Histoire
Impressions
L’incroyable inventivité de la nature est illustrée par la variété des yeux dont sont dotés des animaux aussi différents que les méduses, les caméléons, la mouche, la coquille Saint-Jacques, le poulpe...
Par exemple , j'ai été impressionné par:
# l'oeil télescopique du caméléon
La pupille du caméléon est circulaire, et les paupières partiellement soudées recouvrent la cornée et forment une ouverture quasiment égale à celle de la pupille.
L’œil du caméléon est muni d’une caractéristique originale : son cristallin est muni d’une puissance négative: il forme avec la cornée (puissance positive) un système télescopique.
L'auteur donne pour anecdote des essais expérimentaux où des scientifiques ont doté le caméléon à cornes de lunettes pour tester son système de vision !
# Les yeux primitifs des étoiles de mer au bout des ... pattes !
Les extrémités de leurs pattes sont munies de photorécepteurs qui présentent une configuration intermédiaire par rapport aux deux grands groupes connus de photorécepteurs : les rhabdomériques (présents chez les arthropodes) et les ciliés (équipant les yeux des vertébrés).
Ces yeux sont conçus pour faciliter la navigation de l'étoile de mer vers son habitat préféré. Ils permettent d'identifier de larges objets stationnaires comme par exemple un récif corallien.
# Les yeux avec deux rétines de la coquille Saint-Jacques
Ces mollusques possèdent un système visuel sophistiqué pouvant comprendre jusqu'à 200 yeux d'un millimètre de diamètre fonctionnant comme des télescopes. En effet c'est un système à miroirs concaves qui crée des images par réflexion de la lumière. Ces miroirs sont formés d'une mosaïque de cubes cristallins microscopiques dont la morphologie complexe en trois dimensions permet aussi de réduire les aberrations optiques et de produire des images nettes. Les miroirs forment des images sur une rétine à deux couches, l'une couvrant le champ visuel central et l'autre le champ périphérique. Grâce à ce dédoublement, la coquille Saint-Jacques dispose d'un champ visuel d'environ 250 degrés, contre 180 pour les yeux humains.
Une lecture assez technique mais rendue accessible par le format court de chaque chapitre et des références autres que scientifiques (légende du tailleur qui a tué 7 mouches d'un coup...).
Jean Deutsch, professeur émérite de l’université Pierre-et-Marie-Curie (Paris 6). Il a enseigné la génétique et la zoologie et a développé la discipline nouvelle de génétique du développement comparée ou « évo-dévo », qui vise à intégrer la biologie du développement et la pensée évolutive. Il a déjà publié au Seuil Le ver qui prenait l’escargot comme taxi, Le Gène, Le corbeau qui tenait en son bec un outil.
L’incroyable inventivité de la nature est illustrée par la variété des yeux dont sont dotés des animaux aussi différents que les méduses, les caméléons, la mouche, la coquille Saint-Jacques, le poulpe...
Par exemple , j'ai été impressionné par:
# l'oeil télescopique du caméléon
La pupille du caméléon est circulaire, et les paupières partiellement soudées recouvrent la cornée et forment une ouverture quasiment égale à celle de la pupille.
L’œil du caméléon est muni d’une caractéristique originale : son cristallin est muni d’une puissance négative: il forme avec la cornée (puissance positive) un système télescopique.
L'auteur donne pour anecdote des essais expérimentaux où des scientifiques ont doté le caméléon à cornes de lunettes pour tester son système de vision !
# Les yeux primitifs des étoiles de mer au bout des ... pattes !
Les extrémités de leurs pattes sont munies de photorécepteurs qui présentent une configuration intermédiaire par rapport aux deux grands groupes connus de photorécepteurs : les rhabdomériques (présents chez les arthropodes) et les ciliés (équipant les yeux des vertébrés).
Ces yeux sont conçus pour faciliter la navigation de l'étoile de mer vers son habitat préféré. Ils permettent d'identifier de larges objets stationnaires comme par exemple un récif corallien.
# Les yeux avec deux rétines de la coquille Saint-Jacques
Ces mollusques possèdent un système visuel sophistiqué pouvant comprendre jusqu'à 200 yeux d'un millimètre de diamètre fonctionnant comme des télescopes. En effet c'est un système à miroirs concaves qui crée des images par réflexion de la lumière. Ces miroirs sont formés d'une mosaïque de cubes cristallins microscopiques dont la morphologie complexe en trois dimensions permet aussi de réduire les aberrations optiques et de produire des images nettes. Les miroirs forment des images sur une rétine à deux couches, l'une couvrant le champ visuel central et l'autre le champ périphérique. Grâce à ce dédoublement, la coquille Saint-Jacques dispose d'un champ visuel d'environ 250 degrés, contre 180 pour les yeux humains.
Une lecture assez technique mais rendue accessible par le format court de chaque chapitre et des références autres que scientifiques (légende du tailleur qui a tué 7 mouches d'un coup...).
Jean Deutsch, professeur émérite de l’université Pierre-et-Marie-Curie (Paris 6). Il a enseigné la génétique et la zoologie et a développé la discipline nouvelle de génétique du développement comparée ou « évo-dévo », qui vise à intégrer la biologie du développement et la pensée évolutive. Il a déjà publié au Seuil Le ver qui prenait l’escargot comme taxi, Le Gène, Le corbeau qui tenait en son bec un outil.
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