Genre : Folklore japonais fantastique
Histoire
Japon, XXe siècle. Haru, une musicienne itinérante jouant du shamisen, devient célèbre pour sa musique. Durant son périple, elle parvient à séduire un kappa qui lui offre la clé de la dimension divine. En reprenant son chemin, Haru rencontrera alors les protagonistes emblématiques de la mythologie et du folklore japonais.
Impressions
Plus qu'un récit c'est un bijou graphique.
Chaque planche est soignée, avec des variantes graphiques tant en terme de traits, de couleurs que de mise en forme.
Les textes sont parcimonieux, nous plongent dans le bestiaire mythologique japonais. Certains dieux sont cléments voire même aidants, d'autres susceptibles et cruels.
Ce conte est directement inspiré de la vie de la célèbre goze Haru Kobayashi (1900-2005).
Elle est la dernière Goze connue, morte en 2005 à l’âge de 105 ans. Née en 1900, elle perd la vue bébé, et commence son apprentissage à l’âge de 5 ans. Trois ans plus tard, elle est sur les routes avec d’autres Goze et va continuer jusqu’à la fin de sa vie à chanter.
Les Goze sont des musiciennes itinérantes non-voyantes du Japon. Leur tradition remonte sûrement à la période médiévale, voire antique. Les premières archives qui racontent leur histoire remontent à l’époque d’Edo, dès 1600.
Les Goze, des musiciennes itinérantes et non-voyantes japonaises répondent à une organisation très codifiée. Le principe d'origine, c’est le regroupement de femmes aveugles autour de la musique. Elles apprennent pendant plusieurs années le chant et la pratique du shamisen, luth traditionnel japonais, auprès de professeures appelées “mères”. Une fois prêtes, elles partent sur les routes lors de longues tournées pour chanter et gagner leur vie.
Un bijou graphique, mÂÂgnifique ! Merci à Chloé :)
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