Histoire
Albert était un modeste employé de banque.
Edouard, issu d'une riche famille parisienne, était un artiste extravagant et doué.
Leur point commun: la guerre 14-18 les a miraculeusement laissés en vie mais leur a tout volé, l'amour, le goût de la vie.
Sauront-ils prendre une revanche sur ce destin ?....
Voilà qui me réconcilierait presque avec le prix Goncourt (année 2013).
Un gros pavé, certes, mais le temps a couru et j'ai avalé ce prix en quelques jours ! Gloup :)
Tous les ingrédients d'un Grand livre sont réunis.
Une fresque historique remarquable, extrêmement documentée: la fin de la guerre 14-18, avec ses épisodes de boucherie, de terreur, de sacrifice pour des objectifs absurdes dans un monde de décideurs vénal et sans compassion.
"Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d'avantages, même après."
Un gros pavé, certes, mais le temps a couru et j'ai avalé ce prix en quelques jours ! Gloup :)
Tous les ingrédients d'un Grand livre sont réunis.
Une fresque historique remarquable, extrêmement documentée: la fin de la guerre 14-18, avec ses épisodes de boucherie, de terreur, de sacrifice pour des objectifs absurdes dans un monde de décideurs vénal et sans compassion.
"Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d'avantages, même après."
Un livre de réflexion sur le patriotisme, le courage, la couardise, la loyauté, l'amitié.
Un roman rythmé, à suspense, scénarisé avec talent (Pierre a écrit de nombreux polars), où l'humour noir est brillamment manié.
- Un florilège de prix décerné pour ce roman: prix Goncourt 2013, mais aussi grand prix du roman de l'Académie française, prix Femina, prix des libraires de Nancy Le Point 2013, Roman français préféré des libraires à la rentrée 2013, Meilleur roman français 2013 décerné par le magazine Lire, Prix roman France Télévisions 2013, coup de cœur 2014 de l'Académie Charles-Cros pour sa version livre-audio, Prix Tulipe du meilleur roman français 2014, Premio letterario internazionale Raffaelo-Brignetti 2014
- Adapté au cinéma par Albert Dupontel
- Et pour mémoire de ces victimes de l'histoire... Le 28 juin 1919 lors de la signature du traité de Versailles, Clemenceau a exigé la présence d’une délégation de cinq gueules cassées afin que nul n’oublie les ravages de la Première Guerre mondiale. Les gueules cassées rencontrent de nombreuses difficultés de réinsertion après la guerre, pour cette raison sera créée en 1921 l’Union des blessés de la face dont la devise est : “Sourire quand même”.
La souffrance de ces hommes fut non seulement physique mais psychique : privés de la perte d’une partie de leur individualité, empêchés d’exprimer leurs émotions, perçus comme pas tout à fait humains, ils nous renvoient l’image de la précarité de notre condition humaine.
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