Genre : errance dans les bas-fonds londoniens
Histoire
Adrian Kindred, jeune climatologue spécialiste des nuages, se retrouve dépouillé en quelques heures de tout ce qu'il tenait pour acquis, et avec la police et des tueurs à ses trousses.
Il rentre dans la clandestinité...
Impressions
Thriller dans les quartiers de Londres, l'histoire de la survie d'un homme en fuit, la vie dans la clandestinité que cette grande cité permet.
600 personnes disparaissent par semaine en Grande-Bretagne, et William Boyd en illustre une version par ce récit.
Avec comme décor les abords du pont de Chelsea comme camp de base. Au fil du temps, Adam Kindred reprend pied peu à peu physiquement et psychologiquement, et il se mat alors à étendre son périmètre d'investigation dans sa quête de la vérité et des preuves de son innocence.
C'est aussi un roman sur la corruption des firmes pharmaceutiques et leur liens toxiques avec les puissants. Mais rien de nouveau ne ressort de cette description.
Déjà de nombreux romans racontent une histoire d'essais thérapeutiques truqués avec des dossiers de décès suspects qui disparaissent. Y compris avec l'assassinat d'un médecin qui aurait émis des réserves quant à l'innocuité du produit face à la toute puissance d'une grosse firme pharmaceutique.
Ce qui me plait dans les romans de William Boyd est qu'ils s’inscrivent dans une période historique très documentée, qui donne substance et vraisemblance psychologique à des personnages entraînés dans leur parcours d’être humain.
Le personnage d'Adam Kindred est profond et attachant, mais je n'ai pas retrouvé dans les Orages Ordinaires l'exceptionnelle richesse psychologique qui est la signature de William Boyd, dommage.
Un roman divertissant mais assez convenu. Pas le meilleur William Boyd des 3 que j'ai déjà lus.