Genre : légèreté dramatique d'un été
Comme qualifié par son auteure, mince roman. Mais quelle écriture et quelle lucidité pour une jeune auteure de 18 ans !
Quand elle parle de son père...
"Je n'ai jamais aimé personne comme lui et de tous les sentiments qui m'animaient à cette époque, ceux que j'éprouvais pour lui étaient les plus stables, les plus profonds, ceux auxquels je tenais le plus. [...] Ce n'était ni un homme vain ni un homme égoïste. Mais il était léger, d'une légèreté sans remède."
Quand elle évoque l'amour dans un couple
"Vous vous faites de l'amour une idée un peu simpliste. Ce n'est pas une suite de sensations indépendantes les unes des autres..."
Je pensais que toutes mes amours avaient été ainsi. Une émotion subite devant un visage, un geste, sous un baiser... Des instants épanouis, sans cohérence, c'était tout le souvenir que j'en avais."C'est autre chose, disait Anne. Il y a la tendresse constante, la douceur, le manque... Des choses que vous ne pouvez pas comprendre."
Lorsqu'elle savoure son plan pour manipuler son entourage, machiavélique
"N'avais-je pas mis sur pied en cinq minutes un plan logique, méprisable bien sûr, mais logique. [...] Pour la première fois, j'avais connu ce plaisir extraordinaire: percer n être, le découvrir, l'amener au jour et, là, le toucher."
Un scandale à l'époque de sa sortie.
Mince roman troublant.
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