Histoire
Impressions
Je m'apprêtais à lire "Meursault, contre-enquête" de Kamel Daoud. Mais je me rendu compte que si je ne relisais pas 'L'Etranger', je n'allais pas apprécier à sa juste valeur le roman de Daoud qui y fait -Cf. 4ième page- un "hommage en forme de contrepoint".
Dont acte.
Roman le plus connu de la tétralogie de "le cycle de l'Absurde" d'Albert Camus. Deuxième roman francophone le plus lu dans le monde après "Le Petit Prince" de St Exupéry. Largement commenté, disséqué, analysé; je n'en rajouterai pas.
Je me contenterai de dire que je l'ai relu avec surprise, me souvenant de la première partie et très peu du deuxième volet qui décrit le jugement et l'emprisonnement.
Condamné plus pour son indifférence aux normes de la société que pour son crime. Quel personnage énigmatique... Comme cette lecture, inconfortable, à l'écriture sobre et je dois reconnaître assez raide en terme de plaisir brut. Mais cette sobriété austère sert le discours sur l'absurdité de la vie, l'irrationnel de nos actions, le décalage vécu par l''étranger" et son environnement humain.
"Et c’était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur."
Un incontournable de la littérature. Une piqure de rappel avant la lecture de "Meursault, contre-enquête".
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