Genre : marcheuse solitaire
Histoire
Récit de 3 ans de marche extrême en solitaire de Sibérie en Australie,
20 000 km de voyage au bout du monde... et aux limites de ses capacités
Avec son sac à dos et un petit chariot à roulettes qu’elle poussait, elle a parcouru les étendues désertiques de la Mongolie, la jungle du Laos, les paysages du lac Baïkal.
Impressions
Clairement, ce récit de voyages m'a beaucoup déçu.
Et pourtant je me réjouissais à l'idée de découvrir une aventurière sur les traces d'Alexandra David-Néel ou des extraordinaires suissesses Isabelle Eberhardt ou Ella Maillart.
Sans doute les marches de Sarah Marquis sont semées d'embuches, son périple constitue une aventure. Mais ce récit reste très terre à terre, journal de bord factuel, décrivant les problèmes de logistique, de soucis de santé. Mais je me suis ennuyé et cette lecture ne m'a rien apporté.
Les jours s'écoulent. J'en apprécie chaque minute. J'aime cet isolement, j'aime la beauté de ce désert.
Ni dépaysements géographiques qui font rêver.
Ses descriptions des terres sauvages traversées sont assez quelconques, sans relief. On pourrait alors plus s'attendre à un témoignage de la beauté de la nature. Et non.
Ni rencontres enrichissantes avec d'autres cultures.
C'est fort dommage car clairement contrairement aux aventurières citées, Sarah a peur des gens, cherche la solitude et a très souvent à lutter contre certains personnes mal intentionnées qu'elle croise (sauf en Australie). Ce sont les mauvaises rencontres qui dominent et c'est au final une vision bien obscure des humains qui ressort.
Ni dimension spirituelle.
Elle parle beaucoup d'elle (et de son chien), les phrases commencent très souvent par 'je'. Ce sont des réflexions très autocentrées qui émaillent l'histoire. A sa décharge, je reconnais que la qualité d'écriture apparait d'autant plus faible après la lecture de l'Axe du Loup de Sylvain Tesson.
Un récit de voyage pas à la hauteur de l'aventure vécue. Ni poésie, ni passion, ni dimension humaine. Très déçu.
prix européen 2013 de l'aventurier de l'année
Nommée aventurière de l'année 2014 par la prestigieuse National Geographic Society.
Sarah pousse une charrette de 50 kgs et en porte 17 autres sur le dos. Elle a quelques points de ravitaillement mais se débrouille seule la plupart du temps. Son statut de végétarienne ne la freine pas. Elle connaît différentes techniques pour trouver de l’eau.
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