Genre : échappée picaresque version suédoise
Histoire
Allan Karlsson fuit en charentaises la fête organisée pour ses 100 ans par la maison de retraite. En parallèle de la virée rocambolesque du fugueur, l'auteur raconte l'histoire loufoque et improbable de ce buveur invétéré qui a trinqué avec de nombreux dictateurs et présidents du 20ième siècle...
Impressions
Grand succès commercial littéraire de 2011 (paru en France en mars 2011).
Le hasard a fait que je me suis retrouvé avec une édition 2013 en main; pourquoi ne pas m'y plonger pour, à mon tour, goûter à cet ouvrage dit jubilatoire.
C'est en effet drôle, déjanté, très bien rythmé, avec des rebondissements les plus improbables les uns que les autres.
En revanche, ce n'est pas un livre si innovant ou inclassable comme les commentaires glanés sur le Net le qualifient.
Cette succession de faits historiques où le héros croise les grands de ce Monde n'est pas sans rappeler des lectures précédentes comme 'Cent ans de solitude', 'La ville des prodiges', ou plus anciennes, 'Candide' de Voltaire. Bien sûr ce livre moderne ne prétend pas porter un message philosophique, mais cette croisée entre anonyme et Histoire n'est pas innovante (à l'écran, Forrest Gump...).
J'avoue avoir éprouvé un début de lassitude face à cette succession fléchée de rencontres.
Comme dit par un critique du Net, "Arrivée là, je m'attend à lire non sans une certaine appréhension, une nuit torride que notre héros aurait passé avec cette chère Elizabeth II mais... non ! On m'aura au moins épargné ça"
Les passages avec le procureur m'ont également semblé trop longs et pas indispensables. De manière générale, ce roman aurait gagné à être plus court.
Finalement l'attrait de cette fable se trouve dans cette personnalité atypique d'Allan qui ferme les oreilles dès qu'on aborde la politique...
"Allan répondit que pour le moment, s'il pouvait se permettre d'être aussi franc, le communisme lui restait un peu en travers de la gorge, et qu'il avait besoin de décompresser dans un endroit où il pouvait boire un coup sans être obligé d'écouter un discours idéologique"
"Le problème avec la politique, c'est qu'elle n'était pas seulement inutile, elle était aussi parfois inutilement compliquée."
...Toujours incongru quand il s'agit de dirigeants ... politiques, comme Staline ou Mao Zedong.
Et qui a pour seul idéal d'être allongé sur un transat au bord d'une plage à siroter des vodkas. C'est cette constance de traits très caractéristiques d'Allan qui irradie cette histoire.
En revanche, ce n'est pas un livre si innovant ou inclassable comme les commentaires glanés sur le Net le qualifient.
Cette succession de faits historiques où le héros croise les grands de ce Monde n'est pas sans rappeler des lectures précédentes comme 'Cent ans de solitude', 'La ville des prodiges', ou plus anciennes, 'Candide' de Voltaire. Bien sûr ce livre moderne ne prétend pas porter un message philosophique, mais cette croisée entre anonyme et Histoire n'est pas innovante (à l'écran, Forrest Gump...).
J'avoue avoir éprouvé un début de lassitude face à cette succession fléchée de rencontres.
Comme dit par un critique du Net, "Arrivée là, je m'attend à lire non sans une certaine appréhension, une nuit torride que notre héros aurait passé avec cette chère Elizabeth II mais... non ! On m'aura au moins épargné ça"
Les passages avec le procureur m'ont également semblé trop longs et pas indispensables. De manière générale, ce roman aurait gagné à être plus court.
Finalement l'attrait de cette fable se trouve dans cette personnalité atypique d'Allan qui ferme les oreilles dès qu'on aborde la politique...
"Allan répondit que pour le moment, s'il pouvait se permettre d'être aussi franc, le communisme lui restait un peu en travers de la gorge, et qu'il avait besoin de décompresser dans un endroit où il pouvait boire un coup sans être obligé d'écouter un discours idéologique"
"Le problème avec la politique, c'est qu'elle n'était pas seulement inutile, elle était aussi parfois inutilement compliquée."
...Toujours incongru quand il s'agit de dirigeants ... politiques, comme Staline ou Mao Zedong.
Et qui a pour seul idéal d'être allongé sur un transat au bord d'une plage à siroter des vodkas. C'est cette constance de traits très caractéristiques d'Allan qui irradie cette histoire.
PRIX DU LIVRE C.E. 38 2013 :
Lecture de détente, agréable. Mais pas incontournable dans sa catégorie de livre décalé et humoristique.
Ce livre m'a donné envie de lire un roman d'Arto Paasilinna, les romans apparemment déjantés "La cavale du géomètre" ou "Les Dix Femmes de l'industriel Rauno Rämekorpi".
NB:
Ce livre m'a donné envie de lire un roman d'Arto Paasilinna, les romans apparemment déjantés "La cavale du géomètre" ou "Les Dix Femmes de l'industriel Rauno Rämekorpi".
NB:
Je suis resté sur une impression plutôt défavorable en découvrant en fin du livre le chapitre 1 en avant première du roman suivant de Jonas Jonasson, "L'analphabète qui savait compter" !! Vous avez aimé le numéro 1, achetez le second...
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