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Liste par auteurs & titres dans Kronik list

mardi 16 avril 2024

564: 'La chambre des officiers' de Marc Dugain

Genre :  guerre casse-gueule

Histoire
Dans les premiers jours de la première guerre mondiale, Adrien F., lieutenant du génie, est fauché par un éclat d'obus sur les bords de la Meuse. Il est transporté au Val-de-Grâce où il séjournera cinq ans dans la chambre des officiers.



Impressions
Ce qui m'a frappé au début de la lecture est la similitude avec 'Au-Revoir là-haut' de Pierre Lemaître, même si les gueules cassées n'est pas l'unique thème abordé dans ce superbe roman. Après vérification, la primeur du sujet est attribuée à Marc Dugain (1998) contre Pierre Lemaître (2013). L'histoire est tout simplement celle du grand-père de Marc Dugain.

J'ai apprécié la fluidité et la finesse de l'écriture, la délicatesse des mots, l'émotion évidente à chaque fin de phrase.
"béance totale des parties situées du sommet du menton jusqu'à la moitié du nez, avec destruction totale du maxillaire supérieur et du palais"
Livre de souffrance qui donne le sourire aux lèvres que le héros n'a plus...
Roman teinté d'humour latent sur un sujet si triste et si difficile.

Leçon de vie et d'humanité, car il raconte également le dévouement du personnel hospitalier, la naissance d'amitiés exceptionnelles, le dépassement du désespoir par la solidarité et l'humour, la reconstruction d'une existence presque normale après quatre années de "détention hospitalière"...

Roman sobre et juste. Yes !

dimanche 14 avril 2024

563: ' Et si ' de Rob Hopkins

Genre : plaidoyer pour l’imagination au pouvoir

Histoire
Essai sur la nécessité et des idées de moyens pour libérer notre imagination, notre enthousiasme, notre créativité pour les mettre aux services des grands enjeux de notre temps.


Impressions
En écho à ma lecture précédent, cet essai est un message d'espoir.
Le monde de demain n'est pas obligé de ressembler aux dystopies.
Ron Hopkins est professeur de permaculture et fondateur du mouvement international des Villes en Transition. Il milite pour des actions concrètes dans ce mouvement et ici dans cet essai il apporte des pistes pour créer un monde de demain souhaitable.
Il cite à ce propos Rutger Bregman, auteur du livre Utopies réalistes  (Seuil, 2017) : « L’incapacité d’imaginer un monde où les choses seraient différentes n’indique qu’un défaut d’imagination, pas l’impossibilité du changement.  »

A nous de l'imaginer et de le rendre possible.
Un livre acheté lors d'une intervention de M Hopkins à Grenoble, orné d'une dédicace !

 
Essai prônant l'imagination et l'action, des réponses positives pour répondre aux grandes crises qui se profilent.



Son premier laboratoire a été la ville de Totnes, en Angleterre, où il vit. Avec une grande partie des habitants, ils ont installé une micro-brasserie locale fonctionnant avec des rebuts agricoles, et se sont cotisés pour créer des logements durables pour les personnes dans le besoin. Le personnel et les parents d’élèves de l’école se sont aussi mobilisés pour adapter une pédagogie collaborative, et réfléchissent depuis à instaurer de nouvelles coopératives agricoles. 

lundi 25 mars 2024

562: 'Après le Monde' d'Antoinette Rychner

Genre : de la décroissance  

Histoire
Novembre 2022. Un cyclone d’ampleur inédite ravage la côte ouest des États-Unis. Incapables de rembourser les dégâts, les compagnies d’assurance font faillite ; à leur suite, le système financier américain s’effondre, entraînant dans sa chute le système mondial. Plus d’argent disponible, plus de sources d’énergie, des catastrophes climatiques en chaîne, plus de communications... En quelques mois, le monde entier tel que nous le connaissons est englouti.


Impressions
Entre conte philosophique et dystopie : une terre inspirée des théories de collapsologie.

Cette tentative d’imaginer le monde d’après est portée par la voix de femmes. Elles sont porteuses d'espoir, de poésie, ce récit les désignent comme celles qui peuvent sauver l'humanité.
La première partie, les 9/10 du roman, raconte le parcours de deux femmes, Barbara et Christelle, qui quittent la Suisse en quête de communautés humaines qui reconstruisent.


 

La d

dimanche 25 février 2024

561: 'L'aimant' de Lucas Harari - Bd

 Genre : porte dérobée magnétique

Histoire
Pierre, jeune étudiant parisien en architecture, entreprend un voyage en Suisse afin de visiter les thermes de Vals.

Ce magnifique bâtiment, conçu par le célèbre architecte suisse Peter Zumthor, au cœur de la montagne, le fascine et l’obsède. Cette mystérieuse attraction va se révéler de plus en plus forte à mesure que Pierre se rapproche du bâtiment…
@Sarbacane

Impressions
L'auteur construite une fiction fantastique autour d'un lieu mythique et énigmatique, les thermes de Vals en Suisse. 
Chef d’œuvre de l’architecte suisse Peter Zumthor (lauréat du Prix Pritzker en 2009), les Thermes de Vals ainsi que l’Hôtel 7132 forment un ensemble architectural d’exception au cœur des Alpes suisses. Faisant la part belle aux matériaux locaux, Zumthor a notamment utilisé plus de 40 000 plaques de quartzite de Vals pour édifier ce temple dédié à l’eau.

L'intégration à l’environnement interpelle, une partie des thermes se situant à même la roche, épousant à la perfection la montagne et laissant apparaitre un toit végétal. Ses lignes pures laissent alors le paysage tout entier s’exprimer.

Les bains thermaux de Vals ont été construits entre 1993 et 1996.

L'auteur doit être comme son personnage aimanté par cet édifice, lui consacrant des pleines pages au format plus large qu'usuellement. (Ses parents architectes Jean et Aline Harari l'emmenait souvent visiter des bâtiments à l'architecture remarquable.)

@Sarbacane

L’Aimant est dessiné dans un mélange de ligne claire, (Lucas Harari a beaucoup lu Hergé, Ted Benoit et Yves Chaland…) et d’hommage aux auteurs de BD américains (Charles Burns, Chris Ware, et Daniel Clowes…) dans des tons plutôt froids : bleu, noir, rouges dégradés.
"Mon personnage, dans sa physionomie simpliste, est aussi très inspiré de Tintin, avec son visage ovale et ses deux points pour les yeux. D’autres dessins sont plus fouillés, surtout les décors. Leur présence est très importante. Il est certain que le décor joue un rôle. Quelque part, le personnage principal n’est qu’un vecteur d’introduction pour visiter les lieux.

Pour les couleurs, j’en ai choisi trois : le bleu, le rouge et le noir. En les superposant, j’arrive à obtenir des gammes intermédiaires. Je me suis inspiré de la technique d’impression en ton direct, qui consiste à choisir des couleurs pures pour les travailler ensuite."
@Sarbacane

 

Lucas Harari n’a pas mis d’espace entre les cases (gouttières) : il les a matérialisés d’un simple trait noir, pour mieux accélérer le rythme de son histoire, et en maintenir la tension. Un dessin peut-être lié aussi à sa formation initiale : la sérigraphie.
@Sarbacane


Une BD énigmatique captivante.

samedi 24 février 2024

560: 'Le Cuisinier de l'Alcyon' de Andrea Camilleri

Genre : un 'épisode Montalbano' pas représentatif de la série

Histoire
Une jeune fille aux allures de mannequin se fait voler son sac, une grève dégénère chez un industriel, l'antipathique Trincanato, et une mystérieuse goélette, l'Alcyon',  s'approvisionne à Vigàta.
Et  la direction de la police contraint le commissaire Montalbano à des vacances forcées à cause de ses nombreux jours de congés en retard...
Mais que se passe-t-il ?


Impressions
Pour moi, première lecture d'une aventure du célèbre commissaire Montalbano. Je commence par hasard par l'avant-dernier roman de la série policière Commissaire Montalbano du maître sicilien du « giallo » Andrea Camilleri. Un polar rital suggéré par Jérôme, merci !
Les éléments de la vie quotidienne immergent le lecteur dans la vie italienne. Mais surtout la traduction dans un Français retravaillé et surprenant restitue admirablement le langage initial de l'auteur.

Ce roman semble-t-il atypique dans la série. Camilleri a utilisé le scenario initialement écrit pour une coproduction italo-américain et l'a intégré « pour un nouveau livre de Montalbano qui, inévitablement, s'est ressenti,  peut-être en bien, peut-être en mal , de son origine non littéraire».

Le récit est composé de 2 parties: une 'avant le FBI' (3/4 du livre) et une après. 

La première partie est -à lire les fans- du pur jus de Camilleri, un cocktail savoureux de partage de cauchemars prémonitoires, de dialogues savoureux en nov-langue de Camilleri, de plats siciliens qui font saliver.

Quand surgit alors un étrange agent du FBI sicilo-américain, avec mitraillette et fourneaux sur la goélette, déguisement, l'ambiance change complètement. Cela devient bousculé et brouillon, et laisse une impression de bâclé, c'est dommage.

La découverte d'un commissaire bougon, phénomène des romans policiers en Italie. Très vraisemblablement pas la meilleure enquête, mais à suivre !

En effet, le héros rugueux et humaniste, le commissaire Salvo Montalbano, apparait dans plus d’une trentaine d’enquêtes. Il officie au commissariat de Vigatà dans la province de Montelusa, une ville et une province italiennes fictives. J'ai de quoi découvrir d'autres enquêtes !

dimanche 4 février 2024

559: 'Malgré tout' de Jordi Lafebre - BD

Genre : histoire d'amour à rebours

Histoire
C'est l'histoire d'un amour à rebours. Une passion platonique mais éternelle entre deux êtres. Entre Ana et Zeno, au fil des années, s'est tissé un amour impossible et intarissable.



Impressions
Le scénario est très habile, se traduisant par des chapitres qui s'égrènent à rebours du 20 au 1. S'ouvre peu le livre du récit des faits du passé, des rencontres, des départs, des projets.




 Les échanges épistolaires et au téléphones qui préservent le fil qui relit Ana et Zeno, l'une ancrée sur le terrain avec ses mandats de couturières, lui écumant les mers et rédigeant son mémoire de thèse en physique.


C'est une histoire d'amour qui ne tombe pas dans le sentimentalisme mais respire la sensibilité, la délicatesse, et même parfois l'humour. 

Une histoire d'amour touchante et originale servie par un graphisme inspiré. Petit bijou qui fait du bien.

mercredi 31 janvier 2024

558: 'Asterios Polyp' de David Mazzucchelli - BD

Genre : road-trip-BD hors du commun

Histoire
Fils d’immigrant, Asterios Polyp est l’archétype du brillant universitaire américain de la côte est. Un intellectuel plein de charme et d’assurance, tour à tour cynique, séducteur ou arrogant. Mais sa viel sophistiqué va voler en éclats par une nuit d’orage, alors qu’il vient d’avoir cinquante ans. Jeté à la rue par l’incendie accidentel de son appartement, Asterios bouleversé part au hasard d’un bus Greyhound, comme s’il larguait soudain les amarres de toute une vie…Une parenthèse ? Un nouveau départ ? Ou le début d’un sévère examen de conscience, ponctué du souvenir de ses amours et de ses échecs ?






Impressions
Roman graphique impressionnant par sa longueur (gros pavé de 400 pages), mais surtout 

- par ses formes graphiques innovantes et multiples, 

Chaque page est un bijou d'inventivité, tant dans sa composition que de sa forme. Aucune numérotation de pages, jeu complexe de couleurs, encrage violet et non noir, des aplats tramés à la signification changeante, rien n'est conventionnel.
L'auteur joue du contraste entre l'architecte Polyp adepte de lignes droites, en réponse aux courbes féminines plus charmantes que jamais incarnées par Hana, la femme de sa vie.

par ses références culturelles, 
Les références architecturales sont pléthores évidemment, mais également sur la mythologie, l'astronomie qui conclut ce récit (mais chut !...)...  

par son récit de parcours humain atypique.
L'arrogant et cynique Asterios plaque tout et part se faire engager comme mécano dans la ville bien nommée d’Apogee, un trou paumé des Etats-Unis.

Attachante histoire humaine et brillante construction. Chef d'œuvre.

Will Eisner Award 2010 
Né en 1960 à Providence (Rhode Island) aux Etats-Unis, David Mazzucchelli est surtout connu pour être un dessinateur de comic books intelligents, et notamment Batman Year One (pour DC) ou les aventures de Daredevil (Marvel) sur des scénarios de Frank Miller.

samedi 20 janvier 2024

557: "La petite lumière' de Grégory Panaccione - BD

Genre : poésie lumineuse

Histoire
Un homme vieillissant a décidé de s'extraire du monde en se retirant dans une vieille maison d'un hameau abandonné en montagne. Mais chaque soir, une petite lumière perce sa solitude... 
© Éditions Delcourt, 2023 — Panaccione
Impressions
C'est une adaptation du roman 'La petite lumière' d'Antonio Moresco, libre que j'avais lu et chroniqué en . Le roman était sensible et poignant. Cette adaptation est une réelle réussite.
L'ambiance mélancolique est servie par de superbes scènes nocturnes, des ombres obscures, démontrant une belle maîtrise du dessinateur. Ces scènes contrastent avec des dessins de grands espaces sauvages que la nature envahit, majestueuse.


C'est un dessinateur au trait expressif, aux couleurs superbes réalisées à l'aquarelle.
Certaines planches souvent exemptes de texte donnent à contempler, à ralentir la lecture.


J'ai apprécié le clin d'œil de la référence au héros de Chronosquad, une autre BD de cet auteur, à travers le personnage de l'agriculteur spécialiste des extraterrestres, avec ses cheveux blonds raides et son gros nez :) 
Un coup de cœur. Un melting-pot de poésie, tendresse, peur de la solitude et de la mort et d’amour.

jeudi 11 janvier 2024

556: 'Gourmet solitaire' de Jirô Taniguchi & Masayuki Kusumi - BD

 Genre : miam miam japonais !

Histoire
18 chapitres, 18 repas.
A chaque chapitre, le gourmet nous emmène dans un nouveau restaurant d'un quartier de Tokyo découvrir un univers culinaire : description d'une nouveau plat, rencontre avec de vieux souvenirs et réflexion sur ses sensations éphémères.



Impressions
Scénario et construction très simple.

Amateur de fantastique, d'actions, passez votre chemin.
C’est un livre intimiste et contemplatif qui, pour ceux qui connaissent Taniguchi, peuvent se demander si 'L’homme qui marche' -autre BD de cet auteur- est le 'Gourmet solitaire'.

C'est savoureux à la fois gustativement et également narrativement. Le plaisir exprimé par cet hédoniste est tout simplement communicatif. Et en plus d'être gourmet, il est gourmand et souvent finit son repas en se disant qu'un fois de plus il a trop mangé !

Dans ce plaisir manque la notion de partage. Il mange seul, alors que ce bonheur des papilles peut être tant sublimé quand il est vécu avec des proches aussi friands de ces instants.
En l'occurrence, j'ai connu ce plaisir solitaire de découverte de mets et de restaurants mais aussi j'ai eu le bonheur de partager cette expérience avec Christine à Kyoto et Fréd à Tokyo.

Ci-après, quelques images et plans des quartiers visités par ce gourmet.

Chap 1, porc sauté et riz, dans le quartier San'ya de Taito, Nord du centre de Tokyo, 
Chap 2, Kichijōji, 吉祥寺, dans la ville de Musashino, à l'ouest deTokyo

Chap 3, Quartier d'Asakusa, on, reconnait le sanctuaire Asakusa - Jinja
Le gourmet solitaire se délecte de Mamekan, plat sucré de haricots noirs et sauce au miel

A Akabane, dans l'arrondissement de Kita au Nord de Tokyo le délice d'un bol d'anguille grillée sur du riz 'unagi-don'

A Takasaki dans la province de Gunma, des manjû grillés

A Osaka, beignets de poulpe 'Takoyaki'

Petit tour par Enoshima, de la ville de Fusijawa, avec son île reliée par un pont où le gourmet solitaire se ballade


Autre ballade culinaire, dans Tokyo cette fois, avec le parc de Shakujii où des pédalos sont loués


Le gourmet solitaire assiste à un match de base-ball des lycéens au stade jingu de Tokyo

Riz à la sauce hayashi dans le quartier de Ginza

Nouilles de blé tendre 'udon' de Sanuki

Les magasins de technologies électroniques du quartier Akihabra de Tokyo



Rue Haykkendana de Tokyo, quartier de Shibuya


Nostalgie, papilles alléchées, émotions partagées.
Un régal à déguster sans modération :)


vendredi 5 janvier 2024

555: 'Shamisen' de Guilherme Petreca et Tiago Minamisawa - BD

Genre : Folklore japonais fantastique

Histoire
Japon, XXe siècle. Haru, une musicienne itinérante jouant du shamisen, devient célèbre pour sa musique. Durant son périple, elle parvient à séduire un kappa qui lui offre la clé de la dimension divine. En reprenant son chemin, Haru rencontrera alors les protagonistes emblématiques de la mythologie et du folklore japonais.





Impressions
Plus qu'un récit c'est un bijou graphique.
Chaque planche est soignée, avec des variantes graphiques tant en terme de traits, de couleurs que de mise en forme.
Les textes sont parcimonieux, nous plongent dans le bestiaire mythologique japonais. Certains dieux sont cléments voire même aidants, d'autres susceptibles et cruels.

Ce conte est directement inspiré de la vie de la célèbre goze Haru Kobayashi (1900-2005).
Elle est la dernière Goze connue, morte en 2005 à l’âge de 105 ans. Née en 1900, elle perd la vue bébé, et commence son apprentissage à l’âge de 5 ans. Trois ans plus tard, elle est sur les routes avec d’autres Goze et va continuer jusqu’à la fin de sa vie à chanter.
Les Goze sont des musiciennes itinérantes non-voyantes du Japon. Leur tradition remonte sûrement à la période médiévale, voire antique. Les premières archives qui racontent leur histoire remontent à l’époque d’Edo, dès 1600.
Les Goze, des musiciennes itinérantes et non-voyantes japonaises répondent à une organisation très codifiée. Le principe d'origine, c’est le regroupement de femmes aveugles autour de la musique. Elles apprennent pendant plusieurs années le chant et la pratique du shamisen, luth traditionnel japonais, auprès de professeures appelées “mères”. Une fois prêtes, elles partent sur les routes lors de longues tournées pour chanter et gagner leur vie.

Un bijou graphique, mÂÂgnifique ! Merci à Chloé :)

Les livres qui m'ont marqué... (pas tous chroniqués)

  • 'Beloved' & 'Jazz' de Toni Morrison
  • 'Charlotte' de David Foenkinos
  • 'Crime et châtiment' de Dostoievski
  • 'Kite runner' de Khaled Hosseini
  • 'La joueuse de go" de Shan Sa
  • 'Le quatrième mur' 'Profession du père' de Sorj Chalandon
  • 'Les enfants de Minuit' de Salman Rushdie
  • 'Sombre dimanche' & "L'art de perdre" d'Alice Zeniter
  • 'Sous le soleil des Scorta' et 'Eldorado' de Laurent Gaudé
  • "1984" de George Orwell
  • "Au Zénith" de Dong Thuong Huong
  • "Candide" de Voltaire
  • "En attendant Godot" de Samuel Beckett
  • "Fanrenheit 451" de Bradbury
  • "L'écume des jours" de Boris Vian
  • "L'insoutenable légéreté de l'être", de Milan Kundera
  • "L'œuvre au noir" de Marguerite Yourcenar
  • "L'ombre du vent" de Carlos Ruis Zafon
  • "La métamorphose" de Kafka
  • "La vie devant soi" de Romain Gary
  • "Le Hussard sur le toit" et "Les âmes fortes" de Jean Giono
  • "Le parfum" de Patrick Suskind
  • "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde
  • "Le rouge et le noir" de Stendhal
  • "Les Cavaliers" de Joseph Kessel
  • "Les Déferlantes" de Claudie Gallay
  • "Les Raisins de la Colère" de John Steinbeck
  • "Malevil" de Robert Merle
  • "Mr Vertigo" de Paul Auster
  • "Sur la route" de Jack Kerouac
  • à suivre
  • L'univers de Haruki Murakami
  • Les contes d'Alessandra Barrico
  • Les polars de Fréd Vargas
  • Les romans de Sepulveda
  • Les romans de Yasunari Kawabata

Grand Canyon

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