Genre : chute d'un bistrot corse
Genre (2): prix Goncourt
Genre (2): prix Goncourt
Histoire
Un modeste bar corse d'un village perché change de propriétaire jusqu'à son acquisition par deux enfants du pays, Matthieu et Libero, qui renoncent à des études en ... philosophie.
Un rêve sur des bases idéalistes bien fragiles, tel l'empire romain, il sera menacé d'une chute tragique...
Un rêve sur des bases idéalistes bien fragiles, tel l'empire romain, il sera menacé d'une chute tragique...
Impressions
Tout un programme. Le message d'inéluctable fragilité des créations et projets humains à travers les références au sermon de St Augustin. Mais quel écart vertigineux en regard de cette histoire tragi-comique de 2 amis reprenant la gestion d'un bar corse. L'enfer du comptoir comparé à la chute de Rome. Je m'avoue sceptique (dépassé peut-être moi-même).
Certes les destins de générations qui se suivent sont meurtris par la guerre, par les absences. La construction de cette saga familiale est adroite et efficace, fourmille de personnages -dont Aurélie, la sœur de Mathieu, qui part en Algérie faire des fouilles à Annaba, anciennement Hippone dont Augustin fut évêque. Aurélie est très attachante surement parce qu'elle n'est pas victime des excès d'alcool, de sexe et de bêtise, comme la moyenne des protagonistes le plus souvent assez sordides ou faibles.
L'écriture est majestueuse, elliptique dans le choix des mots et leur tournure. De longues phrases remarquablement déliées.
Certes les destins de générations qui se suivent sont meurtris par la guerre, par les absences. La construction de cette saga familiale est adroite et efficace, fourmille de personnages -dont Aurélie, la sœur de Mathieu, qui part en Algérie faire des fouilles à Annaba, anciennement Hippone dont Augustin fut évêque. Aurélie est très attachante surement parce qu'elle n'est pas victime des excès d'alcool, de sexe et de bêtise, comme la moyenne des protagonistes le plus souvent assez sordides ou faibles.
L'écriture est majestueuse, elliptique dans le choix des mots et leur tournure. De longues phrases remarquablement déliées.
Au final un roman déroutant, à l'écriture maîtrisée, mais qui ne m'a pas emballé, ni fait vibrer. Pas indispensable.
Prix Goncourt 2012... Décidément, je n'accroche pas avec les choix de ce prestigieux jury !
Cf. Wikipedia, "Le 7 novembre 2012, le roman est récompensé par le prix Goncourt au deuxième tour de scrutin par cinq voix contre quatre à Peste et Chloéra de Patrick Deville et deux voix àLa Vérité sur l'affaire harry Québert de Joël Dicker.. 2 autres romans que j'ai également lus, comme quoi je ne fais pas dans l'original...
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