Histoire
Trois générations de femmes de 1930 à 1980 en Tchécoslovaquie.
Magdalena, Libuse et Eva, mères en fille n'ayant pas de père reconnu.
On pourrait ajouter Marie, la mère de la première de ces femmes.
Face aux pages de l'Histoire qui se tournent, du nazisme, communisme à la chute du Mur, ces femmes font face au destin chacune avec leur personnalité.
Magdalena, Libuse et Eva, mères en fille n'ayant pas de père reconnu.
On pourrait ajouter Marie, la mère de la première de ces femmes.
Face aux pages de l'Histoire qui se tournent, du nazisme, communisme à la chute du Mur, ces femmes font face au destin chacune avec leur personnalité.
"Il faut le préciser, on est des bâtardes de mère en fille, comme certains sont boulangers ou rois. Aujourd'hui, il n'existe plus de boulangers. Ils ont été remplacés par des boulangeries industrielles qui crachent du pain sans âme (...). Les rois n'existent plus non plus et ont été remplacés, eux, par le Parti communiste. Il faut maintenant être communiste de père en fils. L'avantage avec le communisme, c'est que chacun peut l'adopter, alors que normalement il n'y a qu'un seul roi par pays."
Impressions
Belle histoire sur un canevas que j'ai déjà trouvé dans de nombreux romans du concours InterCE...
Par exemple La Saison des Mangues, Les Déchaînés.
Les hommes y ont le mauvais rôle, sans doute sûrement souvent mérité. Les seuls 'habilités' se pendent à un chêne ou sont massacrés par un Boiteux violent et détestable.
Et ces femmes que le destin sur fond d'Histoire agitée en Tchécoslovaquie malmène sont belles, déterminées et courageuses.
Le rêve les métamorphose.
"Rêver transforme une femme de presque soixante ans avec un derrière et un foulard sur la tête en une jeune femme belle, les yeux pleins d'étoiles qui s'illuminent plus fort que celles accrochées dans le ciel d'une nuit sans lune."
Elles savent capter les instants de grâce.
"Les moments de grâce sont de cette nature, furtifs, insaisissables. Il faut avoir foi en eux, et en leur existence, si brève qu'elle laisse une trace amère dans tout le corps. Cette sensation, cette nostalgie est bien la preuve de leur existence."
Par exemple La Saison des Mangues, Les Déchaînés.
Les hommes y ont le mauvais rôle, sans doute sûrement souvent mérité. Les seuls 'habilités' se pendent à un chêne ou sont massacrés par un Boiteux violent et détestable.
Et ces femmes que le destin sur fond d'Histoire agitée en Tchécoslovaquie malmène sont belles, déterminées et courageuses.
Le rêve les métamorphose.
"Rêver transforme une femme de presque soixante ans avec un derrière et un foulard sur la tête en une jeune femme belle, les yeux pleins d'étoiles qui s'illuminent plus fort que celles accrochées dans le ciel d'une nuit sans lune."
Elles savent capter les instants de grâce.
"Les moments de grâce sont de cette nature, furtifs, insaisissables. Il faut avoir foi en eux, et en leur existence, si brève qu'elle laisse une trace amère dans tout le corps. Cette sensation, cette nostalgie est bien la preuve de leur existence."
Ecrit en Français par une écrivaine d'origine tchèque (elle vit en France depuis 1991). L'écriture est poétique, fluide et agréable à lire mais est parfois trop simpliste. Cependant on ne peut qu'apprécier cette démarche très volontaire d'écrire son premier roman dans une langue non maternelle.
Un beau roman sur la filiation portée par de magnifiques voix de femmes.
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