Genre : « Je voudrais peindre la nature »
Histoire
L’autrice s’est rendue plusieurs fois au Japon, en résidence à la Villa Kujoyama à Kyoto, puis sur l’île d’Iki, en 2018 et 2019. Elle y a puisé les images d’un monde flottant mais aussi les détails d’un tableau dévasté par les catastrophes naturelles et climatiques, d’une réalité où se côtoient les temples et les murs anti-tsunami.
Catherine Meurisse a résidé plusieurs mois à la Villa Kujoyama, une résidence d'artistes située à Kyoto. Cherchant à renouveler son inspiration, elle s'est immergée dans les paysages japonais. Un an plus tard, elle séjournait de nouveau au Japon, quand le typhon Hagibis dévastait une partie du pays. De ces deux voyages, placés sous le signe de la nature, tour à tour muse et dévastatrice, est né l'album La Jeune femme et la mer.
Impressions
Cheminement esthétique à travers les jardins et paysages japonais, belle palette de couleurs douces.
Tableau plus cru des dégâts causées par les catastrophes climatiques et naturelles. Avec en particulier ces murs anti-tsunamis hideux qui défigurent la nature.
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La Villa Kujoyama est un établissement artistique français, situé sur le mont Higashi à Kyoto et destiné à l’accueil en résidence d’artistes et de créateurs français. Relevant de l’Institut français du Japon, la Villa Kujoyama est un établissement du réseau de coopération culturelle du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères qui bénéficie du soutien de l'Institut français et de la Fondation Bettencourt Schueller, mécène de la Villa depuis sa réouverture en 2014. Cet établissement est l’équivalent de la villa Médicis à Rome.
L'héroïne -qui n'est autre que Catherine Meurisse- rencontre des habitants réels souvent farfelus -l'artiste peintre et poète en recherche d'inspiration pour écrire un haïku- et des personnages irréels, comme ce Tanuki ou Nami, sa propre chimère ?
Sont évoquées deux sources littéraires d'inspiration:
- l’écrivain Natsume Sôseki (Oreiller d’herbe ou le Voyage poétique),
- Hayao Miyazaki ou d’Isao Takahata, qui dans Pompoko (1994) remet à l’honneur les divinités que sont les Tanuki, dont l’auteure va croiser l’un des représentants peu après son arrivée.
Réflexion de la place de l'homme dans la nature.
https://www.youtube.com/watch?v=nT6L5GFCChk
Je retrouve avec plaisir la poésie de cette auteure sensible et en même temps son humour saillant
Lecture douce et apaisante avec cette pointe d'humour particulière de Catherine Meurisse.
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