Histoire
Arrivant de nulle part dans un quartier citadin, Myriam ouvre un restaurant, son restaurant, qu'elle baptise du nom 'Chez moi'. Elle part de zéro, pas d'argent, des mensonges aux banquiers, et un passé lourd et secret qui l'accable de culpabilité et tristesse...
Impressions
Le passé de Myriam remonte à la surface tandis que son aventure entrepreneuriale connaît des hauts et des bas. Titre inspiré d'Alice au Pays de Merveilles, un livre que Myriam affectionne tout particulièrement.
Le quatrième donne à imaginer un livre très optimiste, loin de la réalité de Myriam qui peine à retrouver le bonheur et l'amour d'elle-même.
'Je me demande à quel moment j'ai compris qu'il fallait faire beaucoup plus d'efforts qu'auparavant pour continuer à vivre. Simplement à vivre. Je m'étais toujours figuré, je ne sais pourquoi, que l'existence avait la forme d'une montagne. L'enfance, l'adolescence et le début de l'âge adulte correspondaient à la montée. Ensuite, arrivé à quarante ou cinquante ans, la descente s'amorçait, une descente vertigineuse, bien entendu, vers la mort."
'Il était l'humain qui doit, chaque jour, poser les rails sur lesquels roule sa locomotive. L'humain adulte, s'entend, l'humain en pleine ascension épuisante vers le néant. Un jour, c'est comme ça, on se retrouve, comme La Linea devant le vide et il n'y a personne à qui s'en prendre. [...] Pour bien faire, il ne suffit pas de suivre la route, il faut à tout instant la bitumer de ce goudron onctueux de nos rêves et de nos espoirs, la tracer mentalement, en s'efforçant de prévoir les inévitables virages et inégalités du terrain.'
Certains lecteurs reprochent à ce roman d'être un peu désarticulé, entre les séquences culinaires et celles plus émotionnelles . Au contraire ces alternances apportent un peu de douceur à l’âpreté de l'histoire cabossée de Myriam, et donnent du liant.
Certains blogueurs évoquent un roman à la 'Anna Gavalda', et je partage cet avis. Est également souvent cité 'Le restaurant de l'amour retrouvé' de Ito Ogawa, décidément une auteure qui me 'hante'.
'Je me demande à quel moment j'ai compris qu'il fallait faire beaucoup plus d'efforts qu'auparavant pour continuer à vivre. Simplement à vivre. Je m'étais toujours figuré, je ne sais pourquoi, que l'existence avait la forme d'une montagne. L'enfance, l'adolescence et le début de l'âge adulte correspondaient à la montée. Ensuite, arrivé à quarante ou cinquante ans, la descente s'amorçait, une descente vertigineuse, bien entendu, vers la mort."
'Il était l'humain qui doit, chaque jour, poser les rails sur lesquels roule sa locomotive. L'humain adulte, s'entend, l'humain en pleine ascension épuisante vers le néant. Un jour, c'est comme ça, on se retrouve, comme La Linea devant le vide et il n'y a personne à qui s'en prendre. [...] Pour bien faire, il ne suffit pas de suivre la route, il faut à tout instant la bitumer de ce goudron onctueux de nos rêves et de nos espoirs, la tracer mentalement, en s'efforçant de prévoir les inévitables virages et inégalités du terrain.'
Certains lecteurs reprochent à ce roman d'être un peu désarticulé, entre les séquences culinaires et celles plus émotionnelles . Au contraire ces alternances apportent un peu de douceur à l’âpreté de l'histoire cabossée de Myriam, et donnent du liant.
Certains blogueurs évoquent un roman à la 'Anna Gavalda', et je partage cet avis. Est également souvent cité 'Le restaurant de l'amour retrouvé' de Ito Ogawa, décidément une auteure qui me 'hante'.
Pour finir, je cite une lectrice dont j'ai vraiment apprécié l'avis:
'Un livre comme un fruit qu'on devine savoureux sous sa peau, son écorce, qu'on décortique soigneusement, comme une grenade, nous révélant mille et un plaisirs cachés, au premier abord. '
'Mon restaurant sera petit et pas cher. Je n'aime pas les chichis. Il s'appellera Chez moi, car j'y dormirai aussi; je n'ai pas assez d'argent pour payer le bail et un loyer. On y mangera toutes les recettes que j'ai inventées, celles que j'ai transformées, celles que j'ai déduites. Il n'y aura pas de musique - je suis trop émotive - et les ampoules qui pendront du plafond seront orangées. (...) Je cuisine avec et par amour.'
'Je n'ai plus besoin de lire le journal, tous les thèmes de l'actualité sont abordés. J'en corrige l'assaisonnement, un peu moins de sel dans les faits divers, un peu plus de piment dans les relations internationales, du poivre dans l'économie.'
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