Genre : léproserie dans une île de Crête
En prévision d'un voyage en Crête cet été, ce roman me promettait un avant-goût attrayant (lecture conseillée par le Routard).Début qui me fait peur, avec des considérations vraiment inintéressantes sur les questionnements de l'héroïne vis à vis de son couple caricatural. Des clichés atterrants.
'Rien n'avait résisté à Ed. [...] Elle se sentait incapable de renoncer à son indépendance pour faire partie de la vie d'Ed, quand bien même tout semblait la pousser à ce sacrifice. Une location légèrement miteuse à Crouch End, au nord de Londres, contre un appartement coquet en plein centre, à Kensington'
Et puis, retour vers le passé, on remonte l'histoire de la famille maternelle fortement liée à l'île Spinalonga, refuge des lépreux de 1904 - date de débarquement des premiers malades- à 1957 - fermeture définitive de la léproserie.
L'intrigue de cette saga familiale est simple et prévisible, des riches qui dominent et des pauvres qui plient le dos, des personnages gentils accablés de malheurs tandis que d'autres moins glorieux sont -a priori- épargnés... Jusqu'à une fin en mi-teinte.
J'ai tout de même lu jusqu'au bout -en diagonale- ce récit pour sa composante de témoignage historique. Cette communauté de lépreux a lutté pour gagner en qualité de vie jusqu'à atteindre un confort de vie presque envié par les Crétois. On s'imagine des malades difformes et monstrueux, l'auteure décrit des malades plus ou moins touchés et surtout capables de créer un village plaisant et vivant, avec sa boulangerie, son hôpital, son café et même une publication hebdomadaire de nouvelles. Tous portés par l'espoir que la science découvre un remède, événement qui se produit en 1948 avec l'introduction des premiers médicaments.
L'intrigue de cette saga familiale est simple et prévisible, des riches qui dominent et des pauvres qui plient le dos, des personnages gentils accablés de malheurs tandis que d'autres moins glorieux sont -a priori- épargnés... Jusqu'à une fin en mi-teinte.
J'ai tout de même lu jusqu'au bout -en diagonale- ce récit pour sa composante de témoignage historique. Cette communauté de lépreux a lutté pour gagner en qualité de vie jusqu'à atteindre un confort de vie presque envié par les Crétois. On s'imagine des malades difformes et monstrueux, l'auteure décrit des malades plus ou moins touchés et surtout capables de créer un village plaisant et vivant, avec sa boulangerie, son hôpital, son café et même une publication hebdomadaire de nouvelles. Tous portés par l'espoir que la science découvre un remède, événement qui se produit en 1948 avec l'introduction des premiers médicaments.
Un roman pas indispensable.
Voilà qui confirme que le statut de "best-seller" n'est pas synonyme de chef d'oeuvre littéraire.
Voilà qui confirme que le statut de "best-seller" n'est pas synonyme de chef d'oeuvre littéraire.
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