Genre : Requiem en hommage aux victime du 13 novembre 2015
Histoire
[4ième de couverture]
Vendredi 13 novembre 2015. Douceur automnale : ce soir pourrait avoir un air de fête. On rêve de ce que sera cette nuit qui s’ouvre. Deux amoureuses savourent l’impatience de se retrouver ; des jumelles se sont demandé où célébrer leur anniversaire ; une infirmière se promet le repos mérité. Un mari s’agace de devoir garder seul « la petite » – sa femme part écouter de la musique. Partout dans Paris, on va bavarder, trinquer, rire, danser. Et du côté des forces de secours et de l’ordre, rien n’annonce l’horreur imminente.
Impressions
C'est un roman - témoignage pour ne pas oublier et pour ne pas rester terrassés !
A travers le ressenti des victimes, des proches, des forces de l'ordre, les chapitres égrènent la succession d'événements de ce vendredi 13 novembre 2015 où la barbarie terroriste a privé 130 êtres humains du droit de vivre, d'embrasser, de sourire, d'avoir des projets...
Il donne la parole aux victimes, aux proches de victimes, aux forces institutionnelles qui sont intervenus pour neutraliser les fanatiques obscurantistes. Il ne donne pas la parole aux terroristes, ils sont morts et c'est tant mieux.
C'est sobre, sans pathos, les 130 pages peuvent se lire d'une seule traite.
Un message de résistance aussi, ô combien important.
"Qu'avons-nous perdu ? Un peu de nous-mêmes. De notre sérénité. De notre insouciance. Mais quelque chose est né en nous. Nous avons envie de brandir fièrement ce que nous sommes. Pour défier ceux qui voulaient nous abattre. Nous ne sommes pas soumis. Blessés. Sonnés. Mais pas soumis. Ils voulaient nous châtier. Genou a terre. Mais nous ne savons pas être autrement que ce que nous sommes. Nous nous relevons. Les terrasses des cafés deviennent le symbole de notre mode de vie. Nous y retournons. Nous trinquons haut et fort."
Court hommage. Polyphonique et sobre. Pour ne pas oublier l'horreur et ne pas se soumettre à la barbarie.
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