Histoire
Trois lettres adressées au même homme expriment leurs sentiments: amour, trahison, blessure, regrets...
Impressions
Ces trois lettres donnent un éclairage sous des angles de vue complémentaires sur les relations que leur destinataire, Josuke Misugi, a et a eu avec les trois auteures de ces écrits.
Un style dépouillé et une pudeur raffinée, signatures de la culture japonaise, servent à merveille cette peinture qui touche par touche dévoile les dessous du drame qui vient de se produire.
Shoko, Saïko et Midori successivement tirent à bout portant avec délicatesse dans le cœur de Jusoke...
Quel tour de force que celui de métamorphoser une banale histoire d'adultères en une perle littéraire servie par une langue qui frise la perfection.
"Jusqu'à présent, je croyais que l'amour était semblable au soleil, éclatant et victorieux. à jamais béni de Dieu et des hommes.
Je croyais que l'amour gagnait peu à peu en puissance, tel un cours d'eau limpide qui scintille dans toute sa beauté sous les rayons du soleil, frémissant de mille rides soulevées par le vent et protégé par des rives couvertes d'herbe, d'arbres et de fleurs. Je croyais que c'était cela, l'amour. Comment pouvais-je imaginer un amour que le soleil n'illumine pas et qui coule de nulle part à nulle part, profondément encaissé dans la terre, comme une rivière souterraine ?"
"Même à seize ou dix-sept ans, alors que nous ne savons pas tout à fait en quoi consiste « aimer » ou « être aimée », nous autres femmes, nous semblons connaître déjà d’instinct le bonheur d’être aimées "
Court, dépouillé et terriblement puissant. Un roman virtuose.
Haïku de l'adultère ?
Le Fusil de chasse (猟銃, Ryōjū?) est paru en 1949.
Un style dépouillé et une pudeur raffinée, signatures de la culture japonaise, servent à merveille cette peinture qui touche par touche dévoile les dessous du drame qui vient de se produire.
Shoko, Saïko et Midori successivement tirent à bout portant avec délicatesse dans le cœur de Jusoke...
Quel tour de force que celui de métamorphoser une banale histoire d'adultères en une perle littéraire servie par une langue qui frise la perfection.
"Jusqu'à présent, je croyais que l'amour était semblable au soleil, éclatant et victorieux. à jamais béni de Dieu et des hommes.
Je croyais que l'amour gagnait peu à peu en puissance, tel un cours d'eau limpide qui scintille dans toute sa beauté sous les rayons du soleil, frémissant de mille rides soulevées par le vent et protégé par des rives couvertes d'herbe, d'arbres et de fleurs. Je croyais que c'était cela, l'amour. Comment pouvais-je imaginer un amour que le soleil n'illumine pas et qui coule de nulle part à nulle part, profondément encaissé dans la terre, comme une rivière souterraine ?"
"Même à seize ou dix-sept ans, alors que nous ne savons pas tout à fait en quoi consiste « aimer » ou « être aimée », nous autres femmes, nous semblons connaître déjà d’instinct le bonheur d’être aimées "
Court, dépouillé et terriblement puissant. Un roman virtuose.
Haïku de l'adultère ?
Le Fusil de chasse (猟銃, Ryōjū?) est paru en 1949.
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