Histoire
Depuis 20 ans Laurent est ouvrier chez 'la Contilis' qui produit des pots catalytiques. La direction menace de fermer l'usine et Sylvie, la femme de Laurent, envisage un break dans leur vie de couple. Pas de pot ;)
Le décor est planté...
Le décor est planté...
Impressions
Deuxième roman de cet auteur que le lis, je m'attendais à un récit léger et plutôt drôle et sarcastique sur notre société.
C'est en effet un roman actuel, traitant en priorité du monde du travail en crise, des délocalisations d'usines vers les pays de l'est, des piquets de grève et séquestrations qui font la une des journaux, des petits arrangements cyniques entre direction de l'entreprise et élus. Cette époque est vécue à travers les trajectoires de cette équipe hétéroclite issue de la Contalis, un groupe d'hommes et femmes qui devront unir leurs efforts sur les pelouses de cette coupe du monde de football improbable.
L'auteur dépeint aussi les impacts de ces fermetures qui peuvent se traduire par des drames sociaux, des couples qui se défont, des adolescents qui perdent leurs repères...
Ce n'est en revanche pas un roman humoristique, il oscille entre le drame et le léger, mais surtout - et c'est ce que je n'ai pas apprécié- il tend progressivement vers l'invraisemblable et le grotesque. A titre d'exemples, la naissance soudaine d'un geek hacker en la personne du fils de Laurent capable de détourner des fonds bancaires ou la scène de la tentative d'effraction des bureaux de la fondation. On s'éloigne d'un réalisme social.
C'est écrit en gros caractère avec un langage simple au rythme soutenu, cela se lit vite.
J'ai aimé la première partie, on est dans le dur du conflit où le salarié est impuissant. Le deuxième volet devient plus caricatural, et le dénouement présumant un 'happy end' est très convenu.
C'est en effet un roman actuel, traitant en priorité du monde du travail en crise, des délocalisations d'usines vers les pays de l'est, des piquets de grève et séquestrations qui font la une des journaux, des petits arrangements cyniques entre direction de l'entreprise et élus. Cette époque est vécue à travers les trajectoires de cette équipe hétéroclite issue de la Contalis, un groupe d'hommes et femmes qui devront unir leurs efforts sur les pelouses de cette coupe du monde de football improbable.
L'auteur dépeint aussi les impacts de ces fermetures qui peuvent se traduire par des drames sociaux, des couples qui se défont, des adolescents qui perdent leurs repères...
Ce n'est en revanche pas un roman humoristique, il oscille entre le drame et le léger, mais surtout - et c'est ce que je n'ai pas apprécié- il tend progressivement vers l'invraisemblable et le grotesque. A titre d'exemples, la naissance soudaine d'un geek hacker en la personne du fils de Laurent capable de détourner des fonds bancaires ou la scène de la tentative d'effraction des bureaux de la fondation. On s'éloigne d'un réalisme social.
C'est écrit en gros caractère avec un langage simple au rythme soutenu, cela se lit vite.
J'ai aimé la première partie, on est dans le dur du conflit où le salarié est impuissant. Le deuxième volet devient plus caricatural, et le dénouement présumant un 'happy end' est très convenu.
Une lecture éclair qu'on ferme un peu déçu.
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