Histoire
Antoine Duris - sans lien avec l'acteur, répond-il régulièrement- est professeur aux Beaux-Arts de Lyon.
Du jour au lendemain il fuit et disparaît sans prévenir ses proches, et postule pour être gardien au Musée d'Orsay...
Du jour au lendemain il fuit et disparaît sans prévenir ses proches, et postule pour être gardien au Musée d'Orsay...
Impressions
Très beau roman, tout en finesse pour aborder des thèmes douloureux et peindre la fragilité des âmes.
Jeanne [Heurtebise] lui faisait survoler les heures. Il continuait parfois à lui parler, comme à une confidente. Cela lui faisait du bien. Chacun cherche son propre chemin vers la consolation.
Un récit en quatre parties clos par un épilogue qui libère les protagonistes de l'histoire mais aussi le lecteur (j'ai versé quelques larmes d'artichaut).
Antoine s'efface et David Foenkinos nous dévoile avec délicatesse le choc, le traumatisme qui explique cette brutale cassure.
Elle comprenait la puissance cicatrisante de la beauté. Face à un tableau nous ne sommes pas jugés, l'échange est pur, l'oeuvre semble comprendre notre douleur et nous console par le silence, elle demeure dans une éternité fixe et rassurante, son seul but et de vous combler par les ondes du beau.
Certains blogueurs ont été déçus par une insuffisance de descriptions des œuvres peintes par Camille et par un manque d'inspiration, l'auteur reprenant des ficelles déjà éprouvées.
Cf. critique du Figaro: "Faut-il y voir une quête éperdue de la beauté ou une œuvre sans profondeur, à l'écriture transparente ?"
C'est vrai que ce roman n'est pas à la hauteur de "Charlotte", mais je me suis laissé emmener par les personnages, Antoine, Mathilde, Camille, Isabelle, fragiles, vivants.
Même si la raison du mal-être profond d'Antoine m'a semblé artificielle (il aurait pu aller voir les parents pour se libérer et en savoir plus...).
Et puis un roman autant tourné vers l'art et ses "bienfaits', apaisement, inspiration, vibrations, ne peut que soulever mon enthousiasme !
Jeanne [Heurtebise] lui faisait survoler les heures. Il continuait parfois à lui parler, comme à une confidente. Cela lui faisait du bien. Chacun cherche son propre chemin vers la consolation.
Un récit en quatre parties clos par un épilogue qui libère les protagonistes de l'histoire mais aussi le lecteur (j'ai versé quelques larmes d'artichaut).
Antoine s'efface et David Foenkinos nous dévoile avec délicatesse le choc, le traumatisme qui explique cette brutale cassure.
Elle comprenait la puissance cicatrisante de la beauté. Face à un tableau nous ne sommes pas jugés, l'échange est pur, l'oeuvre semble comprendre notre douleur et nous console par le silence, elle demeure dans une éternité fixe et rassurante, son seul but et de vous combler par les ondes du beau.
Certains blogueurs ont été déçus par une insuffisance de descriptions des œuvres peintes par Camille et par un manque d'inspiration, l'auteur reprenant des ficelles déjà éprouvées.
Cf. critique du Figaro: "Faut-il y voir une quête éperdue de la beauté ou une œuvre sans profondeur, à l'écriture transparente ?"
C'est vrai que ce roman n'est pas à la hauteur de "Charlotte", mais je me suis laissé emmener par les personnages, Antoine, Mathilde, Camille, Isabelle, fragiles, vivants.
Même si la raison du mal-être profond d'Antoine m'a semblé artificielle (il aurait pu aller voir les parents pour se libérer et en savoir plus...).
Et puis un roman autant tourné vers l'art et ses "bienfaits', apaisement, inspiration, vibrations, ne peut que soulever mon enthousiasme !
Roman sur des cabossés qui cherchent refuge dans la peinture. Beaucoup de plaisir à lire même si ce n'est pas son meilleur ouvrage.
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