Genre : feu des artifices du 14 juillet
Histoire
Tous les week-ends du 14 juillet, 3 couples se réunissent en Normandie chez Denis et Delphine: "Coutainville avait un temps appartenu à Delphine et Denis […] avait été le rendez-vous annuel et sacré de leurs amis et de leurs enfants."
C'est l'été, la chaleur règne sur la plage, tout invite à peindre "Une jolie carte postale pleine de rires et de vin,et au revoir..." où
"Chacun était heureux de retrouver ses marques, les habitudes des étés précédents, avec cette rassurance de savoir que le lendemain le temps serait beau ... la nature, le village et le jardin offriraient à tous un espace et une respiration personnelle."
"C'était une grand repos que de se retrouver inchangés, nécessaires et connus les uns des autres, et pourtant. Au fond de chacun d'eux, et ils avaient beau la repousser avec force, s'allumait la fine lumière de la peur, par intervalles, comme un ampoule prête à claquer. Un signal, presque rien, pour prévenir du danger."
Le danger de la fuite des années, des enfants qui grandissent et s'émancipent, des sentiments amoureux qui s'érodent, de la lassitude pour les lubies de jeunesse ?
Impressions
Sur la page du site Allociné décrivant les "Petits Mouchoirs" (oct 2010) de Guillaume Canet:
" A la suite d'un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges."
Ressemblance troublante, si ce n'est qu'aucun événement grave n'est à déplorer dans "Cet été-là".
L'auteure peine parfois à donner du relief à ce récit de vacances assez banales (on mange et boit, fait les courses, se baigne, papote, joue au tennis...).
Mais heureusement, par petites touches, les sentiments des uns et des autres se dévoilent le plus souvent lors de discussions intimes en aparté. A travers une écriture simple et pudique, Véronique Olmi parvient à distiller la vérité des plaies et des détresses derrière l'apparente insouciance de ce petite monde qui profite de cette parenthèse estivale. Des personnages aux parcours plus doux, moins heurtés que ceux des romans de Claudie Gallay. Une écriture moins poétique aussi.
Un agréable moment de lecture (sûrement à lire sur la chaise longue de la p(l)age de couverture !), la découverte plaisante d'une auteure que je ne connaissais.
Un blog calepin pour y noter mes impressions de lectures et de voyages ou de randonnées à travers quelques clichés photographiques.
vendredi 22 avril 2011
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Les livres qui m'ont marqué... (pas tous chroniqués)
- 'Beloved' & 'Jazz' de Toni Morrison
- 'Charlotte' de David Foenkinos
- 'Crime et châtiment' de Dostoievski
- 'Kite runner' de Khaled Hosseini
- 'La joueuse de go" de Shan Sa
- 'Le quatrième mur' 'Profession du père' de Sorj Chalandon
- 'Les enfants de Minuit' de Salman Rushdie
- 'Sombre dimanche' & "L'art de perdre" d'Alice Zeniter
- 'Sous le soleil des Scorta' et 'Eldorado' de Laurent Gaudé
- "1984" de George Orwell
- "Au Zénith" de Dong Thuong Huong
- "Candide" de Voltaire
- "En attendant Godot" de Samuel Beckett
- "Fanrenheit 451" de Bradbury
- "L'écume des jours" de Boris Vian
- "L'insoutenable légéreté de l'être", de Milan Kundera
- "L'œuvre au noir" de Marguerite Yourcenar
- "L'ombre du vent" de Carlos Ruis Zafon
- "La métamorphose" de Kafka
- "La vie devant soi" de Romain Gary
- "Le Hussard sur le toit" et "Les âmes fortes" de Jean Giono
- "Le parfum" de Patrick Suskind
- "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde
- "Le rouge et le noir" de Stendhal
- "Les Cavaliers" de Joseph Kessel
- "Les Déferlantes" de Claudie Gallay
- "Les Raisins de la Colère" de John Steinbeck
- "Malevil" de Robert Merle
- "Mr Vertigo" de Paul Auster
- "Sur la route" de Jack Kerouac
- à suivre
- L'univers de Haruki Murakami
- Les contes d'Alessandra Barrico
- Les polars de Fréd Vargas
- Les romans de Sepulveda
- Les romans de Yasunari Kawabata
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