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Liste par auteurs & titres dans Kronik list

jeudi 23 septembre 2010

39ième Kronik: « Le meilleur de nos fils », Donna Leon

Genre : polar noir


L'histoire
Le charme de Venise, la loi du silence au sein de l'académie militaire, un élève mort par pendaison, officiellement un suicide.
Le commissaire Brunetti, l’Hercule Poirot de l’auteure –une américaine qui vit à Venise-, enquête sur la mort sordide de ce fils d’ancien député, l’intègre dottor Moro, dont les enquêtes sur les abus de pouvoir et de financements illégaux n’ont assurément pas dû lui procurer que des amis...


Et alors ?
Ambiance désenchantée, contaminée par cette enquête qui évoque le malaise des jeunes, la douleur d’un père frappé par la mort de son fils, le fascisme régnant chez les militaires, le rapport des classes entre les biens nés et les autres, la corruption des milieux politiques.
En contrepoint de cette enquête, le commissaire se réfugie à la maison pour se régaler des bons petits plats de Paola, sa femme, enseignante d’Anglais, à qui il confie ses états d’âme et expose ses doutes.
C’est un polar à l’opposé d’un thriller format « Da Vinci Code ». Pas de rebondissements en chaîne, au contraire une enquête qui piétine. Un personnage principal fatigué, troublé par la mort d’un garçon qui a l’âge de son fils. Et un dénouement qui justifie le qualificatif de polar noir.

A la fois une histoire attachante et désabusée.

mardi 21 septembre 2010

Chronique 38: "Je, François Villon" de Jean Teulé

Genre : boucherie - charcuterie moyenâgeuse

L'histoire
La vie de François Villon, poète orphelin écorché au propre comme au figuré...
D'actes irrévérencieux d'étudiants potaches, il passera très vite à un quotidien de violences.

Et alors ?
C'est rare, mais je n'ai pas pu en terminer la lecture. Cette succession d'actes brutaux de plus en plus violents m'a amené jusqu'à l'écœurement. Que ces scènes gores et malsaines (Pour se faire accepter par une bande de criminels, il leur offre sa fiancée qui se fait violer) ne soient justifiées ou non par la réalité biographique m'est vite devenu indifférent. Ce crescendo dans l'horreur m'a fait craquer.

Non. Clairement un livre que je ne recommande pas. Si poésie il y a, elle est maculée de sang, entrailles, cerveau dégoulinant et autres ingrédients de films d'horreur.

mercredi 1 septembre 2010

Chronique 37: "Un objet en souffrance" de Didier Van Cauwelaert

Genre : Fable traitant de la paternité et de la destinée (petite ou grande) dans notre société du 20ième siècle


L'histoire
A nouveau une rencontre « improbable » entre 2 hommes. François, un homme d’affaires à la Tapie, riche, célibataire, impitoyable, qui manipule les entreprises, l’argent, les politiques et les femmes avec un cynisme désabusé. Simon un vendeur de jouets dans un grand magasin proche de la faillite.
Le premier ne désire pas s’encombrer quotidiennement des contraintes d’une vie familiale et en particulier d’un enfant ; il vit par procuration à travers son frère et sa famille qu’il visite comme on se rend à un musée. Mais sa vie trépidante de requin de la finance sans scrupules commence à le lasser.
Le second désire un enfant avec sa femme Adrienne mais, déclarée stérile, elle doit recourir à la procréation assistée avec un donneur anonyme. Simon est désespéré, à tendance suicidaire héritée de son père noyé dans la Blèche
Ces 2 hommes à la dérive se rencontrent et comme pour « Un aller Simple », se déroule le fil d’un renversement de situation.

Et alors ?
Fable à ranger dans les comédies dramatiques. Derrière les scènes de farce se cache le drame d’enfances bafouées, de désillusions sur son rôle dans la vie, les amitiés.
Qui est cet objet en souffrance ? A l’apparition du thème de la procréation assistée, je m’attendais à identifier cet « objet » avec Adrien, le bébé assisté. A la fin de la lecture de ce roman –dont la chute est d’ailleurs assez tirée par les cheveux- j’hésite encore entre ce fils et les 2 pères qui tous les 3 se révèlent être des handicapés sociaux … en souffrance.

Une lecture agréable mais assez déroutante, tant par la gravité des sujets évoqués que par l’invraisemblance de l’histoire.

Les livres qui m'ont marqué... (pas tous chroniqués)

  • 'Beloved' & 'Jazz' de Toni Morrison
  • 'Charlotte' de David Foenkinos
  • 'Crime et châtiment' de Dostoievski
  • 'Kite runner' de Khaled Hosseini
  • 'La joueuse de go" de Shan Sa
  • 'Le quatrième mur' 'Profession du père' de Sorj Chalandon
  • 'Les enfants de Minuit' de Salman Rushdie
  • 'Sombre dimanche' & "L'art de perdre" d'Alice Zeniter
  • 'Sous le soleil des Scorta' et 'Eldorado' de Laurent Gaudé
  • "1984" de George Orwell
  • "Au Zénith" de Dong Thuong Huong
  • "Candide" de Voltaire
  • "En attendant Godot" de Samuel Beckett
  • "Fanrenheit 451" de Bradbury
  • "L'écume des jours" de Boris Vian
  • "L'insoutenable légéreté de l'être", de Milan Kundera
  • "L'œuvre au noir" de Marguerite Yourcenar
  • "L'ombre du vent" de Carlos Ruis Zafon
  • "La métamorphose" de Kafka
  • "La vie devant soi" de Romain Gary
  • "Le Hussard sur le toit" et "Les âmes fortes" de Jean Giono
  • "Le parfum" de Patrick Suskind
  • "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde
  • "Le rouge et le noir" de Stendhal
  • "Les Cavaliers" de Joseph Kessel
  • "Les Déferlantes" de Claudie Gallay
  • "Les Raisins de la Colère" de John Steinbeck
  • "Malevil" de Robert Merle
  • "Mr Vertigo" de Paul Auster
  • "Sur la route" de Jack Kerouac
  • à suivre
  • L'univers de Haruki Murakami
  • Les contes d'Alessandra Barrico
  • Les polars de Fréd Vargas
  • Les romans de Sepulveda
  • Les romans de Yasunari Kawabata

Grand Canyon

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