Genre : personnages toqués et stéréotypés
Histoire
Une femme dont le corps dénudé et transpercé d'épées est retrouvé dans une boîte ...
Une équipe de la brigade criminelle de Stockholm se lance sur cette piste brumeuse.
Elle décide de faire appel à Vincent Walder, la star mentaliste qui affole le petit écran et la scène suédoise avec ses shows surdimensionnés.
Impressions
650 pages; un gros pavé, du lourd (surtout quand on le lit allongé...) !
Un roman collecté dans une de ces boîtes à livres qui poussent dans nos villes et villages.
Une lecture surprise envisagée pour aérer le cerveau.
Camilla Läckberg s'est associée à Henrik Fexeus, mentaliste suédois pour qui l'art de la magie, des illusions et de l'esprit n'a que peu de secrets.
Et parmi les 2 héros de cette enquête, aux côtés de l'inspectrice Mina, Vincent Walder apporte son expertise de mentaliste...
Les personnages sont stéréotypés, à l'image de cette section 'spéciale' de la police dirigée par Julia.
Mina est atteinte de mysophobie et du toc des laveurs, Vincent est rongé de tocs et souffre d'arithmomanie et de claustrophobie, Ruben est un flic lourd et misogyne, Peder, est épuisé par ses triplées et se dope de caféine et de boissons énergisantes entre deux sommes.... Etc...
Bref une équipe de névrosés sans dentelle.
Cette histoire de serial killer manque de vraisemblance et est conduite avec des ressorts bien compliqués, comme par exemple quand Vincent consulte à plusieurs reprises son fils Benjamin pour analyser les combinaisons de nombres.
La longueur du récit est excessive, de nombreuses scènes pourraient être évitées comme les crises de jalousies maladives de Maria, la femme de Vincent, ainsi que les agressions de prédatrice sexuelle de Ulrika, l'ex de Vincent. Ces circonvolutions ralentissent le suspens et à la longue lassent.
Selon un blogueur, moins de deux cent pages sont consacrées au sujet principal du roman à savoir l'enquête.
Et c'est bien dommage, j'aurai au moins apprécié d'en apprendre plus sur ces tours de magie spectaculaires à base de boîtes où l'assistant.e est logé.e puis découpé.e, transpercé.e, scié.e (au choix...).
En synthèse, une déception qui confirme ma première expérience de cette auteure dans 'La Princesse des glaces'.
Quelques exemples de ces boîtes magiques:
A Londres en janvier 1921, l’illusionniste P.T. Selbit découpait son assistante en deux devant un public ébahi. Un tour devenu mythique, qui connaîtra de multiples revisites et transformera le monde de la magie
Pas convaincu par l'illustration...
En trois...
Magiquement fastidieux...
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