Genre : thriller-peinture sociale des US-des sentiments
Histoire
Bleue Van Meer, vit avec son père, un professeur de littérature, intellectuel, séducteur et excentrique.
Depuis la mort de sa mère, Bleue et son père migrent continûment d'une ville universitaire à l'autre, centrés sur leur relation fusionnelle animée de défis intellectuels et savants.
Mais dans la petite ville de Stockton (Californie), l'adolescente renfermée va rejoindre un cercle fermé et élitiste de lycéens animé par Hannah Schneider, un professeur. Jusqu'au jour de la découverte par Bleue du corps pendu d'Hannah...
Depuis la mort de sa mère, Bleue et son père migrent continûment d'une ville universitaire à l'autre, centrés sur leur relation fusionnelle animée de défis intellectuels et savants.
Mais dans la petite ville de Stockton (Californie), l'adolescente renfermée va rejoindre un cercle fermé et élitiste de lycéens animé par Hannah Schneider, un professeur. Jusqu'au jour de la découverte par Bleue du corps pendu d'Hannah...
Impressions
Pas d'exposés de physiques quantiques, que les non scientifiques se rassurent !C'est une histoire à géométries multiples. Plusieurs niveaux de lecture se présentent.
C'est d'abord présenté comme une autobiographie: Bleue dit:
« Papa disait toujours qu'il faut une sublime excuse pour écrire l'histoire de sa vie avec l'espoir d'être lu. »
La sublime excuse prétextée pour écrire cette autobiographie, c'est évidemment la mort d'Hannah et toute l'enquête mystérieuse déclenchée par ce drame.
L'humour et l'ironie colorent aussi avec verve cette histoire au moyen d'un style brillant.
Mais cette légèreté est souvent là pour adoucir la noirceur du roman, vecteur d'une critique extrêmement riche de la société américaine: consumérisme, élitisme, politique....
Enfin c'est aussi évidemment un roman sur les relations parents-enfants et sur l'adolescence. L'héroïne, Bleue, 15 ans, se pose toutes les questions dans cette période troublée de passage à l'âge adulte.
« Papa disait toujours qu'il faut une sublime excuse pour écrire l'histoire de sa vie avec l'espoir d'être lu. »
La sublime excuse prétextée pour écrire cette autobiographie, c'est évidemment la mort d'Hannah et toute l'enquête mystérieuse déclenchée par ce drame.
L'humour et l'ironie colorent aussi avec verve cette histoire au moyen d'un style brillant.
Mais cette légèreté est souvent là pour adoucir la noirceur du roman, vecteur d'une critique extrêmement riche de la société américaine: consumérisme, élitisme, politique....
Enfin c'est aussi évidemment un roman sur les relations parents-enfants et sur l'adolescence. L'héroïne, Bleue, 15 ans, se pose toutes les questions dans cette période troublée de passage à l'âge adulte.
Le début est un peu fastidieux. L'avalanche de citations (livres, films, pièces de théâtre..) lasse et semble assez indigeste, la trame de l'histoire tarde à se mettre en place. Heureusement, au bout d'une centaine de pages de ce pavé qui en contient 600, le rythme s'instaure et la lecture devient captivante. Au même titre que les supports visuels qui émaillent le récit, les références multiples apparaissent comme des éléments documentaires de la narration, rappelant le format d'une thèse.
Le roman finit en apothéose, décoiffant mais je ne veux surtout pas en dire plus !!
Au final un sentiment partagé. Ce roman aurait gagné à être plus court et plus vite entrer dans l'intrigue. Mais je pense que la virtuosité du style, la profondeur de cette peinture de l'Amérique, et cette intrigue prenante surpassent les défauts de l'ouvrage. C'est un roman très original (ah l'épilogue !) et très attachant.
Encore un roman excellent.
Armez-vous de patience pour les au moins cent premières pages (voire plus pour certains bloggueurs), et d'un peigne pour tenir le suspens du dénouement !
(Il me faut lire 'Le maître des illusions' de Bonna Tartt, souvent cité dans les blogs comme source d'inspiration de "La physique des catastrophes")
Armez-vous de patience pour les au moins cent premières pages (voire plus pour certains bloggueurs), et d'un peigne pour tenir le suspens du dénouement !
(Il me faut lire 'Le maître des illusions' de Bonna Tartt, souvent cité dans les blogs comme source d'inspiration de "La physique des catastrophes")
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