Un jeune afghan de dix ans est abandonné par sa mère au Pakistan.
Pour le sauver d'une mort prévisible, puni d'être hazara, une ethnie haïe par les Pachtounes et les talibans.
Commence alors un périple insensé de cinq ans pour rejoindre l’Italie via l’Iran, la Turquie et la Grèce. Des traversées de frontières, la peur au ventre, dissimulé dans le double-fond d’un camion, pagayant entre la Turquie et la Grèce sur un canot pneumatique percé. Un monde de brutalité et de peur.
Mais aussi de la solidarité, de l'amour qui ont permis à Enaiat de tenir et recommencer (ou commencer ?) sa vie à Turin.
Impressions
Retenue, humour, innocence luttent contre la misère, les guerres, les horreurs, la solitude.
Une vie au jour le jour, se nourrir, dormir, se laver, gagner un peu d'argent pour manger le lendemain, échapper à ceux qui veulent tuer, voler, exploiter, sans pouvoir regarder en arrière, comme l'explique Enaiat.
« Ce qui est important, c'est l'histoire. Pas les gens,ni les lieux. Mon histoire n'est pas personnelle, elle est celle de milliers de gosses et de femmes. »
Un récit d'enfance époustouflant et poignant, transcrit de manière remarquable par Fabio Geda.
Extrait d'un article du Télérama:
Enaiatollah souhaite une unique chose: que ce livre puisse être lu par le plus grand nombre, surtout dans les écoles, « afin que les jeunes apprennent ce qu'est l'intolérance, le racisme, et que plus tard ils aillent voter, pour changer tout cela! »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire