plus présente.

De là à faire le lien avec Léviathan ce monstre biblique marin à plusieurs têtes.
Selon Wikipedia,  il peut être considéré comme l'évocation d'un cataclysme terrifiant capable de modifier la planète, et d'en bousculer l'ordre et la géographie, sinon d'anéantir le monde.
En fait le titre fait surtout référence à l'ouvrage éponyme de philosophie politique du britannique Thomas Hobbes (défendant un idéal despotique du pouvoir).

Personnages Les personnages féminins sont nombreux et très différents les uns des autres -Maria, Fanny, Iris, ..-  tous remarquablement profonds et vrais.

Ce récit est avant tout un hommage à l'amitié -évidemment entre 2 écrivains bobos de New-York, le narrateur et Ben.
"Sachs n’avait pas d’emploi, et ça le rendait plus disponible que la plupart des gens que je connaissais, moins contraint par ses habitudes. La vie sociale à New-York tend à une grande rigidité. L’organisation d’un simple dîner doit se faire plusieurs semaines à l’avance, et les meilleurs amis peuvent parfois passer des mois sans le moindre contact. Mais avec Sachs, les rencontres impromptues étaient la règle."
Cette amitié motive le format de ce roman sous la forme de la biographie de Ben.

C’est aussi un roman de la quête de l'amour et sur le mariage, avec des personnages féminins forts, la mise en scène des interactions entre couples -tromperie, « échangisme » : l’un prend momentanément la place de l’autre, les couples s’inversent….
P167 
"Je n'étais pas un être monogame, me disais-je. Je me sentais trop attiré par le mystère des premières rencontres, trop épris de la comédie de la séduction, trop avide de l'émotion de découvrir un corps, pour qu'on pût compter sur moi dans la durée.'

Sensualité
L'auteur prend plaisir également à colorer son récit de sensualité exprimée par ses personnages à la psychologie fouillée.
"Nous faisions l'amour en silence, intensément, vertigineusement pâmés au cœur de l'immobilité. Fanny était toute langueur et tout acquiescement, et je tombai amoureux de la douceur de sa peau, de sa façon de fermer les yeux quand je glissais derrière elle pour embrasser sa nuque."
"Maria était vêtue d’un short et d’un t-shirt, une tenue plus légère qu’à son habitude. Mais elle était sortie ce jour-là avec l’envie qu’on la remarque. Elle souhaitait affirmer la réalité de son corps, faire tourner les têtes, se prouver qu’elle existait encore aux yeux des autres. » ou encore « Je lui raconte des histoires. Ca fait partie d’un jeu que nous jouons. J’invente des histoires sur mes conquêtes imaginaires, et Fanny écoute. Ca l’excite. Les mots ont un pouvoir, après tout. Pour certaines femmes, il n’existe pas de meilleur aphrodisiaque."

Roman personnel ?
Après quelques recherches sur la toile, j'apprends que c'est aussi un roman plus personnel aussi qui retrace des épisodes de sa vie, en particulier la rencontre avec sa seconde femme, Siri Hustvedt ou encore l’artiste plasticienne, Sophie Calle (Personnage de Maria).
Siri Hustvedt et Paul Auster


Extrait de Wikipedia sur Sophie Calle
"Après avoir été une activiste politique pure et dure — maoïsme, féminisme, Gauche prolétarienne, lutte pro-palestinienne au Sud-Liban, etc. — et avoir voyagé sept ans à travers le monde, Sophie Calle rentre à Paris. Perdue, sans projet professionnel, sans capacité précise, sans amis, elle décide de suivre des inconnus dans la rue, comme pour retrouver Paris à travers les trajets des autres. Bientôt, elle se prend au jeu, photographie, note ses déplacements, choisit un homme au hasard et décide de le suivre à Paris, puis à Venise. Plus tard, la remarque d’une amie sur la tiédeur des draps, lorsqu’elle se couche auprès d’elle, lui donne l'idée d'inviter des gens pris au hasard à venir dormir quelques heures dans son lit."
"Elle se caractérise par un esprit provocateur. Elle a été par exemple la première photographe à présenter une exposition… dont elle n'avait pas pris elle-même une seule photo : elle avait demandé à une agence de détectives privés de la prendre en filature et de la prendre en photo à son insu. Ce sont ces photos d'elle qu'elle exposa."


Roman culte de Paul Auster. Riche camaïeu de parcours de vie assez tordus. Un grand plaisir vécu à le relire.

vendredi 10 avril 2020

412: 'Les furtifs' d'Alain Damasio

Genre : '' } %~Zwin$$$ ... ö^#  (*)

(*) Traque à l'olifant d'êtres invisibles


Histoire
En 2040, la technologie est de plus plus omniprésente dans la société française. Intelligence Artificielle, alter ego numérique, la technologie nous enveloppe d'un cocon soi-disant protecteur et douillet, mais en réalité intrusif au plus profond de notre intimité.
Lorca Varèse et Sahar se sont séparés depuis la disparition de leur fillette Tishka. Lorca n’accepte pas la mort potentielle de son enfant et poursuit ses recherches. Sahar en est à l’acceptation, sa fille adorée est morte, et si elle souffre, elle continue pourtant sa vie.
Qui a raison ?

Impressions
Un gros pavé de 600 pages grand format. Il faut s'armer de patience et de force devant la montagne à gravir.
Une lecture avec une réminiscence inévitable de  la 'Zone du Dehors'.

On retrouve un monde futuriste, humain, dominé par un pouvoir écrasant et répressif. Une société piste tous vos mouvements, et à chaque entorse au climat de paix lénifiante,  interviennent la police, des milices privés et l'armée équipés des technologies dernier cri. Le gouvernement, autoritaire, censure, privative, muselle, emprisonne, et s'assure de la paix sociale avec l'éternel principe du 'Panem et Circenses'.
(A noter parmi les technologies citées le lidar intégré ... :)
P92 "Le lidar va être décisif sur la ligne de front. Surtout en vertical, pour clairvoir en profondeur.")

Alain Damasio dénonce à travers ce roman l'évolution actuelle de notre société. Au niveau politique mais aussi dans les comportements humains.

Il en est ainsi par exemple la perte de la capacité de concentration et d'attention. 
P69 
"Chez cette génération, la tranche d'attention continue avoisine les trente secondes. Elle était encore de deux minutes il y a  dix ans. Par conséquent, chaque demi-minute exige de couper/relance, sans cesse, par une photo, par une musique, faire réadhérer leur tête de lecture sur ma surface vocale."

Ou de la privatisation des villes par des grandes entreprises.
'(...) Vous savez ce qu'est une ville libérée ?
— C'est une ville volée à ses habitants ! s'enhardit une vieille dame qui s'est mise en bordure du groupe, sans savoir si elle allait rester ou pas. Elle reste.
— Une ville dite "libérée" est une ville soustraite à la gestion publique et intégralement détenue et gérée par une entreprise privée. Son maire est nommé par les actionnaires, à la majorité simple des parts. En août 2030, la ville de vos parents, qui s'appelait Orange, a donc été rachetée par la multinationale du même nom, pour un prix dérisoire. Savez-vous pourquoi ?
— Parce qu'Orange, ils zont pas eu à racheter le nom de la ville ! Le nom, c'est ça qui coûte le plus cher, Madame !
— Oui. Le tribunal de commerce a jugé que la notoriété de la marque Orange - la marque de télécommunication, je précise - préemptait la marque de la ville, moins connue du grand public. Je vous rappelle que Paris, rachetée par LVMH, ou Cannes, rachetée par la Warner, ont vendu leur nom à des prix astronomiques. Ce ne fut pas le cas chez nous."

Vous êtes abonné chez l'opérateur Orange ? :)

Au-delà de la dystopie, Alain Damasio 'prêche' pour la révolte, donne des pistes insurrectionnelles et vitalistes. Certains lecteurs y voient un message optimiste, ce n'est pas l'impression que me laisse cet ouvrage.

L'écriture est très -trop?- travaillée. Alain Damasio a fait du jeu de rôle de 15 à 20 ans et cela a profondément marqué sa démarche d’écriture. Avant de commencer la rédaction du roman, il a créé une typologie de ses personnages: cela se traduit par des signes d'écriture, des mots inventés et un style de langage très personnalisés selon le narrateur. Les narrateurs se succèdent en permanence au sein même des chapitres. Mais heureusement le gentil Alain nous aide avec un petit lexique dans la couverture du livre !
Cet exercice de style est enthousiasmant au premier abord, mais au bout de 600 pages de "Donjons et Furtifs', c'est lourd.
Pèsent aussi les divagations les plus ésotériques possibles sur le sujet du titre, les Furtifs. Peut-être aurait-on gagné en clarté de voir le roman accompagné en plus du disque, de petites blocs où les glyphes de ces énigmatiques créatures sont creusées ?...

Finalement ce qui m'aura le plus plu est la relation entre les deux parents;  brisé par le malheur leur couple est au cœur du roman comme Tishka est le centre de leur univers.
La magie de l'amour parental qui permet de soulever des montagnes et d'accepter l'enfant tel qu'il peut s'être transformé.

Enfin j''ai aussi eu plaisir à les accompagner dans leurs séjours provençaux, à Moustiers Ste Marie et sur l'île de Porquerolles, ce paradis de senteurs.

Ouf ! Pas un roman à lecture furtive. Un livre fouillé, très space et assez marquant mais qui aurait tant gagné à être plus court. 

Les livres qui m'ont marqué... (pas tous chroniqués)

  • 'Beloved' & 'Jazz' de Toni Morrison
  • 'Charlotte' de David Foenkinos
  • 'Crime et châtiment' de Dostoievski
  • 'Kite runner' de Khaled Hosseini
  • 'La joueuse de go" de Shan Sa
  • 'Le quatrième mur' 'Profession du père' de Sorj Chalandon
  • 'Les enfants de Minuit' de Salman Rushdie
  • 'Sombre dimanche' & "L'art de perdre" d'Alice Zeniter
  • 'Sous le soleil des Scorta' et 'Eldorado' de Laurent Gaudé
  • "1984" de George Orwell
  • "Au Zénith" de Dong Thuong Huong
  • "Candide" de Voltaire
  • "En attendant Godot" de Samuel Beckett
  • "Fanrenheit 451" de Bradbury
  • "L'écume des jours" de Boris Vian
  • "L'insoutenable légéreté de l'être", de Milan Kundera
  • "L'œuvre au noir" de Marguerite Yourcenar
  • "L'ombre du vent" de Carlos Ruis Zafon
  • "La métamorphose" de Kafka
  • "La vie devant soi" de Romain Gary
  • "Le Hussard sur le toit" et "Les âmes fortes" de Jean Giono
  • "Le parfum" de Patrick Suskind
  • "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde
  • "Le rouge et le noir" de Stendhal
  • "Les Cavaliers" de Joseph Kessel
  • "Les Déferlantes" de Claudie Gallay
  • "Les Raisins de la Colère" de John Steinbeck
  • "Malevil" de Robert Merle
  • "Mr Vertigo" de Paul Auster
  • "Sur la route" de Jack Kerouac
  • à suivre
  • L'univers de Haruki Murakami
  • Les contes d'Alessandra Barrico
  • Les polars de Fréd Vargas
  • Les romans de Sepulveda
  • Les romans de Yasunari Kawabata

Grand Canyon

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