Histoire
A 40 ans Beigdeber se retrouve en garde à vue suite à une prise de stupéfiants.
Privé de liberté de mouvement dans sa cellule sale et puante, il s'évade mentalement en contant sa biographie. Il tombe le masque de 'frimeur médiatique' pour aborder sa généalogie à particule, en passant par le divorce de ses parents à la question de son obsession d'être différent de son frère aîné qui baigne dans la réussite et la stabilité.
Privé de liberté de mouvement dans sa cellule sale et puante, il s'évade mentalement en contant sa biographie. Il tombe le masque de 'frimeur médiatique' pour aborder sa généalogie à particule, en passant par le divorce de ses parents à la question de son obsession d'être différent de son frère aîné qui baigne dans la réussite et la stabilité.
Impressions
Surprenant, très loin d'Octave et de ses excès. (même si cela commence justement par une scène où l'auteur vit une de ces nombreuses soirées trash, et même si subsistent quelques dérives et obsession des femmes dans cette histoire)
Cet auteur est incontestablement torturé, blessé, sensible, à propension narcissique aggravée (citant à de nombreuses reprises ses romans précédents.)
« Certes, ma vie n'est pas plus intéressante que la vôtre, mais elle ne l'est pas moins »
Sa dénonciation de l'univers carcéral et son enfance meurtrie par le divorce de ses parents sont des instants sincères et souvent émouvants.
Restent des calembours navrants
« La ligne Maginot se révéla aussi peu fiable que la méthode Ogino »
et, comme conclu par une journaliste des Inrocks, un discours assez incohérent à l'image de ce personnage complètement schizophrène :
Une polémique de censure de 3 pages existe autour de ce roman. L'auteur aurait réduit son pamphlet contre Jean-Claude Marin, procureur de la République, accusé par l'auteur d'avoir arbitrairement prolongé sa garde-à-vue de 24 heures. Auto-censure ou républicaine ? Lui qui écrit:
«Vous m'avez déclaré la guerre, je ne serai jamais des vôtres »
Cet auteur est incontestablement torturé, blessé, sensible, à propension narcissique aggravée (citant à de nombreuses reprises ses romans précédents.)
« Certes, ma vie n'est pas plus intéressante que la vôtre, mais elle ne l'est pas moins »
Sa dénonciation de l'univers carcéral et son enfance meurtrie par le divorce de ses parents sont des instants sincères et souvent émouvants.
Restent des calembours navrants
« La ligne Maginot se révéla aussi peu fiable que la méthode Ogino »
et, comme conclu par une journaliste des Inrocks, un discours assez incohérent à l'image de ce personnage complètement schizophrène :
- Il vient d'un milieu aristocratique mais joue le rebelle,
- Il s'adonne aux plaisirs et dérives interdites puis s’étonne d’être arrêté,
- Il se dit français mais passe son temps à imiter les Américains,
- Il dit être blessé et sensible, mais n’a jusque-là écrit que des romans cyniques,
- Etc...
Une polémique de censure de 3 pages existe autour de ce roman. L'auteur aurait réduit son pamphlet contre Jean-Claude Marin, procureur de la République, accusé par l'auteur d'avoir arbitrairement prolongé sa garde-à-vue de 24 heures. Auto-censure ou républicaine ? Lui qui écrit:
«Vous m'avez déclaré la guerre, je ne serai jamais des vôtres »
Sentiments mitigés. Des passages émouvants, voire poétiques, et d'autres moins forts, voire énervants.
L'auteur est fan de Salinger et en particulier de son roman l' « L'attrape-cœurs ». Se serait-il identifié à Holden Caufield, le (anti-)héros de cette oeuvre polémique ? Coïncidence des lectures, je viens justement de finir ce roman que j'avais repéré dans la liste de 'Comme un roman' de Daniel Pennac.
L'auteur est fan de Salinger et en particulier de son roman l' « L'attrape-cœurs ». Se serait-il identifié à Holden Caufield, le (anti-)héros de cette oeuvre polémique ? Coïncidence des lectures, je viens justement de finir ce roman que j'avais repéré dans la liste de 'Comme un roman' de Daniel Pennac.
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