L'histoire
Sous le règne du roi Soleil, Louis-Henry de Pardaillan, le marquis de Montespan, fait un mariage d'amour avec Françoise "Athénaïs". 2 enfants, une femme belle à damner... Tout pour une idylle.
Mais les deniers viennent à manquer cruellement, et les initiatives guerrières du Marquis en quête d'une hypothétique reconnaissance pécuniaire de la part du roi se soldent par des échecs qui plombent encore plus les finances du couple.
Lasse, la belle Françoise fuit cette misère pour frayer à la cour du roi qui finit par en faire sa favorite.
L'aveuglement amoureux de Louis-Henri se lève devant le ventre de sa femme engrossée par Louis XIV. Au travers de nombreuses péripéties, le cocu consacrera sa vie à la reconquête de son Athénaïs, incorruptible devant les offres de "dédommagements" par la cour.
Un coup de cœur ?
- J'ai apprécié.
Un roman vivant, rythmé par les tentatives du marquis, les intimidations de la cour agacée par l'insolence et l'opiniâtreté du cocu. C'est la face burlesque de cette histoire. Certaines scènes sont vraiment comiques.
En contrepoint, ce roman est émouvant à travers la sincérité du marquis, son courage, ses sentiments inébranlables pour sa femme, sa tendresse envers sa fille qui se meurt de chagrin de par l'absence de sa mère, son comportement humain (avant la révolution) envers ses gens.
Il émane au final une certaine tristesse de la narration romancée du destin de ce sympathique marquis désargenté, qui est le vrai sujet du roman. Ce dernier aurait pu s'intituler "Le Montespan".
En contrepoint, ce roman est émouvant à travers la sincérité du marquis, son courage, ses sentiments inébranlables pour sa femme, sa tendresse envers sa fille qui se meurt de chagrin de par l'absence de sa mère, son comportement humain (avant la révolution) envers ses gens.
Il émane au final une certaine tristesse de la narration romancée du destin de ce sympathique marquis désargenté, qui est le vrai sujet du roman. Ce dernier aurait pu s'intituler "Le Montespan".
- J'ai moins apprécié.
Un style d'écriture assez inconstant (comme par exemple un mélange de langage moderne et d'expressions du 17ième siècle), une accumulation de descriptions scatophiles et d'autres pestilences qui lasse (et qui a choqué certains lecteurs comme on peut le lire sur les commentaires sur le Net), l'absence d'un préambule précisant que le roman s'inspire de la Grande Histoire sans engagement de rigueur historique (de nombreuses erreurs ont été relevées par des lecteurs plus cultivés que moi).
- Alors ?
Un roman agréable à lire, parfois drôle, parfois touchant.
Pas le roman que j'emporterai sur une île déserte (il se lit trop vite !), ni que je conseillerai à toute âme sensible.
Pas le roman que j'emporterai sur une île déserte (il se lit trop vite !), ni que je conseillerai à toute âme sensible.
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