Escapade parisienne par une journée d'ensoleillement propice aux clichés.
La vieille Dame de Paris se parait d'une couleur irisée sublime.
Un blog calepin pour y noter mes impressions de lectures et de voyages ou de randonnées à travers quelques clichés photographiques.
lundi 30 décembre 2013
mardi 24 décembre 2013
143: "Là où leurs mains se tiennent" de Gregory Nicolas
Genre : Sans famille et cyclothérapie
Histoire
Jean-Baptiste Moisan, un orphelin élevé par sa grand-mère, va lutter contre le sort jusqu'à devenir une icône nationale de champion cycliste.
Impressions
Le style littéraire n'est pas remarquable, mais cette histoire se lit avec plaisir. La jeunesse du héros digne d'un Caliméro fait un peu trépigner d'impatience, et on se prend à craindre un égrainage sans fin de malheurs (orphelin, bouc-émissaire de l'école, pas d'ami... What's next ? Il va être perdre un œil ? Perdre sa grand-mère ?...).
Et puis la destinée haute en couleur du héros de la petite reine apparaît, le lecteur entre dans l'univers de ce sport de compétition à risque.
La chute du roman (...) est déstabilisante, voire absconse avec cette étonnante plongée au cœur de la famille de l'aimée, dont les personnages m'ont apparu comme trop caricaturaux. Cette intrusion m'a semblé assez incongrue. En revanche j'ai apprécié ce lien fort entre l'homme dans le coma et sa promise, fidèle contre les vents et marées de sa famille.
Et puis la destinée haute en couleur du héros de la petite reine apparaît, le lecteur entre dans l'univers de ce sport de compétition à risque.
La chute du roman (...) est déstabilisante, voire absconse avec cette étonnante plongée au cœur de la famille de l'aimée, dont les personnages m'ont apparu comme trop caricaturaux. Cette intrusion m'a semblé assez incongrue. En revanche j'ai apprécié ce lien fort entre l'homme dans le coma et sa promise, fidèle contre les vents et marées de sa famille.
PRIX DU LIVRE C.E. 38 2013 :
Deuxième lecture du concours InterCE Alice 2014.
Un bon moment de lecture mais pas un incontournable.
Je butte sur la 4ième de couverture qui n'est pas représentative du roman.
Je butte sur la 4ième de couverture qui n'est pas représentative du roman.
vendredi 13 décembre 2013
142: "Un homme" de Philip Roth
Genre : bilan coronarien juif
Philip Roth décrit ici un destin anonyme (Le nom du narrateur n'est jamais cité) qui a connu des hauts et des bas, des faiblesses, des passions et des doutes, et c'est au final plutôt un chemin de vie amer et noir qui est peint avec une écriture élégante et sensible.
Histoire
Impressions
Il est de ces périodes où s'enchaînent de manière aléatoire des lectures que relie un fil conducteur invisible. Ces jours-ci, c'est l'heure des bilans de vie narrés par des hommes, souvent seuls, trahis par le déclin physique et parfois intellectuel. Les souvenirs refluent, les moments de satisfaction professionnelle, les chaos et les bonheurs familiaux...
PRIX DU LIVRE C.E. 38 2013 :
"Ce n'était pas une bataille, la vieillesse, c'est un massacre."
"... faisant le constat humiliant que physiquement -entre autres -il s'était rabougri pour devenir cet homme qu'il ne voulait pas être ..."
Philip Roth décrit ici un destin anonyme (Le nom du narrateur n'est jamais cité) qui a connu des hauts et des bas, des faiblesses, des passions et des doutes, et c'est au final plutôt un chemin de vie amer et noir qui est peint avec une écriture élégante et sensible.
Beau roman d'un auteur prolifique que je n'avais jamais lu.
Merci à Laurent M pour son conseil.
141: "Novecento: pianiste" de Alessandro Barrico
Genre : pianiste maritime
Histoire
Impressions
Monologue du trompettiste, à mi-chemin entre une pièce de théâtre et un conte.
Cela tangue, cela swingue.
PRIX DU LIVRE C.E. 38 2013 :
Un petit bijou.
samedi 7 décembre 2013
140: 'Le Maître des illusions' de Donna Tartt
Genre : étudiants en grec dans la panade
Histoire
Richard, californien de 19 ans délaissé par ses parents, quitte le nid inconfortable familial avec une bourse en poche pour poursuivre ses études dans une petite université du Vermont. Il rejoint une classe de grec, un groupe iconoclaste et très fermé de 5 étudiants, avec pour unique enseignant Julian, un étrange professeur.
Il se lie avec les membres de ce cercle intellectuel, Henry, le ténébreux riche, les jumeaux Charles et Camilla, Francis Abernathy, excentrique et gay, et Bunny, le cancre. Mais ses nouveaux amis lui cachent un secret terrible et inavouable.
Il se lie avec les membres de ce cercle intellectuel, Henry, le ténébreux riche, les jumeaux Charles et Camilla, Francis Abernathy, excentrique et gay, et Bunny, le cancre. Mais ses nouveaux amis lui cachent un secret terrible et inavouable.
Impressions
Je l'ai choisi en écho à la 'Physique des catastrophes' de Marisha Pessl, un blogueur disant que ce roman avait été en partie plagié par Mme Pessl. Force est de constater que ces 2 romans sont fort différents, et le plus récent est indéniablement meilleur.
L'écriture est nette, chirurgicale, imprimant un réalisme sombre. Les personnages de ce cercle privilégié sont désabusés, flirtent avec les limites du bien et du mal, emportant Richard dans un rite d'apprentissage cruel et angoissant.
Les défauts de ce roman, pour moi, sont sa longueur (704 pages, cela patine souvent), ses références à la mythologie grecque qui apportent plus de la confusion que de la richesse.
PRIX DU LIVRE C.E. 38 2013 :
Read more at http://www.alices.fr/culture/actions-culturelles/prix-livre-38.htm#BWzjUMkROsA0mJ2q.99'pric du
L'attrait de ce roman réside dans la peinture des personnages, épais et riches.Read more at http://www.alices.fr/culture/actions-culturelles/prix-livre-38.htm#BWzjUMkROsA0mJ2q.99'pric du
Les défauts de ce roman, pour moi, sont sa longueur (704 pages, cela patine souvent), ses références à la mythologie grecque qui apportent plus de la confusion que de la richesse.
Un Best-seller intéressant mais trop volumineux à mon goût.
Je lui préfère la 'Physique des catastrophes' de Marisha Pessl.
Je lui préfère la 'Physique des catastrophes' de Marisha Pessl.
139: 'Les chaussures italiennes" de Hening Mankell
Genre : peut-on briser la glace de suédois taciturnes ?
Histoire
Fredrick Welin, 66 ans, ancien chirurgien, vit sur son île de la Baltique avec un chien et un chat. Il reçoit pour seule visite celle du facteur jusqu'au jour où cette retraite routinière est interrompue par une intrusion.
Impressions
Au début, le lecteur peut s'interroger sur ce qui va bien pouvoir le captiver pendant 341 pages avec un vieux bourru qui vit en ermite sur une île scandinave, avec pour seule fantaisie celle de se plonger dans l'eau glacée d'un trou aménagé dans la banquise.
Et c'est sans parler du contraste surprenant entre la brise glaciale et le climat méditerranéen suggéré par le titre. C'est en effet un titre à la 'En attendant Godot', où les chaussures italiennes surgissent plus comme une fioriture qu'un fil conducteur.
"Mais je lutte, contre le froid et contre la solitude. C'est pourquoi je creuse un trou dans la glace chaque matin."
Et c'est sans parler du contraste surprenant entre la brise glaciale et le climat méditerranéen suggéré par le titre. C'est en effet un titre à la 'En attendant Godot', où les chaussures italiennes surgissent plus comme une fioriture qu'un fil conducteur.
"Mais je lutte, contre le froid et contre la solitude. C'est pourquoi je creuse un trou dans la glace chaque matin."
Et puis la magie opère. La succession d'événements qui bousculent la routine de Frederick nous emporte vers des réflexions sur la vie, l'amour, les illusions et les désillusions, les occasions ratées mais aussi les moments de bonheur.
PRIX DU LIVRE C.E. 38 2013 :
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Je devais être justement d'humeur prédisposée pour ce genre de roman, ce parcours initiatique introspectif et parsemé de situations loufoques m'a beaucoup plu.
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Excellent roman, une plongée chez des gens taciturnes dans un pays frisquet
138: 'Que nos vies aient l’air d’un film parfait' de Carole Fives
Genre : divorce douloureux dans les années 80
Histoire
Impressions
Premier roman du cru 2013-2014 du concours de lecture 'prix du livre CE 38'.
PRIX DU LIVRE C.E. 38 2013 :
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Beaucoup de blogueurs encensent ce livre, et même François Busnel -dont j'apprécie d'ailleurs beaucoup les émissions- est presque dithyrambique (cf http://www.lexpress.fr/culture/livre/francois-busnel-a-lu-que-nos-vies-aient-l-air-d-un-film-parfait-par-caroles-fives_1157071.html)Read more at http://www.alices.fr/culture/actions-culturelles/prix-livre-38.htm#BWzjUMkROsA0mJ2q.99'pric du
"Un petit livre illumine cette rentrée littéraire. Il a l'éclat d'un diamant. Il coupe comme un diamant."
Je n'ai pas été séduit par l'histoire, somme toute tristement et douloureusement banale. La narration de cette fratrie déchirée entre l'aînée -seul enfant qui s'exprime sous le couvert de l'anonymat- et Tom -8 ans- ne m'a pas ému, je ne suis pas entrée en empathie.
L'écriture est fluide, efficace, mais au final lisse, sans relief.
Les références aux textes des musiques "Top 50" des années 80 n'aspirent certes pas le récit vers des sommets littéraires...
Lio en clip : http://www.dailymotion.com/video/xfbbo_lio-amoureux-solitaires-1981_music
Livre court rapide à lire, et je dirai un peu méchamment, tant mieux.
Roman contournable.
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Les livres qui m'ont marqué... (pas tous chroniqués)
- 'Beloved' & 'Jazz' de Toni Morrison
- 'Charlotte' de David Foenkinos
- 'Crime et châtiment' de Dostoievski
- 'Kite runner' de Khaled Hosseini
- 'La joueuse de go" de Shan Sa
- 'Le quatrième mur' 'Profession du père' de Sorj Chalandon
- 'Les enfants de Minuit' de Salman Rushdie
- 'Sombre dimanche' & "L'art de perdre" d'Alice Zeniter
- 'Sous le soleil des Scorta' et 'Eldorado' de Laurent Gaudé
- "1984" de George Orwell
- "Au Zénith" de Dong Thuong Huong
- "Candide" de Voltaire
- "En attendant Godot" de Samuel Beckett
- "Fanrenheit 451" de Bradbury
- "L'écume des jours" de Boris Vian
- "L'insoutenable légéreté de l'être", de Milan Kundera
- "L'œuvre au noir" de Marguerite Yourcenar
- "L'ombre du vent" de Carlos Ruis Zafon
- "La métamorphose" de Kafka
- "La vie devant soi" de Romain Gary
- "Le Hussard sur le toit" et "Les âmes fortes" de Jean Giono
- "Le parfum" de Patrick Suskind
- "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde
- "Le rouge et le noir" de Stendhal
- "Les Cavaliers" de Joseph Kessel
- "Les Déferlantes" de Claudie Gallay
- "Les Raisins de la Colère" de John Steinbeck
- "Malevil" de Robert Merle
- "Mr Vertigo" de Paul Auster
- "Sur la route" de Jack Kerouac
- à suivre
- L'univers de Haruki Murakami
- Les contes d'Alessandra Barrico
- Les polars de Fréd Vargas
- Les romans de Sepulveda
- Les romans de Yasunari Kawabata
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