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Liste par auteurs & titres dans Kronik list

mardi 26 août 2014

167: "L'angoisse du roi Salomon" d'Emile Ajar

Genre : l'angoisse du roi Ajar-Gary

Histoire
Jean, jeune chauffeur de taxi, rencontre M. Salomon, un roi du pantalon à la retraite, qui anime un standard SOS pour les désespérés. Mais M Salomon cache une angoisse que Jean va s'évertuer à faire disparaître.

Impressions
Dernier roman sous le pseudo d'Emile Ajar.
D'emblée, la gouaille de l'auteur met le sourire aux lèvres. Le narrateur naïf au cœur d'or, curieux d'apprendre, donne le 'la', avec un vocabulaire tout de même plus évolué que celui de Momo dans la 'Vie devant soi'. En effet, Jean est un accro du dictionnaire, autodidacte enthousiaste.

Auprès de Jean et de M. Salomon, tourne une ribambelle de personnages pittoresques, comme Chuck.
"Chuck dit qu'avec l'humour juif, on peut même se faire arracher les dents sans douleur, c'est pourquoi les meilleurs dentistes sont juifs en Amérique. Selon lui, l'humour anglais n'est pas mal non plus comme arme d'autodéfense, c'est ce qu'on appelle les armes froides. l'humour anglais vous permet de rester un gentleman même quand on vous coupe les bras et les jambes, et que tout ce qui reste de vous c'est un gentleman."   


Je pourrai multiplier sans fin les citations truculentes de ce roman. Sans doute un peu long, mais tellement riche.

Et pour finir par une note moins joyeuse, c'est un an avant son suicide en décembre 80 que ce livre est paru (1979). A une journaliste qui lui posait la question  : « Vieillir ? », Romain Gary répondit : « Catastrophe. Mais ça ne m'arrivera pas. Jamais. J'imagine que ce doit être une chose atroce, mais comme moi, je suis incapable de vieillir, j'ai fait un pacte avec ce monsieur là-haut, vous connaissez ? J'ai fait un pacte avec lui aux termes duquel je ne vieillirai jamais » 

Roman très humain, un conte optimiste face aux aléas de la vie, de la naissance et de l'Histoire avec un grand 'H", un message d'espoir pour résister au racisme, à l'indifférence vis à vis des laissés-pour-compte. Comment réagir face à la vieillesse, la recette de M. Ajar est moins réjouissante...

mercredi 20 août 2014

166: "La première chose qu'on regarde" de Grégoire Delacourt

Genre : peut-on lutter contre les apparences ?

Histoire
Arthur Dreyfuss, avec 2 's' à la fin, est garagiste, fasciné par les seins.
Débarque à sa porte la vedette Scarlett Johansson, plutôt gâtée par la nature en ce qui concerne la première chose qu'Arthur regarde...




Impressions
Premier roman de M Delacourt que je lis, à défaut d'avoir pu emprunter son best-seller 'La liste de mes envies' qui n'était pas disponible à la bibliothèque.
Critique du vedettariat, naissance de l'amour, réflexion sur les apparences...
Mais c'est assez décousu, avec un style très inégal et, avec du recul, je trouve l'exploitation de la question du vedettariat inaboutie, sans doute en grande partie car ce n'est pas la vraie Scarlett qui débarque et que cela bascule sur un autre thème. Reste que ces 2 personnages cabossés par la vie, tous les deux souffrant d'absences, sont attachants.
En bref, très mitigé.

Pas la première chose qu'on a à lire.

dimanche 17 août 2014

165: "Un long dimanche de fiançailles" de Sébastien Japrisot

Genre : amour des tranchées

Histoire
Cinq soldats français de la drôle de guerre, condamnés à mort en conseil de guerre, sont emmenés dans les tranchées pilonnées de la Somme. Parmi eux, Jean Etchevery ou Manech, 19 ans. C'est le fiancé de Mathilde, une fille paralysée, qui remuera ciel et terre -ou plutôt ciel et boue- pour le retrouver.

Impressions
3 romans en un:
- un roman sur la guerre. Un témoignage sur ses horreurs, son absurdité, sa barbarie.
- une enquête policière, avec ses appels à témoignage, ses impasses, les secrets qui se dévoilent progressivement
- un livre sur la fidélité et l'amour éperdu.

Jamais mièvre, sensible, riche d'un panel étoffé de personnages.

Une belle histoire avec une héroïne obstinée,romanesque.

Adapté au cinéma, avec Audrey Tautou héroïne

mardi 12 août 2014

164: "Salut Marie" d'Antoine Sénanque

Genre : roman plein de 'grâce'

Histoire

La Vierge apparait le 1er avril 2008 au narrateur, Pierre, vétérinaire, 51 ans, veuf, catholique non pratiquant.
"- Je pense qu'il y a erreur sur la personne...
 - Alors c'est simple, il suffit de négliger."
Mais
"Je ne peux pas l'effacer d'un revers de conscience. La question est de savoir comment l'extraire de ma pensée puisqu'elle me trouble."


Impressions

C'est d'abord un livre sur-réaliste aux allures humoristiques, tendance caustique, le ton étant surtout donné par le caractère désabusé et morose du narrateur. 
"- Tu vas aller à Lourdes ?
- Oui.
- Rapporte de l’eau. Pour mes plantes."


Les traits des amis Tû Minh et Félix ainsi que des membres de la famille de Pierre sont assez caricaturaux,
 Son frère Simon est un cardiologue blagueur qui a "un bon fond, expression consacrée pour dire que la forme laisse terriblement à désirer"
Sa belle-soeur, Solange est une militante écolo barbante qui a baptisé son teckel O2. 
Tû Minh, un confrère laconique et bouddhiste, est réputé pour son traitement par acupuncture des hamsters agités et ses travaux sur les moucherons suicidaires.
Félix, un patron de bistrot jovial, boit à longueur de journée avec ses copains au lieu de servir ses clients
Le père Baugin est fan de Marylin Monroe...

 et propices à des digressions aussi variées que le jugement des personnes "équipées" 
"Mon frère pratique le vélo avec un gilet phosphorescent, un casque en caoutchouc noir et un masque filtrant. […] Et plus généralement, je ne suis pas en phase avec les gens équipés. […] Il y a dans l'équipement une volonté de nuire."
ou des analyses loufoques à l'image de son ami Tû qui procède à des "[…] mises en relation lointaines, comme la mort de ma femme et la technique d'accouplement de deux punaises d'eau douce."

En parallèle des situations et des réactions souvent cocasses provoquées par cette (ces) apparition(s), ce roman aborde des sujets plus profonds,
comme le deuil,
"Je n'ai aimé qu'une personne sans avoir peur, ni de la séparation car elle était impossible, ni de la mort car j'étais sûr de mourir avant elle."
"Au cimetière, j'étais mort. Plus qu'elle. C'était injuste d'ailleurs cette cérémonie, ces honneurs pour elle, et pour moi, rien."
La mort, la religion, la foi, les relations avec son père âgé et malade, l'amour...

Comique, loufoque, et en même temps profondément humain. Vite lu et sympathique.

5ième roman d'Antoine Sénanque, pseudonyme d'un neurologue 
A lire un récit sur la médecine, Blouse. 

163: "Comme un roman" de Daniel Pennac

Genre : essai pédagogique sur la lecture


Histoire

Essai en quatre parties en hymne à la lecture, à la désacralisation du 'Il faut lire', et au contraire à l'invitation au plaisir.


Impressions

Un "presque-roman" sur la lecture écrit par un amoureux des livres ne peut que déclencher un fort engouement pour un blog consacré à ce même sujet !
Je ne suis pas à même de juger de l'état des lieux assez pessimiste décrit par l'auteur sur la lecture en France, mais je partage un grand nombre d'observations.

"Pas de télévision, mais piano de cinq à six, guitare de six à sept, danse le mercredi, judo, tennis, escrime le samedi, ski de fond dès les premiers flocons, stage de voile dès les premiers rayons, poterie les jours de pluie, voyage en Angleterre, gymnastique rythmique..."

Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite...

"Quand un être cher nous donne un livre à lire, c'est lui que nous cherchons d'abord dans les lignes, ses goûts, les raisons qui l'ont poussé à flanquer ce bouquin entre les mains, les signes d'une fraternité. Puis le texte nous emporte et nous oublions celui qui nous y a plongé; c'est toute la puissance d'une œuvre, justement, que de balayer aussi cette contingence-là !"


Hymne à la lecture. Mode d'emploi pour aimer lire. Extra. A mettre entre toutes les mains !

En bonus, une liste d'ouvrages cités dans cet essai:

  1. "Anna Karenine", "Les Cosaques", "Guerre et Paix" de Léon Tolstoï
  2. "Les Pensées" de Pascal
  3. "Les Contes du chat perché " de Marcel Aymé
  4. "Une ridicule histoire", "L'idiot", "Les possédés", " Les nuits blanches"  de Dostoievski
  5. "La princesse de Clèves"  de Mme de La Fayette
  6. "Voyage au bout de la nuit" de Céline
  7. "La Conscience de Zeno" d'Italo Svevo
  8. "Chronique d'une mort annoncée", "Cent ans de solitude" de Gabriel García Márquez
  9. "La vie devant soi" de Romain Gary
  10. "Le vicomte pourfendu" d'Italo Calvino
  11. "Docteur jekyll et mister Hyde" de Robert Louis Stevenson 
  12. "Le portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde
  13. "La légende" de Gosta Berling
  14. "L'attrape-cœurs" de Salinger
  15. "L'habitude d'être" de Flannery O Connor
  16. "Moby Dick" de Melville
  17. "Petersbourg" d'Andrei Bielyi
  18. "Ulysse" de James Joyce
  19. "Au dessus du volcan" de Malcolm Lowry
  20. "Docteur Jivago" de Boris Pasternak
  21. "Madame Bovary"  de Flaubert
  22. "Le Christ" de Carlo Lévis
  23. "L'espèce humaine" de Robert Antelme
  24. "Manuscrit trouvé à Saragosse" de Jean Potocki
  25. "La Conjuration des imbéciles" de John Kennedy Toole
  26. "Les Trois Mousquetaires" d'Alexandre Dumas
  27. "Jules et Jim" de Henri-Pierre Roché
  28. "Charlie et la Chocolaterie" de Roald Dahl
  29. "Le Prince de Motordu" de Pef, 
  30. "La reine des pommes" de Chester Himes
  31. "Le parfum" de Patrick Suskind
  32. "Mon chien stupide" de John Fante
  33. "La mousson" de Louis Bromfield
De nombreux auteurs comme Mallarmé, Montaigne, Ferdydurke



En prime, quelques références de livres se déroulant au Moyen-Age (glanées à l'Abbaye de Thoronet):
  • "Calligraphie" de Jane Sullivan
  • "La révolution des templiers" de Simonetta Cerrini
  • "La poudre des rois" de Thierry Mangenest
  • "Iacobus" de Marilde Asensi
  • "L'anneau du Pêcheur" de Jean Raspail

162: "L'équipage" de Joseph Kessel

Genre : dilemme entre amitié virile et amour

Histoire

Pendant la première guerre mondiale, le jeune aspirant de 20 ans Jean Herbillon rejoint une escadrille d'observation des lignes ennemies


Impressions

Enorme succès à l'époque de sa sortie (en 1923), ce récit semble un peu daté aujourd'hui.
Il reste le style formidable de Kessel, qui décrit avec subtilité la fusion entre ces deux combattants, unis contre l'ennemi allemand, mais rivaux sur le plan des sentiments. Cette dualité est merveilleusement peinte, sur fond de tensions de vols périlleux où le duo frôle la mort à chaque mission.

"L'ivresse du vol était encore neuve pour Herbillon, la respiration géante du moteur, le tourbillon de l'hélice, le vent furieux, tout cela l'étourdissait d'une vaste et brutale symphonie " 

Joseph Kessel, une valeur sûre de la littérature. Encore un grand moment de plaisir.

161: "Total Khéops" de Jean-Claude Izzo


Genre : Massilia

Histoire

Marseille.
Fabio Montale est un flic désabusé, chargé de faire régner le calme dans les milieux sociaux défavorisés. Ugo, un de ses meilleurs amis, se fait abattre par la police après avoir abattu un bonnet de la pègre.
Fabio veut reconstituer la vérité, quitte à se mettre en péril de mort.

Impressions

L'histoire policière apparaît presque comme uniquement un prétexte, avec ses affaires mafieuses, ses notables véreux, ses policiers corrompus ou ambitieux.

Ah le petit port de Canelongue, les Calanques, le Pharo...
Jean-Claude Izzo est un amoureux de Marseille, et il nous y promène avec délectation et humanité, c'est le fil conducteur de ce polar. Quelle ambiance ! On bouquine, on sirote, on déguste (ah les bons petits plats d'Honorine !), on écoute de la musique. Une musique omniprésente, depuis Paolo Conte, Eric Clapton, Paco de Lucia, Miles Davis, Michel Petrucciani à Khaled, IAM.

Le roman Total Khéops tire son nom d'une expression forgée par Akhenaton du groupe IAM pour la chanson Total Kheops 2 sur l'album Sad Hill
Et puis on s'attache à ce trio d'immigrés que le destin a séparé, emmêlé avec leurs sentiments pour Lole, cette fille amie d'enfance devenue une femme adulée.

Un très bon roman avec, sur, autour de Marseille. Premier épisode d'une trilogie.
Comme dit par un blagueur, Jean-Claude Izzo est mort en 2000. C'est très con de sa part. 

lundi 11 août 2014

160: "99F" de Beigbeider

Genre : sex, cocaine, Pub & best-seller 

Histoire

Cf. Wikipedia
99 francs est un roman à succès provocateur d'inspiration autobiographique de Frédéric Beigbeder, publié en 2000, qui dénonce les dérapages cyniques du monde de la publicité dans la société occidentale  de consommation. Il valut notamment à son auteur d'être renvoyé de son entreprise (Young & Rubicam), pour faute grave.


Octave Paragon, alias de Frédéric Beigbeder, 33 ans, est un créatif dans l'agence de publicité Rosserys & Witchcraft. Son poste surpayé ("si un concepteur demande une faible rémunération, il sera pris pour un rigolo") consiste à concevoir des scénarios de films de 30 secondes et à inventer des slogans, ou plus exactement selon le jargon, une "accroche" ou un "titre".

IL FAUDRAIT ETRE FOU POUR DEPENSER PLUS
DU PAIN, DU VIN, DU BOURSIN
PARCE CE QUE JE LE VAUX BIEN
JUST DO IT,
etc...

Dégouté par son métier, il écrit un livre pour se faire virer, un témoignage sur cet univers mercantile et amoral.

"[…]. Dans ma profession, personne ne souhaite votre bonheur, parce que les gens heureux, ne consomment pas. Votre souffrance dope le commerce. Dans notre jargon, on l’a baptisé « la déception post-achat […] je passe ma vie à vous mentir et on me récompense grassement"

Impressions
D'abord, warning, alerts, Achtung !!

Désabusé, cynique, l'auteur peint un univers sans éthique, vénal, porté sur la drogue, la pornographie, le sexe, qui l'amènera à franchir les limites de la morale.
C'est cru, voire vulgaire, et donc âmes sensibles s'abstenir !!

"tout ce petit monde se baise, s'enc..., se taille des pipes, lèche du sperme"... etc...

Si le lecteur fait abstraction de ce déluge pornographique (ce que de nombreux lecteurs n'ont pas réussi, comme décrit dans leurs blogs), l'auteur raconte sa dérive vers des excès en crescendo, un tableau assez noir sur notes d'humour et de cynisme.
La dénonciation du mercantilisme pur de la publicité n'est pas un scoop, c'est sa description depuis l'intérieur qui est intéressante.

"Ainsi va la grande chaîne du mépris publicitaire : le réalisateur méprise l'agence, l'agence méprise l'annonceur, l'annonceur méprise le public, le public méprise son voisin."

Tout à fait en résonance avec les propos du PDG de TF1 en juillet 2008:
Patrick Le Lay, PDG de TF1, interrogé parmi d’autres patrons dans un livre Les dirigeants face au changement (Editions du Huitième jour) affirme [1] :" Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ”business”, soyons réaliste : à la base, le métier deTF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit (...).
Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que lecerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible(...).Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l’information s’accélère, se multiplie et se banalise. "

Donc rien de stupéfiant, mais un pamphlet dément qui témoigne de l'absurdité de  notre société de consumeris.

Dernière remarque (et combien pertinente !). 
Ouf ! Frédéric Beigbeder n'a pas perdu le sens des affaires. Son roman est désormais intitulé '14.99 euros' pour rester dans le vent. En bonus, il nous fait un rabais de 1.672 francs !


Un best-seller trash écrit par un homme médiatique que je souhaitais découvrir. C'est fait.

Les livres qui m'ont marqué... (pas tous chroniqués)

  • 'Beloved' & 'Jazz' de Toni Morrison
  • 'Charlotte' de David Foenkinos
  • 'Crime et châtiment' de Dostoievski
  • 'Kite runner' de Khaled Hosseini
  • 'La joueuse de go" de Shan Sa
  • 'Le quatrième mur' 'Profession du père' de Sorj Chalandon
  • 'Les enfants de Minuit' de Salman Rushdie
  • 'Sombre dimanche' & "L'art de perdre" d'Alice Zeniter
  • 'Sous le soleil des Scorta' et 'Eldorado' de Laurent Gaudé
  • "1984" de George Orwell
  • "Au Zénith" de Dong Thuong Huong
  • "Candide" de Voltaire
  • "En attendant Godot" de Samuel Beckett
  • "Fanrenheit 451" de Bradbury
  • "L'écume des jours" de Boris Vian
  • "L'insoutenable légéreté de l'être", de Milan Kundera
  • "L'œuvre au noir" de Marguerite Yourcenar
  • "L'ombre du vent" de Carlos Ruis Zafon
  • "La métamorphose" de Kafka
  • "La vie devant soi" de Romain Gary
  • "Le Hussard sur le toit" et "Les âmes fortes" de Jean Giono
  • "Le parfum" de Patrick Suskind
  • "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde
  • "Le rouge et le noir" de Stendhal
  • "Les Cavaliers" de Joseph Kessel
  • "Les Déferlantes" de Claudie Gallay
  • "Les Raisins de la Colère" de John Steinbeck
  • "Malevil" de Robert Merle
  • "Mr Vertigo" de Paul Auster
  • "Sur la route" de Jack Kerouac
  • à suivre
  • L'univers de Haruki Murakami
  • Les contes d'Alessandra Barrico
  • Les polars de Fréd Vargas
  • Les romans de Sepulveda
  • Les romans de Yasunari Kawabata

Grand Canyon

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