Histoire
1992: avant les grandes vagues migratoires.
Trois origines géographiques: des pays où vivre est un enfer.
Pour une destination unique: un chantier de Villeneuve-le-Roi en région parisienne.
2 soudanais, un moldave et un bangladais, une rencontre improbable de désespérés, 4 clandestins désormais membres du quart monde de notre monde occidental.
Trois origines géographiques: des pays où vivre est un enfer.
Pour une destination unique: un chantier de Villeneuve-le-Roi en région parisienne.
2 soudanais, un moldave et un bangladais, une rencontre improbable de désespérés, 4 clandestins désormais membres du quart monde de notre monde occidental.
Impressions
Troisième roman du Concours Inter CE 2016-2017, et ... on retrouve ce goût du jury de sélection pour les histoires de désespoirs humains aboutissant à des 'sad ends'...
Pas de pathos, on est dans le dur, sans concession, que ce soit pour décrire les parcours périlleux, effroyables et douloureux que pour peindre la cruauté de notre monde occidental qui fait son beurre de ces soumis.
C'est presque journalistique, marqué par l'empreinte de l'auteur qui connait bien les mécanismes géopolitiques. Les parcours de vie de ces 3 familles de clandestins sont sûrement calqués sur des vécus réels.
Guerre sauvage, dictature communiste, misère écologico-économique, tous ont fuit la mort certaine ou la sous-vie, ce no-man's land où le corps doit être sacrifié à la prostitution ou au trafic d'organes...
Le scénario est peu crédible mais on a envie d'y croire pour se donner un peu d'espoir à travers l'humanité et la solidarité exprimée. Et aussi éclairer ce récit plutôt noir.
Histoires d'hommes et femmes auxquels l'auteur offre un porte-voix. En espérant changer les visions et la situation ?....
Un roman fort mais à ne lire qu'en ayant la patate et le moral ;)
**Pascal Manoukian est journaliste grand reporter, il a couvert la plupart des grands conflits qui ont secoué la planète entre 1975 et 1995.
Il est directeur éditorial de l'agence de presse Capa et auteur.
Il a obtenu en février 2016, à la Foire du Livre de Bruxelles, le prix Première pour son roman Les échoués. Pas de pathos, on est dans le dur, sans concession, que ce soit pour décrire les parcours périlleux, effroyables et douloureux que pour peindre la cruauté de notre monde occidental qui fait son beurre de ces soumis.
C'est presque journalistique, marqué par l'empreinte de l'auteur qui connait bien les mécanismes géopolitiques. Les parcours de vie de ces 3 familles de clandestins sont sûrement calqués sur des vécus réels.
Guerre sauvage, dictature communiste, misère écologico-économique, tous ont fuit la mort certaine ou la sous-vie, ce no-man's land où le corps doit être sacrifié à la prostitution ou au trafic d'organes...
Le scénario est peu crédible mais on a envie d'y croire pour se donner un peu d'espoir à travers l'humanité et la solidarité exprimée. Et aussi éclairer ce récit plutôt noir.
Histoires d'hommes et femmes auxquels l'auteur offre un porte-voix. En espérant changer les visions et la situation ?....
Un roman fort mais à ne lire qu'en ayant la patate et le moral ;)
**Pascal Manoukian est journaliste grand reporter, il a couvert la plupart des grands conflits qui ont secoué la planète entre 1975 et 1995.
Il est directeur éditorial de l'agence de presse Capa et auteur.
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