Genre : trash "sort cuts"
Histoire
Une station-service, une nuit d'été, dans les Ardennes.
Sous la lumière crue des néons, ils sont douze à se trouver là, en compagnie d'un cheval et d 'un macchabée. Juliette, la caissière, et son collègue Sébastien, marié à Mauricio. Alika, la nounou philippine, Chelly, prof de pole dance, Joseph, représentant en acariens... Il est 23h12. Dans une minute tout va basculer. Chacun d'eux va devenir le héros d'une histoire, entre elles vont se tisser parfois des liens.
Impressions
On lui donnerait le bon dieu sans confession à découvrir le minois de cette auteure belge.
Et pourtant, ce n'est pas une romance à l'eau de rose, c'est trash et noir.
Faible point commun narratif (si on fait abstraction du cheval Red Apple et de Monica)...
Finalement, le dénominateur commun de ce kaléidoscope de tranches de vie, c'est la violence, l'absurde et la férocité des portraits.
La pole-danseuse qui fait un pétage de câble sanglant, le gigolo Puputte piégé par celle qui le nourrit, une rébellion contre l'hyper-hygénisme des organes sexuels par un famille de gynéco-obstétriciens, sur un parking d'autoroute un couple en plein ébat rythmé par une vieille en chaise roulante qui mange ses cerises, etc...
C'est donc très noir et caustique, servi par une écriture spontanée.
Et finalement je n'en ai retiré ni du plaisir de l'écriture, ni sourires ou rires, sans émotions. J'ai enchaîné les portraits en tentant d'imaginer le thème suivant qui pouvait être abordé avec du sexe, ou du sang, de la bêtise humaine, ou de la violence...
Et pourtant j'ai aimé Virginer Despentes, ou d'autres écrivain.es qui peuvent décrire des scènes trash, mais là c'est le flop.
Il faut dire que certains passages ne volent pas haut, ainsi quand l'autrice compare Central Park à "une techat bien taillée"…
Tranches de vie 'ordinaires' sans réel lien et trash. A la limite du mauvais goût, franchie pour de nombreux lecteurs et lectrices... Non.
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