Histoire
Lise loue pour 3 semaines une maison perchée sur une colline du Lot.
Un havre isolé, paumé, sans réseau, qui fait paniquer Franck, son mari producteur.
Jusqu'à l'irruption d'un Chien-Loup errant, sans collier...
Un havre isolé, paumé, sans réseau, qui fait paniquer Franck, son mari producteur.
Jusqu'à l'irruption d'un Chien-Loup errant, sans collier...
Impressions
Blam ! première page, 'Hourvari:
(Chasse) Ruse d’une bête traquée qui met les chiens en défaut en revenant sur ses propres traces.
(Chasse) Cri des chasseurs pour faire revenir les chiens sur leurs premières voies, quand ils sont tombés en défaut.
(Chasse) Ton de chasse que l’on sonne pour faire revenir les chiens sur leurs premières voies.'
Deuxième page, Brocard, Littéraire. Moquerie, raillerie.,
Page 3, une référence à l'une des plus grande mangeuse d'hommes, la Tigresse de Champawat,
Wikipedia: La tigresse de Champawat (en anglais : Champawat Tiger) ou tigre de Champawat est le surnom donné à une tigresse du Bengale réputée pour avoir fait près de 430 victimes à la fin du xixe siècle et au début du xxe siècle. D'autres sources indiquent 438 victimes sur une durée de huit années.
Mais cette richesse de vocabulaire que je ne maîtrise se calme très vite, à l'exception de quelques mots comme:
Igue: "n. f. : Dans les Causses du Quercy, dépression fermée où s'ouvre parfois un gouffre"
Belluaire:
"1- Esclave attaché au service des animaux du cirque.
2- Gladiateur qui affrontait les animaux féroces dans les amphithéâtres de la Rome antique.
3- Au xixee et au début du xxe s., dans les ménageries, celui qui dresse et soigne les fauves."
Au delà de cette remarque anecdotique, quel régal !
Un récit riche et délectable.
Alternant des épisodes entre 1914 et 2017,
- entre cette période de guerre où les femmes devaient remplacer les hommes dans les champs, dans les usines...
- et celle de notre Monde actuel où les réseaux sociaux envahissent notre quotidien, où on n'existe plus sans être connecté à cet univers numérique qui nous asservit plus que nous libère...
C'est l'histoire de cette amitié qui naît entre Franck et ce chien-loup
"Mais en son for intérieur quelque chose différenciait Alpha de ce loup dont il était en partie constitué, c'était ce besoin de s'associer à l'homme, de s'en remettre à un être qu'il s'agirait moins de servir que d'épauler, et dont en échange il retirerait une forme d'assurance, celle d'un abri, d'un bol toujours rempli d'eau fraîche, et d'une complicité pas trop loin de l'amitié."
C'est aussi l'histoire d'amour improbable -et tragique - entre une veuve et un dompteur de lions...
Et à travers le personnage de Franck, l'auteur nous dévoile aussi les coulisses du métier, non pas d'écrivain -comme très souvent-, mais de producteur.
Enfin, c'est surtout un hymne à la nature sauvage et un merveilleux roman sensoriel, où nos narines sont courtisées par les odeurs d'un 'sauté d'agneau', par le parfum de gardénias et du jasmin, où les bruits de la nature nous effraient tels les feulements des loups ou des félins, ou au contraire parfois comme le chant des cigales nous écrasent.
Une lecture en immersion."Il y a parfois des lieux qui nous mettent mal à l’aise dès qu’on y met les pieds, et d’autres qui nous accueillent, qui vous adoptent, comme s’ils nous attendaient."
Roman envoûtant, qui donne envie de partir séjourner dans une colline loin de la société trépidante et de tout réseau connecté ! Gros coup de cœur.
Blam ! première page, 'Hourvari:
(Chasse) Ruse d’une bête traquée qui met les chiens en défaut en revenant sur ses propres traces.
(Chasse) Cri des chasseurs pour faire revenir les chiens sur leurs premières voies, quand ils sont tombés en défaut.
(Chasse) Ton de chasse que l’on sonne pour faire revenir les chiens sur leurs premières voies.'
Deuxième page, Brocard, Littéraire. Moquerie, raillerie.,
Page 3, une référence à l'une des plus grande mangeuse d'hommes, la Tigresse de Champawat,
Wikipedia: La tigresse de Champawat (en anglais : Champawat Tiger) ou tigre de Champawat est le surnom donné à une tigresse du Bengale réputée pour avoir fait près de 430 victimes à la fin du xixe siècle et au début du xxe siècle. D'autres sources indiquent 438 victimes sur une durée de huit années.
Mais cette richesse de vocabulaire que je ne maîtrise se calme très vite, à l'exception de quelques mots comme:
Igue: "n. f. : Dans les Causses du Quercy, dépression fermée où s'ouvre parfois un gouffre"
Belluaire:
"1- Esclave attaché au service des animaux du cirque.
2- Gladiateur qui affrontait les animaux féroces dans les amphithéâtres de la Rome antique.
3- Au xixee et au début du xxe s., dans les ménageries, celui qui dresse et soigne les fauves."
Au delà de cette remarque anecdotique, quel régal !
Un récit riche et délectable.
Alternant des épisodes entre 1914 et 2017,
- entre cette période de guerre où les femmes devaient remplacer les hommes dans les champs, dans les usines...
- et celle de notre Monde actuel où les réseaux sociaux envahissent notre quotidien, où on n'existe plus sans être connecté à cet univers numérique qui nous asservit plus que nous libère...
C'est l'histoire de cette amitié qui naît entre Franck et ce chien-loup
"Mais en son for intérieur quelque chose différenciait Alpha de ce loup dont il était en partie constitué, c'était ce besoin de s'associer à l'homme, de s'en remettre à un être qu'il s'agirait moins de servir que d'épauler, et dont en échange il retirerait une forme d'assurance, celle d'un abri, d'un bol toujours rempli d'eau fraîche, et d'une complicité pas trop loin de l'amitié."
C'est aussi l'histoire d'amour improbable -et tragique - entre une veuve et un dompteur de lions...
Et à travers le personnage de Franck, l'auteur nous dévoile aussi les coulisses du métier, non pas d'écrivain -comme très souvent-, mais de producteur.
Enfin, c'est surtout un hymne à la nature sauvage et un merveilleux roman sensoriel, où nos narines sont courtisées par les odeurs d'un 'sauté d'agneau', par le parfum de gardénias et du jasmin, où les bruits de la nature nous effraient tels les feulements des loups ou des félins, ou au contraire parfois comme le chant des cigales nous écrasent.
Une lecture en immersion."Il y a parfois des lieux qui nous mettent mal à l’aise dès qu’on y met les pieds, et d’autres qui nous accueillent, qui vous adoptent, comme s’ils nous attendaient."
Roman envoûtant, qui donne envie de partir séjourner dans une colline loin de la société trépidante et de tout réseau connecté ! Gros coup de cœur.
