Histoire
1938, Tokyo. La Japon est en guerre contre la Chine. La répétition d'un quatuor à cordes sino-japonais est brutalement interrompue par un officier violent accompagné de soldats. Rei, le fils du maître des lieux, assiste à la scène, réfugié et dissimulé dans une armoire...
Impressions
Impressions
Souvenir, deuil et déracinement, ces thèmes sont magistralement exposés à travers une musique des mots. Ecrit directement en Français ce roman démontre une maîtrise bluffante de cette langue par cet auteur japonais déjà récompensé.
"Rei éprouva comme une brûlure d'estomac, une chaleur acide, à la fois intense et diffuse, qui vous monte à la gorge. Un énorme bloc d'émotions glacées se mettait à fondre peu à peu sous l'effet de cette chaleur intérieure dormante, semblable à celle d'un ours noir d'Amérique en somnolence hivernale, s'éveillant lentement, s'activant progressivement au fur et à mesure de l'arrivée tant attendue du printemps.
Le temps se défossilisait, recommençait à trembler. "
C'est un roman sur la patience, celle des apprentis luthiers qui doivent apprendre patiemment le métier, celle des échanges polis mais vibrants entre ces témoins vieillissant du drame de l'histoire, celle de la reconstruction du violon, hymne à la mémoire de ce père disparu de manière si brutale.
C'est un roman musical, invitant à écouter
- Rosamunde, Op. 26, D 797, une musique de scène en une ouverture et dix parties (dont quatre chantées) composée par Franz Schubert en 1823
- la chaconne de la partitat N°3 de Bach
- la mémoire d'un ange d'Alban Berg
Gros coup d'âme !! Touchant, sensible, humain. Merci à Caro pour ce cadeau :)
*Excellent critique du journal 'La Croix'
"Rei éprouva comme une brûlure d'estomac, une chaleur acide, à la fois intense et diffuse, qui vous monte à la gorge. Un énorme bloc d'émotions glacées se mettait à fondre peu à peu sous l'effet de cette chaleur intérieure dormante, semblable à celle d'un ours noir d'Amérique en somnolence hivernale, s'éveillant lentement, s'activant progressivement au fur et à mesure de l'arrivée tant attendue du printemps.
Le temps se défossilisait, recommençait à trembler. "
C'est un roman sur la patience, celle des apprentis luthiers qui doivent apprendre patiemment le métier, celle des échanges polis mais vibrants entre ces témoins vieillissant du drame de l'histoire, celle de la reconstruction du violon, hymne à la mémoire de ce père disparu de manière si brutale.
C'est un roman musical, invitant à écouter
- Rosamunde, Op. 26, D 797, une musique de scène en une ouverture et dix parties (dont quatre chantées) composée par Franz Schubert en 1823
- la chaconne de la partitat N°3 de Bach
- la mémoire d'un ange d'Alban Berg
Gros coup d'âme !! Touchant, sensible, humain. Merci à Caro pour ce cadeau :)
*Excellent critique du journal 'La Croix'
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