Histoire
Alicia se tait depuis que la police l'a retrouvée paralysée, ensanglantée, auprès de son mari, Gabriel, ligoté à une chaise et assassiné de plusieurs balles dans la tête.
Enfermée pour folie et enfermée dans son mutisme, elle reçoit la visite de Théo, un psychothérapeute nouvellement arrivé qui a pour ambition celle de sortir Alicia de son silence...
Impressions
Toujours surprenant de découvrir un livre qui entre en écho du précédent, et ceci par hasard. Le thème de la folie.
"Il est étrange de découvrir la vitesse à laquelle on s’adapte à l’univers étrange d’un service psychiatrique. On se familiarise avec la folie. Et pas seulement avec celle des autres, avec la sienne aussi. Nous sommes tous fous, je crois, d’une certaine façon."
La confusion règne ici aussi.
"Alicia est une sirène muette, mon garçon ; elle nous attire vers les rochers contre lesquels nos ambitions thérapeutiques se brisent."
"L'une des choses les plus difficiles à admettre est qu'on n'a pas été aimé quand on en avait le plus besoin. C'est un sentiment horrible, la douleur de ne pas être aimé."
J'ai imaginé un bâtiment austère, de briques sombres, aux multiples portes et grilles, un asile pénitentiaire isolé tel Alcatraz.
Je trouvais regrettable que l'auteur nous éloigne de cet univers clos pour raconter une histoire d'infidélité lien avec le récit. Je me trompais.
"De l'amour. Du fait que l'on confond souvent amour et feu d'artifice, passion et dysfonctionnement. Mais le véritable amour est très calme, très tranquille. Il est ennuyeux, comparé au tumulte de la passion. L'amour est profond, calme, et constant."
La construction est là aussi extrêmement bien maîtrisée. J'ai été happé par l'intrigue, enfermé dans le doute et dans l'expectative du dénouement.
Et quel final !
Un excellent thriller psychologique. Redoutable.
Alex Michaelides est un scénariste britannique de trente-neuf ans. Il a aussi étudié la psychanalyse, et a travaillé deux ans dans une clinique psychiatrique pour jeunes.
"Il est étrange de découvrir la vitesse à laquelle on s’adapte à l’univers étrange d’un service psychiatrique. On se familiarise avec la folie. Et pas seulement avec celle des autres, avec la sienne aussi. Nous sommes tous fous, je crois, d’une certaine façon."
La confusion règne ici aussi.
- Dans l'équipe médicale et les patients de l'hôpital psychiatrique de Grove...
- Dans le couple de Théo...
- Dans l'entourage d'Alicia...
- Dans la tête d'Alicia...
"Alicia est une sirène muette, mon garçon ; elle nous attire vers les rochers contre lesquels nos ambitions thérapeutiques se brisent."
"L'une des choses les plus difficiles à admettre est qu'on n'a pas été aimé quand on en avait le plus besoin. C'est un sentiment horrible, la douleur de ne pas être aimé."
J'ai imaginé un bâtiment austère, de briques sombres, aux multiples portes et grilles, un asile pénitentiaire isolé tel Alcatraz.
Je trouvais regrettable que l'auteur nous éloigne de cet univers clos pour raconter une histoire d'infidélité lien avec le récit. Je me trompais.
"De l'amour. Du fait que l'on confond souvent amour et feu d'artifice, passion et dysfonctionnement. Mais le véritable amour est très calme, très tranquille. Il est ennuyeux, comparé au tumulte de la passion. L'amour est profond, calme, et constant."
La construction est là aussi extrêmement bien maîtrisée. J'ai été happé par l'intrigue, enfermé dans le doute et dans l'expectative du dénouement.
Et quel final !
Un excellent thriller psychologique. Redoutable.
Alex Michaelides est un scénariste britannique de trente-neuf ans. Il a aussi étudié la psychanalyse, et a travaillé deux ans dans une clinique psychiatrique pour jeunes.
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