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dimanche 26 mai 2019

370: 'La place' de Annie Ernaux

Genre :  roman social autobiographique

Histoire
Vie du père de l'auteur, un ouvrier devenu commerçant qui disait à sa fille 'Les livres, la musique, c'est bon pour toi. Moi, je n'en ai pas besoin pour vivre.

Impressions
Annie Ernaux est souvent qualifiée de 'romancière sociale'. Elle s'inspire de sa propre histoire pour montrer le monde qui l'environne. Ici c'est une peinture de la vie de son père.
La lecture est dominée par une sensation d'éloignement alimentée par une écriture plate, un qualificatif revendiqué même par la narratrice.
'Pour rendre compte d'une vie soumise à la nécessité, je n'ai pas le droit de prendre d'abord le parti de l'art, ni de chercher à faire quelque chose de " passionnant ", ou d' " émouvant ". Je rassemblerai les paroles, les gestes, les goûts de mon père, les faits marquants de sa vie, tous les signes objectifs d'une existence que j'ai aussi partagée. Aucune poésie du souvenir, pas de dérision jubilante. L'écriture plate me vient naturellement, celle-là même que j'utilisais en écrivant autrefois à mes parents pour leur dire les nouvelles essentielles.'
Et en effet, l'écriture est sans relief, sans pathos, sans poésie, jusqu'à être froide, distanciée, presque décalée comme le personnage Meursault de Camus (même si ce roman ne s'inscrit pas dans le mouvement de la littérature de l'absurde, au contraire).
A peine plus de 100 pages, minimaliste. Qui démarre par la fin, la mort à domicile de son père et embraye sur le déroulé chronologique de la vie de cet homme de condition modeste.

Une approche sociologique de la vie des gens sûrement pertinente mais pas de plaisir en tant que lecteur. 

Prix Renaudot 1984
Annie Ernaux, de son nom d’origine Annie Duchesne, est née le 1er septembre 1940 à Lillebonne. Elle passe son enfance en Normandie, à Yvetot. D'où le lieu anonyme 'Y' du roman...

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Les livres qui m'ont marqué... (pas tous chroniqués)

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  • 'Charlotte' de David Foenkinos
  • 'Crime et châtiment' de Dostoievski
  • 'Kite runner' de Khaled Hosseini
  • 'La joueuse de go" de Shan Sa
  • 'Le quatrième mur' 'Profession du père' de Sorj Chalandon
  • 'Les enfants de Minuit' de Salman Rushdie
  • 'Sombre dimanche' & "L'art de perdre" d'Alice Zeniter
  • 'Sous le soleil des Scorta' et 'Eldorado' de Laurent Gaudé
  • "1984" de George Orwell
  • "Au Zénith" de Dong Thuong Huong
  • "Candide" de Voltaire
  • "En attendant Godot" de Samuel Beckett
  • "Fanrenheit 451" de Bradbury
  • "L'écume des jours" de Boris Vian
  • "L'insoutenable légéreté de l'être", de Milan Kundera
  • "L'œuvre au noir" de Marguerite Yourcenar
  • "L'ombre du vent" de Carlos Ruis Zafon
  • "La métamorphose" de Kafka
  • "La vie devant soi" de Romain Gary
  • "Le Hussard sur le toit" et "Les âmes fortes" de Jean Giono
  • "Le parfum" de Patrick Suskind
  • "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde
  • "Le rouge et le noir" de Stendhal
  • "Les Cavaliers" de Joseph Kessel
  • "Les Déferlantes" de Claudie Gallay
  • "Les Raisins de la Colère" de John Steinbeck
  • "Malevil" de Robert Merle
  • "Mr Vertigo" de Paul Auster
  • "Sur la route" de Jack Kerouac
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