Histoire
Carrefour des Cinq Rues, un des quartiers les plus fréquentés de Lima. Un scandale politique et sexuel menace d'être médiatisé par la presse à sensation, le torchon 'Streap-tease' dirigé par le nabot Rolando Garro, assisté de sa journaliste favorite dite la Riquiqui. Le riche ingénieur Enrique Cardenas risque d'être déshonoré par cette affaire...
Carrefour des Cinq Rues, un des quartiers les plus fréquentés de Lima. Un scandale politique et sexuel menace d'être médiatisé par la presse à sensation, le torchon 'Streap-tease' dirigé par le nabot Rolando Garro, assisté de sa journaliste favorite dite la Riquiqui. Le riche ingénieur Enrique Cardenas risque d'être déshonoré par cette affaire...
Impressions
Derrière sa lecture facile et une apparente comédie frivole, ce roman plonge le lecteur dans le thème plus engagé de « description des structures du pouvoir ». En particulier l'auteur dénonce la dictature imposée par Fujimori, président du Pérou de 1990 à 2000: 10 ans d'autoritarisme et de corruption, une période crapuleuse et violente qui campe le décor de cette histoire.
L'engagement politique est au cœur du parcours professionnel de Mario Vargas Llosa, il avait perdu aux élections face à Fujimori en 1990.
A cette ère de dictature s'ajoute un pourrissement moral, un appétit pour le commérage et la presse à scandale, qui permet de supporter l'étau politique.
"Le voyeurisme est le vice le plus universel qui soit. Dans tous les peuples et toutes les cultures. Mais surtout au Pérou. Je suppose que vous le savez mieux que personne : nous sommes un pays de commères. Nous voulons connaître les secrets des gens et, de préférence, les secrets d'alcôve. En d'autres termes, et pardon pour la grossièreté, qui baise avec qui et comment ils le font."
C'était le premier ouvrage de cet auteur que je lisais, et j'ai constaté que de nombreuses chroniques du blog jugeaient ce roman pas à la hauteur de ce Prix Nobel de littérature.
Amours saphiques entre les femmes bourgeoises sans intérêt, un déficit de narrations télescopiques - la marque de fabrique de cet écrivain- où s'entrecroisent plusieurs auteurs et histoires.
Personnellement j'ai apprécié ce vaudeville un peu coquin qui allège le récit de cette période noire. Cette 'légèreté' édulcore l'ambiance lourde d'enlèvements contre rançon qui règne, les menaces par les maoïstes du Sentier Lumineux, les Chegevaristes du MRTA et les exactions orchestrées par le chef du renseignement national Vladimiro Montesinos, dit le Docteur, le bras droit sanguinaire de Fujimori.
7 oct. 2010 - Le prix Nobel de littérature 2010 a été décerné, jeudi 7 octobre, à l'auteur péruvien naturalisé espagnol Mario Vargas Llosa, 74 ans.
Marqué par William Faulkner, mais aussi par les Français Gustave Flaubert et Victor Hugo (il a écrit un essai sur chacun d’eux), Mario Vargas Llosa a une écriture en apparence sans effet, alterne les voix et les narrateurs. Llosa peut ainsi témoigner efficacement des changements d’une société, de la violence, du sexe… ou du pouvoir et du pourrissement moral, qui restent ses grands thèmes.
Un roman facile à lire. Sans doute une bonne introduction pour entrer en douceur dans l'univers littéraire de cet auteur engagé. A suivre...
Derrière sa lecture facile et une apparente comédie frivole, ce roman plonge le lecteur dans le thème plus engagé de « description des structures du pouvoir ». En particulier l'auteur dénonce la dictature imposée par Fujimori, président du Pérou de 1990 à 2000: 10 ans d'autoritarisme et de corruption, une période crapuleuse et violente qui campe le décor de cette histoire.
L'engagement politique est au cœur du parcours professionnel de Mario Vargas Llosa, il avait perdu aux élections face à Fujimori en 1990.
A cette ère de dictature s'ajoute un pourrissement moral, un appétit pour le commérage et la presse à scandale, qui permet de supporter l'étau politique.
"Le voyeurisme est le vice le plus universel qui soit. Dans tous les peuples et toutes les cultures. Mais surtout au Pérou. Je suppose que vous le savez mieux que personne : nous sommes un pays de commères. Nous voulons connaître les secrets des gens et, de préférence, les secrets d'alcôve. En d'autres termes, et pardon pour la grossièreté, qui baise avec qui et comment ils le font."
C'était le premier ouvrage de cet auteur que je lisais, et j'ai constaté que de nombreuses chroniques du blog jugeaient ce roman pas à la hauteur de ce Prix Nobel de littérature.
Amours saphiques entre les femmes bourgeoises sans intérêt, un déficit de narrations télescopiques - la marque de fabrique de cet écrivain- où s'entrecroisent plusieurs auteurs et histoires.
Personnellement j'ai apprécié ce vaudeville un peu coquin qui allège le récit de cette période noire. Cette 'légèreté' édulcore l'ambiance lourde d'enlèvements contre rançon qui règne, les menaces par les maoïstes du Sentier Lumineux, les Chegevaristes du MRTA et les exactions orchestrées par le chef du renseignement national Vladimiro Montesinos, dit le Docteur, le bras droit sanguinaire de Fujimori.
7 oct. 2010 - Le prix Nobel de littérature 2010 a été décerné, jeudi 7 octobre, à l'auteur péruvien naturalisé espagnol Mario Vargas Llosa, 74 ans.
Marqué par William Faulkner, mais aussi par les Français Gustave Flaubert et Victor Hugo (il a écrit un essai sur chacun d’eux), Mario Vargas Llosa a une écriture en apparence sans effet, alterne les voix et les narrateurs. Llosa peut ainsi témoigner efficacement des changements d’une société, de la violence, du sexe… ou du pouvoir et du pourrissement moral, qui restent ses grands thèmes.
Un roman facile à lire. Sans doute une bonne introduction pour entrer en douceur dans l'univers littéraire de cet auteur engagé. A suivre...
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