Histoire
Le policier Honma recherche à titre personnel la fiancée disparue du fils d'un cousin. Sa belle a disparu après s'être vue refuser une carte bancaire pour faillite personnelle. Mais derrière l'apparence anodine de cette fugue, se dissimulent des vies fantômes...
"Lorsque je fais une conférence , j'ai coutume de dire : "Avant de déménager à la sauvette, de vous suicider ou d’assassiner qui que se soit, pensez à la déclaration de faillite personnelle !" Ça fait toujours rire. Mais ça n'a rien de risible ! L'ignorance de cette possibilité conduit à l'éclatement des familles, à la perte du travail, parfois à une vie de clandestinité pour les enfants. Les gens sont traqués"
Le policier Honma recherche à titre personnel la fiancée disparue du fils d'un cousin. Sa belle a disparu après s'être vue refuser une carte bancaire pour faillite personnelle. Mais derrière l'apparence anodine de cette fugue, se dissimulent des vies fantômes...
"Lorsque je fais une conférence , j'ai coutume de dire : "Avant de déménager à la sauvette, de vous suicider ou d’assassiner qui que se soit, pensez à la déclaration de faillite personnelle !" Ça fait toujours rire. Mais ça n'a rien de risible ! L'ignorance de cette possibilité conduit à l'éclatement des familles, à la perte du travail, parfois à une vie de clandestinité pour les enfants. Les gens sont traqués"
Impressions
Un polar à Tokyo, qui a reçu le prix YOMIMOTO (le "Goncourt du policier").
Pas de recherche de style, pas de poésie, mais ce n'est pas nécessairement le plus important pour ce type de roman.
Hélas le récit pêche par une certaine lourdeur, une part trop importante du récit étant dévolue aux descriptions des arcanes des systèmes bancaires et administratifs. Et ces explications didactiques empiètent sur le rythme de l'enquête et la profondeur des personnages. Alors que l'inspecteur de police en rééducation et toujours affecté par la perte de son épouse Chizuko aurait pu éveiller plus d'empathie.
La fin s'anime plus, Honma aidé par son entourage et des personnes rencontrées lors de son enquête accélère le dé-tricotage de l'intrigue.
'Chizuko disait toujours : "Toi, tu es Tokyoite." Mais il ne s'était jamais senti de lien particulier avec Tokyo. D'ailleurs, le Tokyo d'aujourd'hui n'était pas un endroit où l'on pouvait se faire des racines, c'était devenu un champ stérile. La ville n'avait plus que sa fonction de capitale."
Un polar à Tokyo, qui a reçu le prix YOMIMOTO (le "Goncourt du policier").
Pas de recherche de style, pas de poésie, mais ce n'est pas nécessairement le plus important pour ce type de roman.
Hélas le récit pêche par une certaine lourdeur, une part trop importante du récit étant dévolue aux descriptions des arcanes des systèmes bancaires et administratifs. Et ces explications didactiques empiètent sur le rythme de l'enquête et la profondeur des personnages. Alors que l'inspecteur de police en rééducation et toujours affecté par la perte de son épouse Chizuko aurait pu éveiller plus d'empathie.
La fin s'anime plus, Honma aidé par son entourage et des personnes rencontrées lors de son enquête accélère le dé-tricotage de l'intrigue.
'Chizuko disait toujours : "Toi, tu es Tokyoite." Mais il ne s'était jamais senti de lien particulier avec Tokyo. D'ailleurs, le Tokyo d'aujourd'hui n'était pas un endroit où l'on pouvait se faire des racines, c'était devenu un champ stérile. La ville n'avait plus que sa fonction de capitale."
Une enquête didactique pour dissuader les utilisateurs de cartes de crédit insouciants. Et dénoncer un système toléré par l'administration.
Toujours plaisant pour moi de déambuler dans Tokyo, mais la ballade est un peu lente.
Toujours plaisant pour moi de déambuler dans Tokyo, mais la ballade est un peu lente.
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