Sept nouvelles: succession de portraits, à travers les époques plus ou moins fastes de cette ville comparable à nulle autre.
D'un tailleur de pierre venu de Bologne défier le condottiere à un photographe contemporain, en passant au maître Lorenzo Lotto dans une Venise hostile à son art (tableaux insérés dans cette chronique).
Des hommes troublés par Venise et par ses femmes, l'épouse d'un riche notable, la belle prostituée Veronica, l'orpheline du chœur de l'Ospedaletto à la voie envoutante, Elena Cornaro Piscopia la première femme à obtenir un doctorat de philosophie ou cette énigmatique inconnue croisée furtivement.
Suite de nouvelles agréables à lire, où des éléments d'une histoire se retrouvent d'une époque à l'autre, et tissent ainsi des liens invisibles à l'image du dédale de Venise.
Écriture élégante, efficace, parfois très sensuelle.
Les rapports entre les personnages et Venise oscillent entre douleur, plaisir, solitude et passion, mais jamais indifférence.
Roman intelligemment construit et très séduisant pour se perdre dans les ruelles intemporelles de la Sérénissime.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire