Histoire
Un porc-épic se confie à un baobab; il lui raconte sa vie de double maléfique d'un être humain nommé Kibandi. Kibandi est mort mais bien des actes sanguinaires ont été perpétrés avant...
'... ces hommes qui vont en Europe, nom d’un porc-épic, deviennent si bornés qu’ils estiment que les histoires de doubles n’existent que dans les romans africains, et ça les amuse plutôt que de les inciter à la réflexion, ils préfèrent raisonner sous la protection de la science des blancs, et ils ont appris des raisonnements qui leur font dire que chaque phénomène a une explication scientifique.'
Impressions
Selon une légende africaine, chaque homme possède son double animal dans la nature. Terrifiant, quel est mon animal double ?
"... pour simplifier les choses et ne pas polluer ton esprit, je dirai que les romans sont des livres que les hommes écrivent dans le but de raconter des choses qui ne sont pas vraies, ils prétendent que ça vient de leur imagination, il y en a parmi ces romanciers qui vendraient leur mère ou leur père pour me voler le destin de porc-épic,..."
Ni ponctuation ni majuscule, seules des virgules permettent de souffler. Le récit est enlevé, rythmé, passé et présent s'entremêlent.
Ambiance africaine qui m'a fait penser à la poésie et à la fantaisie de Kirikou. On retrouve les fétichistes, les sorciers, les sceptiques, les cases, les animaux sauvages. Cet animal se montre attachant et drôle, plus que son alter ego humain dont on ne pleure pas la mort. C'est même sans doute cet avis critique envers la nature humaine qui sauve le porc-épic !
Une histoire qui ne manque pas de piquants, dont il ne faut pas trop s'approcher ! Alain Mabanckou est un excellent conteur.
Prix Renaudot 2006
"... pour simplifier les choses et ne pas polluer ton esprit, je dirai que les romans sont des livres que les hommes écrivent dans le but de raconter des choses qui ne sont pas vraies, ils prétendent que ça vient de leur imagination, il y en a parmi ces romanciers qui vendraient leur mère ou leur père pour me voler le destin de porc-épic,..."
Ni ponctuation ni majuscule, seules des virgules permettent de souffler. Le récit est enlevé, rythmé, passé et présent s'entremêlent.
Ambiance africaine qui m'a fait penser à la poésie et à la fantaisie de Kirikou. On retrouve les fétichistes, les sorciers, les sceptiques, les cases, les animaux sauvages. Cet animal se montre attachant et drôle, plus que son alter ego humain dont on ne pleure pas la mort. C'est même sans doute cet avis critique envers la nature humaine qui sauve le porc-épic !
Une histoire qui ne manque pas de piquants, dont il ne faut pas trop s'approcher ! Alain Mabanckou est un excellent conteur.
Prix Renaudot 2006
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