Histoire
Impressions
Petit intermède de lecture, moins de 90 pages, mais cela secoue. Grand contraste après un Musso sans relief.
D'emblée l'entrée dans le sujet est vive avec un jeu sur la dualité de la chair, celle du steak où 'La lame s'enfonça en douceur' et celle où la narratrice sent le feu prendre entre ses jambes aux paroles du boucher ! C'est crue comme la viande mais décrit avec une très belle écriture charnelle et jamais vulgaire ou crash.
L'auteure nous fait vivre cette tension érotique qui monte, nourrie
...de la jalousie envers cette fille qui chante dans le groupe de rock de son amour Daniel
...de ce désir envers ce boucher 'laid, pourtant, avec son gros ventre moulé dans le tablier taché de sang. Mais sa chair était aimable'.
Le chapitre II libère la tension, passage à l'acte, ce couple improbable se retrouve dans l'intimité d'une chambre pour laisser parler leurs corps, sans la voix.
La fin très onirique surprend, la jeune femme rêvant éveillée en communion avec la nature, la mer et la forêt.
Pour fuir ? 'la chair est triste' ? Un enterrement suivi d'une résurrection.
Ce livre paru en 1988 avait poussé sur le devant de la scène la jeune écrivaine alors âgée de 32 ans. Un premier roman atypique.
D'emblée l'entrée dans le sujet est vive avec un jeu sur la dualité de la chair, celle du steak où 'La lame s'enfonça en douceur' et celle où la narratrice sent le feu prendre entre ses jambes aux paroles du boucher ! C'est crue comme la viande mais décrit avec une très belle écriture charnelle et jamais vulgaire ou crash.
L'auteure nous fait vivre cette tension érotique qui monte, nourrie
...de la jalousie envers cette fille qui chante dans le groupe de rock de son amour Daniel
...de ce désir envers ce boucher 'laid, pourtant, avec son gros ventre moulé dans le tablier taché de sang. Mais sa chair était aimable'.
Le chapitre II libère la tension, passage à l'acte, ce couple improbable se retrouve dans l'intimité d'une chambre pour laisser parler leurs corps, sans la voix.
La fin très onirique surprend, la jeune femme rêvant éveillée en communion avec la nature, la mer et la forêt.
Pour fuir ? 'la chair est triste' ? Un enterrement suivi d'une résurrection.
Ce livre paru en 1988 avait poussé sur le devant de la scène la jeune écrivaine alors âgée de 32 ans. Un premier roman atypique.
Un livre éclair troublant et provocant, empreint d'une poésie sauvage et érotique.
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