Synopsis
Monika n'est pas de Suède, mais grâce à son nom connait "bien la Suède sans jamais y être allée".
Ce qu'elle connaît surtout, ce sont les corps de ses clientes de son institut de beauté.
"Le corps est la dernière chose qui nous reste.Le corps est la première et la dernière chose, de la naissance à la mort on a le même."
Et ses clientes ne se contentent pas de lui confier leur corps mais aussi leurs confidences.
A travers ce défilé de clientes et de souvenirs, l'auteure brosse des portraits de femme, leur vie privée, leurs aventures anodines ou plus dures, leurs désillusions.
Défilent des femmes de tout âge, de toutes couleurs de peau, "blanche et marbrée" grise, tavelée de taches brunes", de toutes formes , de toutes professions, de vécus tragiques (Adèle tondue pendant la guerre) ou banales...
"Des femmes qui traînent des vies lasses", "Celles qui se couchent aux côtés de maris qu'elles n'aiment plus"...
Un récit à la fois sous la forme d'un recueil de nouvelles indépendantes, et en même temps habité de deux fils conducteurs, l'enfance de Monika avec sa sœur Else, et Adèle qui sera tondue pour avoir vécu un amour pour un boche pendant la guerre. Cette fragmentation ne permet pas au roman d'acquérir un rythme qui m'ait emporté dans cette galerie de portraits.
Pas de dialogue avec les clientes mais un long monologue, souvent émaillé de réflexions pertinentes, de quelques scènes finement ciselées, mais un monologue qui a fini par me lasser, une écriture sans relief ni poésie.
L'idée de construire un roman sur la base des confidences du corps et de l'esprit à l'esthéticienne est séduisante.
Mais force est de constater que je n'ai pas été enthousiasmé, pas séduit par ce roman avec lequel je n'ai pas fait corps.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire