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vendredi 12 novembre 2010

44ième: "Les Invités" de Pierre Assouline

Genre : comédie de mœurs de la mondanité parisienne L'histoire Sophie du Vivier et son mari reçoivent dans leur appartement parisien du 7ième arrondissement: hommes d'affaires, avocat, écrivain, diplomate. Le théâtre des mondanités est mis en scène avec précision par la maîtresse de maison assistée du cuisinier et de la bonne, Sonia. L'enjeu du dîner: emporter un contrat avec George ("Djorge") Banon, un industriel canadien. Un grain de sable vient gripper l'horlogerie bourgeoise: la bonne prend place parmi les invités pour éviter d'être 13 à table... Et comme le voile se lève sur la bonne (Sonia, de son vrai prénom Oumelkheir Ben Saïd, achève une thèse en histoire de l'art), les débats s'animent, les masques des différents convives de cette comédie s'estompent, mais tout en restant mesuré, modération et bonne éducation de la bourgeoisie obligent. Et alors ? L'écriture est fluide, ce roman se lit avec plaisir. Cette comédie présente des passages savoureux, les portraits sont aiguisés, certaines réparties surprennent, mais l'ensemble manque de profondeur. En parallèle de cette peinture de la bourgeoisie parisienne qui conversent de sujets légers, s'ajoute le thème plus "touchy" de l'immigration et de l'intégration ou non de ces "invités". Catalysé par la présence de Sonia, le racisme, la notion de nationalité française et sa relation avec la chrétienté, ces sujets moins consensuels s'invitent à table. Ressort une image moins flatteuse de ces Français "bien nés", imbus de leurs personnes, racistes, élitistes. Dénoncer la petitesse de la haute société française, était-ce là le thème développé par Pierre Assouline ? Ou une comédie légère des moeurs de la haute bourgeoisie parisienne ? Les deux ? Je suis perplexe, et à lire les avis sur le Net, les impressions sont très partagées. Mon avis sur ce roman aussi.

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  • 'Le quatrième mur' 'Profession du père' de Sorj Chalandon
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  • "Les Cavaliers" de Joseph Kessel
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  • "Les Raisins de la Colère" de John Steinbeck
  • "Malevil" de Robert Merle
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