Histoire
Petit écart par rapport au chaudron de romans commentés dans ce blog, il s'agit ici d'un essai relatif à la thèse déjà défendue par l'auteur dans 2 premiers ouvrages ('Fracture française' et la 'France périphérique').
Critique -à charge et sans contrepartie- de l'abandon des classes populaires par la classe sociale blanche et plutôt favorisée, et surtout par la gauche.
Critique -à charge et sans contrepartie- de l'abandon des classes populaires par la classe sociale blanche et plutôt favorisée, et surtout par la gauche.
Impressions
Selon l'auteur
- Ces bourgeois qui affichent une façade d'ouverture et de goût pour la diversité favorisent en réalité la mondialisation pour protéger leurs acquis et leurs citadelles de vie commune.
- La société est désormais partagée entre la France métropolitaine privilégiée et la France périphérique (zones rurales et petites et moyennes villes) délaissée et désillusionnée (60% des Français). Plus que le clivage entre la ville et les banlieues, l'auteur argumente que c'est désormais entre les métropoles et tout le reste que la France souffre d'un clivage sociétal.
Facteurs de mécontentement communs: désertification industrielle, commerciale, diminution des emplois, pertes de repères de par la progression de l'immigration et du communautarisme.
La caste politique et journalistique est également stigmatisée pour leur martèlement incessant de la bonne parole et le 'clouage' au piloris de toute contestation -dont l'auteur se dit lui même victime.
Une analyse intéressante du phénomène actuel de rejet des appareils politiques traditionnels par les électeurs en Europe et aux US. Mais c'est clairement un point de vue à charge, comme un climato-sceptique qui s’appuierait aussi sur des données 'scientifiques bien choisies'. Et de plus sans apport de solutions, voire même plutôt pessimiste. C'est noir.
C'est aussi me semble-t-il assez réducteur, avec une victime sacrifiée sur l'autel de sa thèse, le bobo. Un concept flou et contestable, un terme de magazine. Quid des vrais riches ? La classe moyenne plutôt privilégiée étant la plus grande contributrice aux prélèvements par l'impôt...
Analyse intéressante et à lire pour connaître le point de vue défendu par ce mouvement de pensée.
Mais pessimiste, réducteur, assez agressif voire provocateur, et sans issue de réconciliation. Je ne suis pas expert dans ce domaine, et apparemment l'auteur n'aime pas être controversé lors de débats. Ce qu'apparemment font d'autres géographes et sociologues.
- Ces bourgeois qui affichent une façade d'ouverture et de goût pour la diversité favorisent en réalité la mondialisation pour protéger leurs acquis et leurs citadelles de vie commune.
- La société est désormais partagée entre la France métropolitaine privilégiée et la France périphérique (zones rurales et petites et moyennes villes) délaissée et désillusionnée (60% des Français). Plus que le clivage entre la ville et les banlieues, l'auteur argumente que c'est désormais entre les métropoles et tout le reste que la France souffre d'un clivage sociétal.
Facteurs de mécontentement communs: désertification industrielle, commerciale, diminution des emplois, pertes de repères de par la progression de l'immigration et du communautarisme.
La caste politique et journalistique est également stigmatisée pour leur martèlement incessant de la bonne parole et le 'clouage' au piloris de toute contestation -dont l'auteur se dit lui même victime.
Une analyse intéressante du phénomène actuel de rejet des appareils politiques traditionnels par les électeurs en Europe et aux US. Mais c'est clairement un point de vue à charge, comme un climato-sceptique qui s’appuierait aussi sur des données 'scientifiques bien choisies'. Et de plus sans apport de solutions, voire même plutôt pessimiste. C'est noir.
C'est aussi me semble-t-il assez réducteur, avec une victime sacrifiée sur l'autel de sa thèse, le bobo. Un concept flou et contestable, un terme de magazine. Quid des vrais riches ? La classe moyenne plutôt privilégiée étant la plus grande contributrice aux prélèvements par l'impôt...
Ce terme rassemblerait la majorité de ces bourgeois des métropoles selon une catégorie sociale cohérente.
Quid de l'émergence de courants de pensée comme les altermondialistes ? Quid des métropolitains qui gagnent juste plus que la moyenne nationale ? Encore des hypocrites, des menteurs ? Tous dans le même panier ! Analyse intéressante et à lire pour connaître le point de vue défendu par ce mouvement de pensée.
Mais pessimiste, réducteur, assez agressif voire provocateur, et sans issue de réconciliation. Je ne suis pas expert dans ce domaine, et apparemment l'auteur n'aime pas être controversé lors de débats. Ce qu'apparemment font d'autres géographes et sociologues.
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