Histoire
Alison Wood est avocate pénaliste. Son foyer avec son mari Carl et sa fille Mathidla se délite. Droguée par le boulot, l'alcool et le sexe avec son amant collègue Patrick, elle se voit confier sa première affaire de meurtre.
Impressions à mi-parcours
Un roman de la sélection du prix inter-bibliothèque organisé au taf.
Comme "Sauvage", "Les Petits de Décembre" et "Le 'Dieu Vagabond".
Mais en moins bien, vraiment moins bien, voire à absolument éviter.
En tout cas, à mi-parcours, l'auteure a accumulé:
- des beuveries à répétition se finissant dans un état pitoyable pour Alison,
"Et aujourd'hui, je vois ce qu'ils ont vu : une femme bourrée, la bretelle de son soutien-gorge dépassant de sa robe et son maquillage lui coulant sur la figure. Je la contemple, atterrée. Sa voix me déchire les tympans ; les notes que j'avais si bien négociées, cette chanteuse-là les rate d'un kilomètre. Le rythme est faux, la danse, ridicule."
-Des scènes sexuelles plutôt dégradantes pour Alison,
"Plus fort. Plus vite. Il m'enfile par-derrière, me pilonne, ma tête heurte une pile de dossiers, il s'immobilise un instant, change de position."
- et des scènes encore plus empreintes de poésie, avec par exemple
"Il me repousse et tourne au coin de la rue. Je titube sur mes hauts talons, je m'appuie contre le mur pour me maintenir debout. Au lieu de la texture rugueuse du ciment et de la brique, je sens une substance poisseuse sous la paume de ma main. Je la renifle et j'en ai un haut-le-cœur. De la merde. Un petit malin a étalé de la merde sur le mur. L'odeur me dessoûle plus encore que tout ce que Patrick vient de me balancer.
Une telle écriture ne peut que rendre haletant ce pseudo-thriller psychologique...
En résumé à mi-parcours, que c'est ch...
Comme "Sauvage", "Les Petits de Décembre" et "Le 'Dieu Vagabond".
Mais en moins bien, vraiment moins bien, voire à absolument éviter.
En tout cas, à mi-parcours, l'auteure a accumulé:
- des beuveries à répétition se finissant dans un état pitoyable pour Alison,
"Et aujourd'hui, je vois ce qu'ils ont vu : une femme bourrée, la bretelle de son soutien-gorge dépassant de sa robe et son maquillage lui coulant sur la figure. Je la contemple, atterrée. Sa voix me déchire les tympans ; les notes que j'avais si bien négociées, cette chanteuse-là les rate d'un kilomètre. Le rythme est faux, la danse, ridicule."
-Des scènes sexuelles plutôt dégradantes pour Alison,
"Plus fort. Plus vite. Il m'enfile par-derrière, me pilonne, ma tête heurte une pile de dossiers, il s'immobilise un instant, change de position."
- et des scènes encore plus empreintes de poésie, avec par exemple
"Il me repousse et tourne au coin de la rue. Je titube sur mes hauts talons, je m'appuie contre le mur pour me maintenir debout. Au lieu de la texture rugueuse du ciment et de la brique, je sens une substance poisseuse sous la paume de ma main. Je la renifle et j'en ai un haut-le-cœur. De la merde. Un petit malin a étalé de la merde sur le mur. L'odeur me dessoûle plus encore que tout ce que Patrick vient de me balancer.
Une telle écriture ne peut que rendre haletant ce pseudo-thriller psychologique...
En résumé à mi-parcours, que c'est ch...
Impressions au final
On respire un coup et on oublie.
Rrrrraaaa (roulement de tambours !).
Badaboummmm...
Pas convaincu. Quelques événements clés se produisent mais la sauce ne prend pas. Le récit est toujours agrémenté de détails inintéressants -page 353, le lecteur est rassuré de retrouver une allusion au thème de la merde de chien "...devant la ruelle où je me suis collé de la merde sur la main...".
Les retournements de situation sont amenés en mode bâclé, et le clou du spectacle se situe dans une scène d'asphyxie auto-érotique -le lecteur s'instruit en même temps qu'il se divertit- qui arrive comme un cheveu sur la soupe...
Badaboummmm...
Pas convaincu. Quelques événements clés se produisent mais la sauce ne prend pas. Le récit est toujours agrémenté de détails inintéressants -page 353, le lecteur est rassuré de retrouver une allusion au thème de la merde de chien "...devant la ruelle où je me suis collé de la merde sur la main...".
Les retournements de situation sont amenés en mode bâclé, et le clou du spectacle se situe dans une scène d'asphyxie auto-érotique -le lecteur s'instruit en même temps qu'il se divertit- qui arrive comme un cheveu sur la soupe...
Enchaînement de lectures pas exceptionnelles. Prochain livre à choisir avec soin...
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