Histoire
Nico raconte son enfance chamboulée par l'épidémie d'un virus, la Fièvre, qui a décimé 90% de la population mondiale.
Impressions
Roman post-apocalyptique, un genre qui change clairement des polars sud-africains dont cet auteur est coutumier.
Expérience d'une démocratie balbutiante.
Une épidémie qui impose aux survivants de recréer une société autosuffisante, un thème déjà largement exploité comme par exemple dans la 'La Route', de Cormac McCarthy souvent cité. C'est 'Malevil' de Robert Merle que cet ouvrage m'a évoqué. Ici ce n'est pas une explosion nucléaire qui a tout ravagé mais un virus qui s'est propagé à une vitesse supérieure à celle des chercheurs d'antidotes.
Amanzi, cela signifie « eau » , en Xhosa, la langue de Nelson Mandela. L'eau est l'élément clé de la survie de la vie sur Terre, et la ville naissante d'Amanzi se situe près d'un barrage.
Question étroitement liée à celles de l'environnement et du dérèglement climatique.
"Elle démontra que dépenser des milliards de dollars - pour la plupart en vain - afin de sortir l'Afrique de son cycle de pauvreté revenait juste à changer les chaises longues de place sur le pont du Titanic qu'était la planète Terre. Cela ne servait à rien si l'on ne mettait pas fin au réchauffement global, et si l'on n'inversait pas la tendance."
L'auteur prend le temps de développer l'histoire avec des personnages épais, et de les faire parler comme dans ces reportages - interviews qui jalonnent ce roman.
Il prend de temps d'exposer des réflexions qui le tiennent à cœur, ce récit ne résumant pas à des scène de guerre à la Mad Max.
"Père dit que nous sommes les seuls organismes qui peuvent changer fondamentalement leur comportement parce que nous sommes capables de créer des fictions. Des fictions tellement grandes et décisives qu’elles rassemblent les humains en groupes de plus en plus importants, pour faire des choses de plus en plus impressionnantes. Yuval Noah Harari parle de réalités imaginaires, de constructions sociales et de mythes. Ces histoires, ces constructions sociales sont composées de concepts comme le nationalisme qui unit des personnes de langues, de cultures ou d’idéologies politiques différentes. Le communisme. Le capitalisme. La démocratie… Des réalités imaginaires, car elles n’existent que dans l’esprit des gens, elles n’ont pas de fondement scientifique.
Roman qui happe le lecteur, fiction assez sombre sur la politique, sur la violence profonde de l'humanité et son avenir possible. Dystopie réussie.
Roman post-apocalyptique, un genre qui change clairement des polars sud-africains dont cet auteur est coutumier.
Expérience d'une démocratie balbutiante.
Une épidémie qui impose aux survivants de recréer une société autosuffisante, un thème déjà largement exploité comme par exemple dans la 'La Route', de Cormac McCarthy souvent cité. C'est 'Malevil' de Robert Merle que cet ouvrage m'a évoqué. Ici ce n'est pas une explosion nucléaire qui a tout ravagé mais un virus qui s'est propagé à une vitesse supérieure à celle des chercheurs d'antidotes.
Amanzi, cela signifie « eau » , en Xhosa, la langue de Nelson Mandela. L'eau est l'élément clé de la survie de la vie sur Terre, et la ville naissante d'Amanzi se situe près d'un barrage.
Question étroitement liée à celles de l'environnement et du dérèglement climatique.
"Elle démontra que dépenser des milliards de dollars - pour la plupart en vain - afin de sortir l'Afrique de son cycle de pauvreté revenait juste à changer les chaises longues de place sur le pont du Titanic qu'était la planète Terre. Cela ne servait à rien si l'on ne mettait pas fin au réchauffement global, et si l'on n'inversait pas la tendance."
L'auteur prend le temps de développer l'histoire avec des personnages épais, et de les faire parler comme dans ces reportages - interviews qui jalonnent ce roman.
Il prend de temps d'exposer des réflexions qui le tiennent à cœur, ce récit ne résumant pas à des scène de guerre à la Mad Max.
"Père dit que nous sommes les seuls organismes qui peuvent changer fondamentalement leur comportement parce que nous sommes capables de créer des fictions. Des fictions tellement grandes et décisives qu’elles rassemblent les humains en groupes de plus en plus importants, pour faire des choses de plus en plus impressionnantes. Yuval Noah Harari parle de réalités imaginaires, de constructions sociales et de mythes. Ces histoires, ces constructions sociales sont composées de concepts comme le nationalisme qui unit des personnes de langues, de cultures ou d’idéologies politiques différentes. Le communisme. Le capitalisme. La démocratie… Des réalités imaginaires, car elles n’existent que dans l’esprit des gens, elles n’ont pas de fondement scientifique.
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