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Liste par auteurs & titres dans Kronik list

lundi 26 avril 2010

21ième chronique: "Le Touriste" de Olen Steinhauer

Genre: Thriller touristique ;) En bref Un touriste, c'est un agent secret sans identité ni domicile fixe, souvent chargé de basses besognes en marge de la loi. Notre héros, Milo Weaver, a quitté cette vie de touriste de la CIA pour tenter d'échapper à un mal être chronique et des tendances suicidaires qui le rongent. Désormais vivant à Brook-lin avec une femme et sa fille, il travaille au siège de la CIA à New York. Mais soupçonné du meurtre d'un tueur à gages en prison, il est manipulé et chargé de démontrer la trahison d'une ancienne amie, elle aussi "touriste". Milo se retrouve contraint de repartir sur le terrain afin de prouver son innocence et de dénouer les ficelles d'un complot impliquant la CIA. L’intrigue est habilement construite, malgré ses invraisemblances, où intérêts géopolitiques mêlant le Soudan, la Chine et les États-Unis prévalent sur la loi et les hommes. Le thriller est bien rythmé, ponctué d'humour, de trahisons, de menaces, les personnages sont attachants avec une véritable épaisseur, et cette aventure d'espionnage nous transforme à notre tour en parfaits touristes voyageant à travers l’Europe et les Etats-Unis, titre du roman obligé ! Ce roman est loin des clichés de la super Amérique garante du bien, les personnages ne sont pas caricaturaux, il ne se produit pas un rebondissement à chaque fin de chapitre, et le héros est loin du super-héros sûr de lui et au contraire est suicidaire... Cependant j'ai eu un peu de difficulté à entrer dans le récit, la traduction française n'est pas excellente, et il est clair que j'ai été moins happé par le suspens que lors de la lecture de la trilogie Millenium ou de l'affaire Pelican. Peut-être est-il préférable de le lire en Anglais ? Ce sera éventuellement le cas pour la suite qui semble être programmée...

20ième chronique: "Mari et femme" de Régis de Sa Moreira

Genre: "Prends ma place"


En bref
C’est une métamorphose constatée brutalement un matin, où mari et femme se retrouvent chacun dans le corps de l’autre….
C’est alors l’urgence d’assurer le quotidien de l’autre,
... professionnel, le métier d’agent d’écrivains pour la femme, le romancier en panne et homme au foyer pour l’homme,
... familial, les visites des parents et des beaux-parents…
C’est aussi l’exploration du corps de l’autre, de sa sexualité, de ses atouts et de ses faiblesses…
Et tous ces efforts alors que ce couple était en instance de divorce.


Quelques situations cocasses, des quiproquos, mais cependant cet événement incongru n’est pas exploité en comédie hollywoodienne ou en drame kafkaïen. Le ton est donné par la narration directe par l’homme à la deuxième personne du singulier, s’exprimant à travers des phrases souvent concises, écrites dans un langage simple, et très souvent décomposées par de fréquents retours à la ligne.
« Ta femme t’a déjà fait remarquer que tu pourrais apprendre à te maquiller tout seul, (…) mais elle ne sait pas que c’est toujours elle que tu regardes, la façon qu’elle a d’embellir sans le savoir ton visage à toi. (…)
Tu te plais.
Ta femme en toi te plaît. »

« Un enfant.
Tu attends un enfant.
Tu es le premier homme sur Terre à attendre un enfant.
A ceci près que tu es une femme.
Ta femme. »


Je reconnais ne pas avoir été sensible à la poésie que certain(e)s blogueurs(ses) ont décelée dans ce roman. C’est un récit dont la lecture m'a un peu perturbé au début (il faut d’abord comprendre la situation, et l’usage de la deuxième personne brouille les pistes).
Et puis une fois le sujet et l’écriture apprivoisés, il se lit vite et facilement. L’exercice de style est réussi mais n’amène ni à la réflexion, ni au rêve, ni à l’évasion poétique.
7ième ouvrage du concours Alice InterCE. Divertissant mais pas mon favori.

jeudi 8 avril 2010

Un haut lieu de la culture... Orlando

Hucayan Harbor, des maisons à louer qui changent du Motel 6...

Outside


Inside



Un dimanche d'adaptation au jet-lag au Universal studio








Le spectacle culinaire du restaurant Kobe

dimanche 4 avril 2010

19ième chronique: « The Pelican Brief », de John Grisham

Thriller politico-écolo-financier-judiciaire.

En bref
Deux magistrats de la Cour Suprême sont assassinés. Un double crime professionnel, aucun indice, le FBI et la CIA piétinent. Mais une jeune étudiante en droit, Darby Shaw, brillante, riche et belle (de préférence, ce qui est toujours mieux que sotte, pauvre et vilaine…) fait sa propre enquête et aboutit à la rédaction d’un mémoire, «L'affaire Pélican».
Ce mémoire qui est transmis du FBI à la Maison Blanche devient un dossier explosif dans les deux sens du terme, puisque Darby échappe de peu à l’explosion de la voiture où son ami professeur de droit succombe.
Commence alors une partie de cache-cache haletante où Darby, choquée et endeuillée, poursuit son investigation, aidée de plus en plus par un journaliste du Washington Post, tandis que pèse sans relâche la menace de tueurs à l’affut.

Un thriller taillé pour le cinéma, puisque les droits du livre ont été achetés avant même sa sortie.
(Dans le film -que je n’ai pas vu- Julia Roberts joue le rôle de Darby Shaw, Denzel Washington celui du journaliste du Washington Post )


Un bon thriller qui se lit bien en anglais, dont j’ai fortement apprécié l’intrigue mêlant intérêts politiques au plus haut niveau américain, milieu des avocats, défense de l’écologie et le milieu du pétrole. C’était le premier roman de Grisham que je lisais et il est fort probable que ses autres best-sellers sont très similaires. A voir.
En plus de l’intrigue, j’ai également particulièrement apprécié la construction de la relation qui s’établit progressivement entre l’héroïne et le journaliste.
Maintenant, sachant que ce roman était destiné à une adaptation américaine, je vous laisse deviner s'il s’achève par une « happy end » ou non et comment les 2 protagonistes de l’affaire s’envolent tels des pélicans...

Les livres qui m'ont marqué... (pas tous chroniqués)

  • 'Beloved' & 'Jazz' de Toni Morrison
  • 'Charlotte' de David Foenkinos
  • 'Crime et châtiment' de Dostoievski
  • 'Kite runner' de Khaled Hosseini
  • 'La joueuse de go" de Shan Sa
  • 'Le quatrième mur' 'Profession du père' de Sorj Chalandon
  • 'Les enfants de Minuit' de Salman Rushdie
  • 'Sombre dimanche' & "L'art de perdre" d'Alice Zeniter
  • 'Sous le soleil des Scorta' et 'Eldorado' de Laurent Gaudé
  • "1984" de George Orwell
  • "Au Zénith" de Dong Thuong Huong
  • "Candide" de Voltaire
  • "En attendant Godot" de Samuel Beckett
  • "Fanrenheit 451" de Bradbury
  • "L'écume des jours" de Boris Vian
  • "L'insoutenable légéreté de l'être", de Milan Kundera
  • "L'œuvre au noir" de Marguerite Yourcenar
  • "L'ombre du vent" de Carlos Ruis Zafon
  • "La métamorphose" de Kafka
  • "La vie devant soi" de Romain Gary
  • "Le Hussard sur le toit" et "Les âmes fortes" de Jean Giono
  • "Le parfum" de Patrick Suskind
  • "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde
  • "Le rouge et le noir" de Stendhal
  • "Les Cavaliers" de Joseph Kessel
  • "Les Déferlantes" de Claudie Gallay
  • "Les Raisins de la Colère" de John Steinbeck
  • "Malevil" de Robert Merle
  • "Mr Vertigo" de Paul Auster
  • "Sur la route" de Jack Kerouac
  • à suivre
  • L'univers de Haruki Murakami
  • Les contes d'Alessandra Barrico
  • Les polars de Fréd Vargas
  • Les romans de Sepulveda
  • Les romans de Yasunari Kawabata

Grand Canyon

Grand Canyon