286: 'La Princesse des glaces' de Camilla Läckberg

Genre : polar

Histoire

La belle Alexandra est retrouvée morte dans une baignoire gelée.
Son amie d'enfance, Erica Falck, écrivaine, se retrouve impliquée dans l'enquête.

Impressions

Un polar autour de secrets de famille dans un petit village côtier suédois.

Beaucoup de personnages sont caricaturaux.
L'héroïne est stéréotypée, avec des allusions à Bridget Jones...
Le portrait du commissaire méchant, prétentieux est vraiment lourd.
Le seul personnage intéressant est Anders, ce peintre-épave.
Le style est vraiment commun (à cause de la traduction?)

Bon, j'ai tout de même fini les 500 pages, curieux de connaître l'identité du meurtrier. L'intrigue est plutôt bien trouvée. Dommage qu'elle soit si mal mise en musique.

Une tentative de trouver un nouvel auteur scandinave de polar. Déçu. 

Nouvel Obs !!
La Princesse des glaces» est un livre qui vous colle à la peau.  dont les polars sont présentés dans la lignée des Stieg Larsson et autres maîtres venus du Nord, pourrait bien sublimer l’art du genre. Voire surpasser ses maîtres.

Le Monde, que je rejoins beaucoup plus
Une génération d'auteurs plus ou moins inspirés se mit à fabriquer

 du "polar nordique" en série. La Princesse des glaces (2008), de Camilla Läckberg, publié dans la foulée et dans la même collection française ("Actes noirs"), avec une couverture similaire, a particulièrement bénéficié de l'"effet Millé". Résultat : un nouveau phénomène d'édition, beaucoup moins explicable, lui.
On a beau lire L'Enfant allemand (Actes Sud, 456 p., 23 €), dernier épisode des aventures d'Ericka Falck, sans a priori (trois critiques du "Monde des livres" s'y sont astreints), l'engouement du public laisse perplexe. Ni le style banal, ni l'intrigue (sans surprise), ni le récit, truffé d'incidentes inutiles narrant par le menu les déboires domestiques de l'héroïne, ne justifient qu'il caracole en tête des ventes.