Genre : introspection réparatrice
Histoire
Simon, psychanalyste, quitte sa ville au bord de l’océan pour le rivage des îles subtropicales de Yaeyama dans un Japon inconnu.
Hébergé chez Monsieur Daisuke et Madame Itô, il apprend à se retrouver après tant d'années à écouter les autres.
Impressions
Ode de l'apprentissage, à travers des rencontres d'ailleurs émaillées de nage, de silences.
Un roman distillé avec justesse que j'ai lu lentement, en savourant ce cheminement subtil qui panse les amours perdus et les amitiés blessées.
Et quel art peut être plus approprié que le Kintsugi, une technique artistique japonaise qui consiste à réparer des céramiques cassées avec de l’or. La beauté des pièces qui en résultent est un exercice d’inspiration. La psychologie s'inspire fréquemment du kintsugi, qui valorise la beauté de l’imperfection...
Il agit comme une métaphore de guérison en vous faisant comprendre qu’il est également possible de réparer ses blessures psychologiques.
Pour une séquence Histoire:
Le Kintsugi serait apparu à la fin du XVe siècle, au Japon.
Le shogun Ashikaga Yoshimasa aurait renvoyé en Chine un bol de thé endommagé pour le faire restaurer.
Le bol étant revenu réparé avec de vilaines agrafes métalliques, les artisans japonais ont cherché un moyen de rénovation plus esthétique et de fait, ont opté pour le Kintsugi (jointure en or), méthode toute en grâce, poésie et finesse consistant à combler les fêlures par de la laque saupoudrée d’or.
L’objet ainsi sublimé fut valorisé sans cacher ses accidents de parcours.
!!!! Ode au slow reading :)
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